Comment ne pas connaître l'existence d'
Arnaldur Indridason ? Réputé pour ses polars incontournables, & étant une adepte de ce genre de lecture, je me suis jetée sur "
Betty" sans réfléchir. Je voulais de la manipulation, de l'emprise psychologique, je voulais de la trahison, je voulais de l'injustice. & j'ai été servie.
Dès les premières pages, j'ai été séduite par cette narration simple, fluide & cette lecture si facile qu'il ne m'a fallu que quelques heures pour l'achever.
Depuis la prison (parce qu'accusé de meurtre) le narrateur nous raconte sa rencontre avec
Betty, ses mensonges, la manière dont le piège s'est gentiment refermé, comment la manipulation s'est jouée : mariée à un très riche armateur,
Betty est une femme diabolique, machiavélique, sans scrupules & sans états d'âme. Elle sait user de son charme & trouver les bons mots pour que personne ne lui résiste, y compris le narrateur. Profondément amoureux, celui-ci ferait tout pour
Betty, ô sulfureuse
Betty... Pour qu'elle quitte son mari violent, désagréable & qui ne semble être intéressé par rien d'autre que son argent. Pour qu'elle ne soit qu'à lui. Pour que plus personne d'autre ne la touche.
Passant d'une action présente à un flash-back au beau milieu de cette relation amoureuse, nous assemblons les pièces du puzzle en pensant parvenir à une conclusion sans grande surprise. Détrompez-vous ! Si
Betty excelle dans l'art de la manipulation,
Indridason aussi. & ce sont nous, pauvres lecteurs aux cerveaux formatés, ses victimes.
Je pourrais cependant reprocher les quelques répétitions. Pas que ça soit dérangeant, mais bon elles n'étaient absolument pas nécessaires.
Sur ce, je file ajouter un autre de ses titres dans ma PAL !