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3,73

sur 1349 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Petit one shot d'Indridason qui , une fois n'est pas coutume , délaisse l'ami Erlendur au profit d'une beauté vénéneuse prénommée Betty .
Si physiquement , la bougresse possède d'évidents arguments à faire valoir , elle reste cependant , niveau intensité , bien loin d'égaler notre commissaire emblématique !

Pour dire je serais Normand ce qui me permettrait alors de balancer sereinement un : huum , avec Betty , on ne tape ni dans l'excellence , ni dans la médiocrité . Exemple parfait du verre à moitié vide ou à moitié plein .
Betty , personnage incontournable et charismatique d'un trio amoureux qui , comme bien souvent , présente la particularité d'incarner un bien mauvais chiffre . N'écoutant que son machiavélisme et sa propension entubatoire de niveau stratosphérique , elle oeuvrera parfaitement pour son futur bien-être personnel , faisant du même coup deux «  innocentes «  victimes collatérales !

Indéniablement , Indridason maîtrise l'art d'intriguer et de ferrer jusqu'à l'accoutumance . le problème , c'est que contrairement à cette pathétique et lamentable soeur Anne ne voyant toujours rien venir , ici , le lecteur , même moyen voire totalement novice en matière de mécanique thrilleristique , anticipe très rapidement tous les tenants et les aboutissants d'un récit sans réelle surprise . La trame est machiavélique , certes , mais pêche fortement par son manque d'originalité ! Ce petit coquinou d'Indridason balance bien quelques scuds histoire de relancer la machine mais rien n'y fait , l'histoire poursuit tranquillou son p'tit bonhomme de chemin sur des rails ultra balisés...dommage...
Une narration ultra formatée et des personnages à la limite de la caricature font que ce cru ne restera pas comme l'un des plus mémorables . Même si , paradoxalement , il se déguste sans pour autant faire la fine bouche , la plume enlevée de l'auteur aidant .
Ici , point d'enquête . Uniquement la mise en oeuvre d'un plan retors appelé à laisser sur le carreau certains protagonistes à défaut du lecteur .

Betty , la noirceur de la mygale , le venin en moins...
http://www.youtube.com/watch?v=lMLnDuzgkjo
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En général, pour moi, les policiers venant des pays scandinaves sont des valeurs sures. Mais cette fois ci c'est une déception. Certes la façon d'écrire de l'auteur est toujours agréable et on y retrouve sa patte. Je suis toujours déçue quand on voit les choses arriver trop facilement. Cet avocat qui tombe sous le charme de Betty en devient un gros benet et c'est dommage.

Cela ne m'empechera pas de relire cet auteur à l'occassion, mais j'y regarderais quand meme de plus près ... je ne me fierais pas seulement à son nom
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Ah Betty que vous dire de Betty, mariée à Tomas Ottosson Zoëga plus vieux qu 'elle de 20 ans. Elle m'a fait engager par son mari comme avocat d' affaires .j' aurais dû le deviner qu 'une fille comme elle ne pouvait pas aimer quelqu'un comme moi sans raison .Oui il y avait une bonne raison Betty avait décidé d' assassiner son vieux mari brutal selon elle, mais ne voulait pas le faire elle-même. Me voilà en prison en me remémorant tous ces instants passé avec elle, les moments d' intimité, ses désir sexuels toujours de plus en plus audacieux, moi si timide en amour. Je lui fais toutes les choses qu 'elle désire, ses rencontres toujours de plus en plus dangereuses car son mari ne doit rien savoir .Quitte ton mari et vient vivre avec moi puisqu' il te bat, non-dit-elle j' aime trop son argent et toi tu n' en a pas assez .De nouveau les policiers sont revenus me chercher pour ces interrogatoires qui n' en finissent pas. Je ne sais plus si on est la nuit ou le jour, je ne sais pas non plus quelle heure il est, je dois attendre la visite de mon avocat pour moi avoir un peu de réconfort. Pourtant tout le monde se trompe ce n' est pas moi qui l'ai tué. Mais tout me désigne. Vous saviez pourquoi Betty a tué son mari ?Moi maintenant je le sais .

