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3,73

sur 1351 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un roman qui vaut surtout par la surprise à mi-parcours... qui m'a fait sauter au visage à quel point je suis restée emprisonnée dans mes stéréotypes, quoi que j'en pense. La suite tient moins en haleine. Néanmoins, un bon bouquin qui se laisse avaler en une soirée, sans tempsmort.
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Comme la plupart des lecteurs je suppose, je me suis bien fait avoir par le scénario de "Betty". Je commençais à ronchonner et à me demander quel intérêt je pourrais trouver dans la lecture de ce polar, à part le fait de valider la lettre I du challenge ABC et un item du challenge Multi-Défis quand le coup de théâtre a eu lieu pour relancer la machine. Je donne la palme d'or du rebondissement à Arnaldur Indridason parce qu'il a su jouer à merveille de nos esprits formatés.
Je me suis relancée dans le livre avec un oeil nouveau. Une bonne lecture même si les polars ne font pas partie de mes lectures habituelles.
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Arnaldur Indridason a été pendant de nombreuses années un de mes auteurs favoris.

J'ai adoré la "Cité des Jarres" et surtout son exceptionnel "La femme en vert".

Mais je me suis lassée et j'ai arrêtée de le lire après "L'hiver arctique".

Le voici de retour dans ma PAL avec "Betty"...

Et je suis à nouveau sous le charme !

Dans cet opus point d'inspecteur Erlendur et sa déprime chronique, mais une histoire racontée à la première personne, un coup de théâtre...

Dans ce roman Indridason reprend un des thèmes favoris du roman policier américain des années 50 :

une jolie femme,

un mari rustre, brutal mais riche,

un amant, amoureux juste à point pour tomber dans le piège joliment mis en place par sa maîtresse.

L'histoire nous est racontée à la première personne, du fond d'une cellule, sous forme de retours en arrière engendrés par les souvenirs du narrateur.

Banal me direz-vous...

Sauf que l'auteur a plus d'un tour dans son sac et il suffit d'un coup de théâtre pour faire d'un roman banal un grand roman !

Arnaldur Indridason signe ici un grand roman noir mais aussi une belle histoire d'amour passionnée et destructrice.

Une réussite...

"O, Betty..."


Lien : http://jazz-crime.over-blog...
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Roman court et surprenant qui se lit d'un coup d'un seul !
Le narrateur alterne entre le passé et le présent… tantôt un chapitre qui raconte son histoire vécue auprès de la belle et sulfureuse Betty, tantôt un chapitre témoignant de sa situation présente : la prison, les interrogatoires, l'enfermement, la solitude.
L'auteur a construit son livre en 2 parties : une 1ère partie où il nous laisse croire… et une 2ème partie où il assène la vérité de manière brutale et radicale.
Lecture sombre et déroutante qui m'a bien plu.
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Plus qu'un roman, un exercice de style.
Beaucoup d'auteurs se livrent à présent à cette manipulation : celle de la narration, du narrateur et du lecteur. Dans ce schéma bien structuré, bien préétabli, certains tirent leur épingle du jeu, et c'est le cas d'Indridason.
Cependant, les règles sont connues, et passé le premier « Oh ! » de stupéfaction, le lecteur se méfie, analyse, cherche les indices… Ou se laisse totalement flotter.
J'ai fait partie du second groupe.
J'en tire un bon moment de lecture, divertissant, mais qui ne restera pas dans ma mémoire…
Dans le genre, « Du bout des doigts » de Sarah Waters reste pour moi inégalé.
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D'accord l'intrigue commence de manière hyper classique : S. se retrouve en prison, victime de la manipulation d'une beauté vénéneuse prénommée Betty, suite au meurtre du mari de celle-ci. le triangle habituel. En prison, la victime se repasse les différents moments de la rencontre et tous les indices qui auraient dû l'alerter. Une histoire déjà lue et cousue de fil blanc pour tout lecteur de polar, qui comprend bien, lui, que les coups du méchant mari ne sont pas ce qu'il parait, mais juste un moyen d'inspirer la colère et l'envie de tuer.

