J'ai beau ne pas aimer l'hiver, le froid et la neige, c'est tjrs un grand plaisir de retrouver
Arnaldur Indridason et son Islande, y compris son climat si rude, ses nombreux glaciers et même ses tempêtes de neige!
En parlant de glaciers justement... le glacier Langjökull a rejeté le corps d'un chef d'entreprise mystérieusement disparu 30 ans plus tôt. À l'époque, d'importants moyens avaient été déployés pour élucider cette affaire mais l'enquête n'avait jamais abouti faute de corps et de preuves. le principal suspect de l'époque avait par ailleurs tjrs clamé son innocence.
L'autopsie ayant révélé que l'homme d'affaires est mort des suites de coups qui lui ont broyé les os du crâne et à la demande insistante du principal suspect de l'époque aujourd'hui à l'article de la mort et une nouvelle fois incarcéré, Konrad, flic à la retraite, reprend l'enquête dont il avait eu la charge trois décennies plus tôt.
C'est avec bcp d'intérêt et de plaisir que j'ai suivi la première enquête de ce nouvel arrivant dans l'univers d'
Indridason et découvert des fragments de son passé quelque peu troublé. Veuf depuis peu et grand-père aimant de jumeaux de 12 ans, Konrad souffre de la solitude et rumine son passé, hanté par son enfance difficile auprès de son escroc de père et particulièrement par l'assassinat (jamais élucidé) de ce dernier. Par ailleurs, les souvenirs de sa vie de couple sont teintés de regrets.
Une enquête minutieuse, un personnage principal attachant, des explications tjrs aussi intéressantes de faits sociétaux passés et présents, l'évocation de problèmes environnementaux, et plus particulièrement ceux liés au réchauffement climatique, ont rendu la lecture de "
Ce que savait la nuit" captivante!