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Petite parenthèse dans la série des enquêtes du commissaire Erlendur, ce court roman (200 pages environ) est écrit à la première personne par un narrateur décrivant par le menu le piège machiavélique dans lequel il s' est inexorablement enferré , aveuglé par sa passion pour l' irrésistible et sulfureuse Bettý ....Boop.Un scénario hitchcockien que ne renierait pas Douglas Kennedy. A noter que l' auteur réussit habilement à manipuler le lecteur pendant la première moitié du récit.
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Les femmes blessées sont dangereuses, paraît-il... Il faut croire que blessée, elle l'a été beaucoup, cette Betty ! Elle embobine tout le monde autour d'elle...
Il ne faut vraiment pas en dire beaucoup sur ce roman dans une critique, car il est facile d'en dire trop... Indridason joue avec le lecteur, construit avec application son intrigue et la narration pour mener à d'habiles twists. L'écriture est fluide, le style sec et efficace. On tourne les pages à toute vitesse, pour en savoir plus sur les motivations de la fameuse Betty et, une fois n'est pas coutume, pas de personnage de flic central, mais l'accusé...
Malheureusement, j'ai vu venir tous les twists et n'ai pas été surprise, les effets ont loupé, du coup j'ai trouvé cette lecture agréable, bien ficelée, mais pas inoubliable, ça ressemble à beaucoup de choses déjà lues par ailleurs, et ce roman ne révolutionne pas le genre.
Un bon moment tout de même !
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Alors là, je ne sais pas pourquoi, j'ai deviné le "truc" dès le début. Une évidence, dès les premières pages. Je dois lire trop de policiers ou de thrillers, on me la fait pas. Bon, ça m'a gâché la surprise, parce que...pas de surprise.
Le texte sans la surprise en devient un peu plat : une garce qu'on voit venir de très très loin avec ses énormes sabots et une intrigue bien banale : trio amoureux, argent...
Donc, je suis déçue par cet opus d'Arnaldur, beaucoup plus à l'aise et familier avec l'esprit de son glacial Erlendur.
Cette lecture en demi-teinte n'enlève rien aux qualités immenses que je trouve à la série des Erlendur.
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Tout commence par une histoire classique de trio amoureux, avec le personnage de Betty, femme fatale, utilisant l'amant pour se débarrasser du mari et empocher l'héritage…Sauf qu'au final le scénario s'avère un peu différent…
Le personnage de Betty est noir à souhait : charmeuse, manipulatrice, immorale, elle tisse sa toile sans que sa victime ne se doute de rien, ou du moins ne fasse rien pour échapper à ce qu'elle pressent venir.
En parallèle, s'élabore l'erreur judiciaire : tout est contre l'accusé et les deux enquêteurs blasés et convaincus de sa culpabilité ne feront que l'enfoncer…Seul rayon de lumière, la mère car une mère sait au fond de son coeur de quoi est capable son enfant.
Ce roman d'Indridason est plus un drame psychologique qu'un polar. Malgré quelques faiblesses, on se laisse séduire par ce récit diabolique, par ce portrait de perverse manipulatrice qui évoquera à tous quelque individu croisé un jour ou l'autre…
Car on en a tous rencontré au détour d'un chemin ou au hasard de la lecture d'un journal. Et s'ils sont capables de détruire des vies, ils demeurent le plus souvent impunis.
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Un livre machiavélique où le personnage principal est manipulé physiquement et moralement par l'être aîmé. Comment être cru alors que tout vous accable et que vous pourriez être innnocent ? J'ai adoré.
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Loin de sa série mettant en scène le célèbre commissaire Erlendur, l'Islandais Indridason nous surprend avec ce roman dans lequel le lecteur se laisse délicieusement piéger…

" […] je ne savais rien sur Betty, à part que je l'aimais plus que ma propre vie. Il n'est sans doute bon pour personne d'aimer comme j'aimais Betty. Dans mon cas, ça s'est terminé par une tragédie. "

L'auteur de cet aveu n'est autre que le narrateur du roman qui, du fond d'une cellule de détention provisoire, va remonter le fil d'une histoire ambiguë de sexe et de mort. Tout commence comme un rêve qui dérape en fait divers tragiquement banal : une femme terriblement séduisante propose au personnage principal de travailler pour son mari, riche armateur à la recherche d'un conseiller juridique. Troublé par l'insistance de Betty qui ne tarde pas à lui faire des avances, notre héros se laisse tenter par cette épouse à protéger car "parfaite" victime d'un mari violent.

A partir d'une trame classique maintes fois revisitée par les maîtres du roman noir – la citation en exergue du mythique le facteur sonne toujours deux fois de James M. Cain en témoigne –, à savoir le trio mari brutal trompé/femme fatale/amant naïf piégé – Indridason courait le risque de ne pas faire preuve d'originalité. Pour une raison cruciale révélée au beau milieu du récit mais qu'il me faut taire afin de ne pas trahir la surprise du coup de théâtre, le lecteur tombera sous l'emprise de ce puissant philtre amoureux et romanesque.

Soumis aux interrogatoires de la police, dont un certain Erlendur qui fait une brève mais remarquée apparition pour les fans de la série (bien que ce court roman soit écrit avant), le narrateur pourra-t-il enrayer la parfaite mécanique de l'attraction pour la sulfureuse Betty ? Qui manipule qui ? Et pour quelle obscure raison ? C'est tout l'enjeu du secret tissé autour de l'énigme féminine (méfiez-vous des apparences !) qu'il faudra lever pour espérer vous désensorceler de ce "Dahlia noir" tout droit venu d'Islande.
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Il était temps que je découvre ce grand auteur de polars islandais ! Mais je suis comme ça j'aime prendre le temps découvrir les auteurs que la presse encense et une fois passée la vague de critiques élogieuses je commence ma lecture apaisée !!

Bref "Betty" c'est un polar haletant, tendu et bien ficelé. Bravo au traducteur Patrick Guelpa pour le travail fastidieux qu'il a du produire avec ce livre !

On entre dans l'histoire de plein pied avec le témoignage du narrateur dont on sait déjà qu'il croupit en prison par la faute de Betty, une belle femme dont les charmes et l'assurance suffisent à mettre sous son emprise son entourage.

Un piège machiavélique monté de toute pièce par cette beauté sulfureuse qui va faire deux victimes : l'une meurt, l'autre échouera en prison le coeur brisé...

Assez classique sur le fond l'auteur a réussi a dépoussiérer le genre en offrant à ses lecteurs une belle surprise chapitre 18 qui personnellement m'a fait vibrer !!!! j'adore ça quand les auteurs arrivent à nous mener par le bout du nez et nous cueillir l'air de rien au détour d'une page. J'avais le sourire jusqu'aux oreilles tout le reste de ma lecture !

Un très bon moment de lecture avec un très bon polar à l'ancienne mais pas trop ;)
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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