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3,58

sur 590 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'Islande et ses glaciers attirent nombre de nouveaux visiteurs. Et justement lors d'une excursion, des touristes découvrent le cadavre d'un homme sur le glacier de Langjökull. Un homme disparu depuis trente ans et à l'époque, Konrad officier de police s'était occupé de l'affaire. Les soupçons s'étaient orientés vers l'ancien associé de l'homme mais ce dernier a toujours nié son implication. Et bien que désormais mourant, il clame toujours son innocence.

Alors qu'il a pris sa retraite, la curiosité de Konrad est piquée à vif. Et s'ils étaient passés à côté d'un élément? Et si Hjaltalin disait la vérité? Impossible de le savoir car il est emporté par la maladie. La découverte du cadavre sur le glacier fait la une des journaux et une femme contacte Konrad. Son frère aurait été renversé intentionnellement par une voiture car il avait des informations pour la police.
Konrad commence officieusement à se replonger dans l'enquête et ce sont des pans de sa vie qui remontent à la surface. le décès non élucidé de son père qui n'était pas un enfant de choeur, son couple avec Erna et sa solitude actuelle. Ce personnage en proie avec ses remords doit affronter le passé mais aussi l'accepter tandis que de nouveaux éléments apparaissent dans l'enquête. L'occasion pour Arnaldur Indridason de nous dépeindre sans concession les difficultés sociales et économiques de l'Islande mais aussi de nous plonger dans l'enfance trouble de Konrad.

Un polar efficace où l'auteur ne nous oppresse pas et où comme toujours la dimension humaine est importante. Seul regret de taille, je m'étais prise d'affection pour Erlendur (comme beaucoup de lectrices du club officieux des Erlendurettes) et il me faudra plusieurs enquêtes pour m'attacher à Konrad (plus froid aux premiers abords).
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En Islande les cadavres ne gisent pas dans les placards mais dans les glaciers aux noms imprononçables :et quand le glacier fond le cadavre ressort du congélateur tout frais au grand dam des coupables .Quand trente ans après sa disparition le corps de Sigurvin (Ah les patronymes islandais !) réapparaît,Konrad policier à la retraite entreprend de refaire l'enquête . C'est lent , méthodique ,la psychologie de chaque personnage est très travaillée . du travail de pro mais dénué d'action.
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J'avais beaucoup aimé la trilogie des ombres, et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé l'écriture envoûtante d'Arnaldur Indridason.

Cet écrivain excelle une fois de plus dans ce dernier polar "ce que savait la nuit".
On y retrouve Konrad, un policier à la retraite qui replonge dans une enquête vieille de 30 ans.

C'est un personnage touchant qui permet à A. INDRIDASON d'aborder des thèmes récurrents comme la disparition, le deuil, la nostalgie ou encore la solitude.

Le réchauffement climatique est également abordé avec brio où l'auteur nous informe de ses conséquences sur la fonte des glaciers.

