La voix

Mon troisième livre de cet auteur et mon engouement ne cesse de croître. Ici l'enquête avance pas à pas, lentement tout en nous faisant découvrir de plus en plus de facettes de la victime. L'entourage, autant familial que professionnel, nous réserve des surprises et ce n'est qu'à la toute fin qu'on connait le fin mot de l'histoire. Côté policier c'est donc pleinement réussi. On saisit mieux les tourments existentiels de l'inspecteur Erlendur qui l'ont mené à sa vie familiale si détériorée. Sa difficile relation avec sa fille Éva évolue aussi. Ce volet est en soi aussi intéressant à mes yeux que l'enquête lorsqu'on a l'intention de lire la série au complet. Finalement cette enquête est également prétexte à des réflexions nécessaires sur l'enfance perdue des enfants vedettes exploitées par leurs parents. En somme une lecture qui m'a comblé.

C'est le deuxième roman d'Arnaldur Indriðason que je lis et j'en ressors avec le même constat que le premier : l'histoire se lit avec une facilité et une vitesse hallucinante et pourtant elle n'est pas si "intéressante" que ça. Je veux dire par là que ce n'est pas l'affaire du siècle qui est traitée ici.

Un homme déguisé en père noël est retrouvé mort dans un petit cagibi sombre au fin fond d'un hôtel. Lardé de coups de couteaux. Sauf qu'il est retrouvé en bien mauvaise posture... le pantalon baissé et tous ses attributs au vent.

Ce drôle de père noël c'est Gudlaugur, un homme qui semble être connu de tous mais avec qui on ne parle pas. Un homme, en somme, entouré de mystères.
Mais qui a bien pu lui en vouloir à ce point ? Une fille de joie ? Sa famille ? Ses collègues ?

Si au départ le cas ne semble pas très intéressant, on en apprend plus sur cette victime et c'est tout un personnage haut en couleur qui en ressort. Même s'il était mort, le père noël a été mon personnage favori, un homme bon, marqué par la vie.
J'ai beaucoup aimé la précision et la finesse des personnages qui sont tous bien détaillés.

C'est une enquête policière bien menée, avec des rebondissements (bon, pas les rebondissements du siècle et j'avoue m'être un peu attendue au dénouement) maiiis, ça reste un très bon livre à lire au coin du feu pendant les périodes de fêtes comme j'ai fait !

Le Père Noël est retrouvé mort dans un cagibi d'un hôtel de Reykjavik à la veille des fêtes... le commissaire Erlendur est dépêché sur les lieux, où il s'installe, déprimé par la perspective des réjouissances familiales à venir (il est divorcé, fâché avec son fils et en relations très difficiles avec sa fille, droguée et encore secouée par la mort de son bébé à la naissance). Il s'avère que ce Père Noël a connu la gloire dans sa jeunesse, quand sa voix exceptionnelle faisait frissonner le monde entier...

J'aime toujours autant cette atmosphère islandaise (quoique moins marquée dans ce 3e volume des aventures d'Erlendur) et ce commissaire déprimé me plaît bien, avec ses questions et ses fantômes... Un livre sur l'enfance, finalement : l'enfance qui se finit trop vite, ou trop tôt, ou mal ou les trois à la fois. Ce roman m'a moins émue que le précédent mais cela reste du très bon polar à mes yeux.

Une nouvelle enquête du commissaire Erlendur.

A quelques jours de Noël, le portier d'un hôtel, qui se déguisait en père Noel, est retrouvé assassiné dans sa petite chambre d'employé, dans une position compromettante.
Erlendur s'installe sur place pour essayer d'y voir plus clair, aidé par ses fidèles acolytes Sigurdur Oli et Elinborg.
Sa fille, que je trouve de plus en plus exaspérante au fil des romans, traîne aussi dans les parages...

On voit dans ce roman parfois très triste que Noël est la fête des gens heureux et que pour les autres, c'est une période difficile.

Une affaire rondement menée, qui m'a moins passionnée que les précédents opus La Cité des Jarres et La femme en vert, mais peut-être est-ce parce que je les ai enchaînés.