Pourtant, on arrive à être surpris par un rebondissement du milieu du livre, rebondissement qui met en question nos schémas de pensée... c'est plutôt amusant même si cela oblige à des fautes d'orthographe en français...peut être pas en islandais.
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Comment ne pas connaître l'existence d'Arnaldur Indridason ? Réputé pour ses polars incontournables, & étant une adepte de ce genre de lecture, je me suis jetée sur "Betty" sans réfléchir. Je voulais de la manipulation, de l'emprise psychologique, je voulais de la trahison, je voulais de l'injustice. & j'ai été servie.
Dès les premières pages, j'ai été séduite par cette narration simple, fluide & cette lecture si facile qu'il ne m'a fallu que quelques heures pour l'achever.

Depuis la prison (parce qu'accusé de meurtre) le narrateur nous raconte sa rencontre avec Betty, ses mensonges, la manière dont le piège s'est gentiment refermé, comment la manipulation s'est jouée : mariée à un très riche armateur, Betty est une femme diabolique, machiavélique, sans scrupules & sans états d'âme. Elle sait user de son charme & trouver les bons mots pour que personne ne lui résiste, y compris le narrateur. Profondément amoureux, celui-ci ferait tout pour Betty, ô sulfureuse Betty... Pour qu'elle quitte son mari violent, désagréable & qui ne semble être intéressé par rien d'autre que son argent. Pour qu'elle ne soit qu'à lui. Pour que plus personne d'autre ne la touche.

Passant d'une action présente à un flash-back au beau milieu de cette relation amoureuse, nous assemblons les pièces du puzzle en pensant parvenir à une conclusion sans grande surprise. Détrompez-vous ! Si Betty excelle dans l'art de la manipulation, Indridason aussi. & ce sont nous, pauvres lecteurs aux cerveaux formatés, ses victimes.
Je pourrais cependant reprocher les quelques répétitions. Pas que ça soit dérangeant, mais bon elles n'étaient absolument pas nécessaires.

Sur ce, je file ajouter un autre de ses titres dans ma PAL !
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Betty a été écrit en 2003 avant la série bien connue des enquêtes de Erlandur.

Le narrateur du roman, incarcéré pour meurtre raconte par flash-back sa relation amoureuse avec Betty. Betty est une femme fatale, jeune et belle ayant pour compagnon un homme très riche, beaucoup plus âgé et dont elle était l'héritière testamentaire. le narrateur nous raconte alors sa descente aux enfers et cherche à comprendre comment il a pu être autant dupé par la belle Betty.

Difficile de parler de ce roman sans en dire trop et même si l'intrigue semble classique elle ne l'est pas tant que ça… Au moment où le lecteur pense tout savoir de l'histoire (et où il se lasse un peu…) il se passe quelque chose qui change tout ! A découvrir.
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Je viens de finir "Betty". Il est différent des autres polars d'Arnaldur Indridason. Et pour tout dire, je préfère la série avec le policier récurrent Erlendur et ses deux acolytes.

Cependant, j'ai bien apprécié "Betty" tout de même. Et cette fois, Arnaldur Indridason raconte l'histoire du point de vue du coupable (ou victime).Tout est décortiqué : les sentiments et les ressentis du héros. Tout est détaillé au fur et à mesure qu'avance le livre. Nous découvrons comment notre héros s'est trouvé emprisonné dans les mailles d'un filet tissé par les autres protagonistes (chut, je n'en dis pas plus).

L'écriture d'Arnaldur Indridason me plait toujours autant (et la traduction est toujours aussi bien menée par Patrick Guelpa).

Mais le sujet est différent, ou plutôt la façon d'abordée la question est différente, et me plait moins (il s'agit d'un avis tout à fait personnel, et ce livre peut très bien plaire énormément).

Quoiqu'il en soit, il vaut le coup d'être lu, car on ne s'ennuie pas, le livre est court (235 pages en poche "Points"), et il fait découvrir une autre facette de l'écrivain.



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Peu emballée par l'histoire au début du livre, c'est la qualité d'écriture qui m'a incitée à poursuivre et je n'ai pas regretté. J'ai été complètement bluffée par la tournure que prend le récit et je tire mon chapeau à l'auteur pour son talent machiavélique mais aussi au traducteur ! A partir de ce moment là, le rythme du récit s'accélère et le diabolisme de l'intrigue se précise. Encore un exemple de relation qui confirme que la passion peut parfois se révéler totalement aliénante...
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Un soir glacial de janvier, un petit garçon asiatique de 12 ans qui rentrait de son école est assassiné au pied d’un immeuble de la banlieue de Reykjavik.

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La Femme en vert (2006)
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