Je suis et je reste une inconditionnelle de cet écrivain islandais.
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Au delà de la carte postale avec geysers, aurores boréales et champs de lave, Arnaldur Indridason nous présente dans ses romans son Islande. « Ce que savait la nuit » est un roman noir dont l'intrigue se situe après la crise économique de 2008 et celle avec l'UE sur les quotas drastiques de pêche. Subissant de plein fouet le réchauffement climatique et le tourisme de masse, le roman débute par la découverte d'un corps à relier à un Cold-case.
Pour ses anciens polars, Arnaldur Indrdason mettait en scène son personnage, Erlendur Sveinsson, commissaire à la brigade de Reykjavik, tourmenté par un passé difficile à porter et un présent que la culpabilité et la difficulté à partager ses sentiments empoisonnent.
Dans « Ce que savait la nuit« , il décide d'en changer et nous présente Konrad, flic à la retraite, tout aussi perturbé que son Erlendur (enquêteur attitré) par son passé difficile à assumer et le deuil récent de sa femme, après de nombreuses années de vie commune. le lecteur glisse lentement dans un monde où l'ennui n'est jamais loin, la nostalgie toujours présente et où souvenirs s'emmêlent au présent. Heureusement, ce corps retrouvé, Konrad va s'y accrocher pour résoudre enfin une affaire qui lui avait laissé le goût amer de l'échec et qui le sortira de la spirale du papy gâteau.
Konrad profite de sa position hors cadre pour enquêter comme bon lui semble et de ses anciens amis pour intégrer les derniers rebondissements dans ses réflexions. C'est une enquête qui se déroule tranquillement mais qui évolue parmi de vrais méchants et qui lui laissera encore un peu plus un goût de travail difficilement accompli puisqu'il lui faudra déterrer ses propres fantômes.
Arnaldur Indridason promène sa plume poétique au rythme de ce travail d'enquête. le passage sur l'éclipse de lune est magnifique! Il y a du Simenon dans cette écriture précise aux descriptions fouillées. Il y a aussi une profonde humanité pour ces personnages qui ne sont ni des grands méchants ni des enfants de coeur mais qui dans une situation particulière ont basculé d'un côté, de l'autre et ont poursuivi ou pas. N'ayez pas d'inquiétude, il ne fait pas si froid en Islande !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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A nouveau Arnaldur Indridason nous offre le meilleur de son savoir-faire, il est vrai qu'il excelle à écrire des polars nordiques tout ce qu'il y a de plus glaçant. Réchauffement climatique oblige, un corps porté disparu depuis trente ans, réapparaît et relance une enquête qui était restée non élucidée tout ce temps. Je découvre avec délice le personnage de Konrad, policier à la retraite qui se voit réactivé car c'est lui qui dirigeait l'enquête à l'époque depuis il traîne une certaine culpabilité pour n'avoir pas résolu l'affaire.
L'intrigue en elle-même est bien ficelée et on suit Konrad dans sa recherche comme le petit poucet ses cailloux blancs. A sa suite on va rencontrer une belle galerie de personnages et échafauder plusieurs théories sans jamais parvenir à démêler ce noeud. Les personnages féminins sont très différents les uns des autres et les moments où Konrad nous parle de sa femme décédée sont émouvants et quasi poétiques. Une affaire menée de manière classique c'est le seul petit reproche que l'on peut faire. On ne trouvera ni suspense, ni tension extrême et encore moins de crime sanglant ou de complot et pourtant j'ai pris beaucoup de plaisir à suivre cette enquête où je n'ai trouvé aucune incohérence ni dans les personnages, ni dans la temporalité tout est parfaitement carré et tient bien la route.
C'était aussi intéressant de retourner dans l'enfance de certains des personnages et découvrir l'Islande sous leur regard, les descriptions de son pays sont toujours surprenantes ainsi que le mode de vie d'il y a trente ans. Je ne savais pas que l'Islande avait vécu une période de prohibition de l'alcool mais la façon dont l'auteur nous la raconte est juste parfaite. Un livre court qui se lit rapidement grâce à l'enchaînement des chapitres passionnants où l'on apprend toujours quelque chose de plus qui nous pousse à aller voir plus loin. Bonne lecture.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Sans grande surprise
Le livre est agréable et facile à lire
J𠆚i retrouvé Konrad ancien policier à la retraite depuis peu , qui trouvant le temps un peu long va sur la demande d’une jeune femme découvrir la vérité sur la mort de son frère qui est en fait liée au sort du pauvre cadavre retrouvé dans un glacier qui hélas fond
Quelques morts bien sûr mais le livre n𠆞st pas violent , ayant déjà lu un livre avec Konrad , il y a forcément quelques redites
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J'aime les livres d'Arnaldur, je les lis tous, au fur et à mesure, comme une lettre d'un bon copain qui arrive tous les ans pour fêter les voeux de bonne année. Certaines lettres (romans) sont plus fulgurantes que d'autres, mais elles restent toutes agréables à lire. (J'ai le même rapport avec plusieurs confrères ou consoeurs d'Arnaldur dans le milieu du polar, comme Donna Leone).
Ici, on inaugure une nouvelle série avec Konrad, un vieux flic à la retraite, qui est sorti de sa torpeur, par la découverte d'un corps rendu par un glacier, ré-ouvrant ainsi une vieille enquête qui le hantat. Cette enquête est l'occasion pour Konrad d'une remise en question massive, d'un bilan de sa vie d'enquêteur mais aussi d'homme et de mari, de recenser ses faiblesses et ses blessures. J'ai été aussi étonnée du traitement des personnages qui ont quasiment tous eu ou ont encore un problème avec l'alcool.... serait-ce une critique collective volontaire de la part d'Arnaldur ??
Ici rien d'extraordinaire, pas de résolution sanglante que des gens ordinaires qui ont fait de mauvais choix et ont noyé ces mauvais choix dans la souffrance et l'alcool, ce qui n'a fait qu'empirer les choses.
Lecture toujours agréable, j'attendrais la prochaine "lettre" de mon copain Arnaldur.
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Grand amateur de la littérature d'Indridason, je ne suis malheureusement jamais complètement entré dans cette histoire. Tout ce que j'aime chez cet auteur, qui fait parti de mes préférés, est pourtant présent : une écriture fluide, l'atmosphère islandaise unique (avec, pour la première fois, une retranscription de l'inquiétude sur le réchauffement climatique dont l'Islande est la première témoin), des personnages attachants, ... n'ont, une fois n'est pas coutume, pas réussi à rendre ma lecture passionnante. Une lecture agréable néanmoins.
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Comme toujours, chez Indridason, nous voilà immergés dans l'atmosphère sombre et froide islandaise pour cette intrigue policière. Un cadavre est retrouvé, relâché par le glacier, qui l'a conservé quasi intact trente ans après la disparition du défunt. Mais cette fois, pas de commissaire Erlendur, c'est un autre personnage d'Indridason, Konrad, policier à la retraite, qui est replongé dans l'enquête à la demande de son ancienne collègue. Je n'ai pas lu la trilogie des Ombres, donc je ne connaissais pas encore Konrad, et j'avoue qu'Erlendur m'a un peu manqué. En dehors de cela, cette intrigue ressemble très fort à ce qu'on attend d'un Indridason : l'ambiance, le suspense, l'intrigue qui oscille entre les faits criminels et les considérations d'ordre plus privées et familiales. Ce n'est pas mon Indridason préféré mais j'ai tout de même passé un bon moment de lecture en sa compagnie.
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lire un polar islandais, c'est à chaque fois apprendre un peu de l'Islande.
j'ai lu quelques critiques de ce roman, (après avoir lu le livre!) et si je n'ai pas été aussi emballée qu'en lisant "la dame de Reykjavik", j'ai trouvé l'une d'elles particulièrement rosse.
à chacun son regard. le mien a vu des personnages pas forcément extraordinaires (vous en connaissez beaucoup autour de vous?) et des clichés, y a-t-il un seul polar qui ne comporte aucun cliché? des "récits" parallèles dont on ne connaîtra pas l'issue ou l'explication... la vie comme on peut la connaître, à part la réapparition d'un cadavre dans un glacier. des références à des évènements connus, qui peuvent donner le sentiment que cette histoire s'intègre dans notre quotidien.
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