La voix d'Arnaldur Indridason .
Encore une excellente lecture avec ce troisième opus de la saga Erlendur.
Vraiment j'aime énormément Indridason et le choix narratif de cette saga :
L'enquête ne prend jamais toute la place du roman, il y a toujours une grande part qui s'attache aux personnages et à leur histoire personnelle.
La voix n'échappe pas à la règle et j'ai adoré creuser un peu plus le passé d'Erlendur, pour approfondir ce que l'on avait appris dans La femme en vert.
Précédemment, un focus avait été fait sur Sigurdur Oli , ici c'est sur Elinborg, avec une enquête parallèle en toile de fond, mais qui reste dans le thème général.
A nouveau je me suis régalée des quiproquos, des passages cocasses, des comiques de situations avec un Erlendur toujours si ...tellement Erlendur quoi !
Un homme touchant aussi , et tellement seul.
Je suis admirative de ce que propose l'auteur dans cette saga, car il parvient à nous livrer une enquête qui tient la route, avec de nombreuses pistes, mais aussi une peinture des relations familiales, des drames personnels tout en maniant humour, empathie , nostalgie, tristesse et tendresse.
Pour moi chaque roman de cette saga et un gage d'excellent moment de lecture, d'une valeur sure, dans laquelle je vais trouver quelque chose de complet et qui possède un très bon équilibre enquête/personnages et humour/émotion qui me correspond complètement.
Et çà c'est assez rare .

"L'enfance sacrifiée" pourrait être un sous titre de ce roman noir. Des adultes qui pourrissent la vie de leur enfant parsèment l'histoire et font écho au drame principal.

Etre Père Noël n'est pas toujours de tout repos ; mais là, c'est horrible :
En Islande, dans un grand Hôtel, le père Noël, Gulli de son vrai nom Gudlaudur, le portier de l'hôtel de luxe est retrouvé assassiné dans un mauvais local, qui lui sert de chambre …..Sa posture est aussi très peu orthodoxe….
Notre Policier, Erlendur prend les choses en main, tout en lui procurant à lui-même des souvenirs douloureux
Son enquête le mène dans l'histoire de la famille de Gulli, notre homme tué, et de cette famille peut simple
Ainsi, on apprend que Gulli fut un chanteur prodige, ayant enregistré 3 disques qui valent une fortune désormais et sont très convoité
Mais qui a tué Gulli ?
Je vous laisse le découvrir.

Erlendur enquête sur l'assassinat du portier-homme à tout faire d'un grand hôtel de Reykjavik. On l'a retrouvé poignardé, assis sur son lit dans le cagibi qui lui servait de logement au sous-sol de l'hôtel, le pantalon baissé et un préservatif sur le sexe. Cette affaire se déroule quelques jours avant Noël, période qui déprime Erlendur. Redoutant de rentrer seul chez lui il s'installe à l'hôtel dans une chambre qui se révèle glaciale, le radiateur étant en panne. Il y reçoit la visite de sa fille Eva Lind, sortie de son coma quelques mois plus tôt mais qui ne se remet pas de la mort de son bébé et redoute de replonger dans la drogue.

En creusant dans le passé de la victime, Gulli, les enquêteurs apprennent qu'il avait été un enfant vedette, un petit chanteur à la voix d'ange. Puis il a coupé toute relation avec sa famille. Encore une forme de disparition. L'image qu'il se fait de Gulli enfant, la neige qui commence à tomber ramènent Erlendur à la disparition de son propre frère. Les questions de sa fille qui veut comprendre pourquoi son père, après son divorce, n'a jamais essayé de prendre contact avec ses enfants l'amènent à mettre des mots sur la façon dont sa personnalité s'est construite autour d'un vide.

Encore une fois j'ai beaucoup aimé ce roman qui mêle habilement l'enquête policière et la vie morne d'Erlendur, entre son passé douloureux et son présent morose. Mais il y a une petite lueur d'espoir quand notre héros invite soudain à boire un verre une biologiste qui effectue des prélèvements de salive sur les suspects.
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Me voici à nouveau en compagnie du commissaire Erlendur et ses coéquipiers.
L'enquête avance lentement au rythme des découvertes, entrecoupée des relations du commissaire et de sa fille et de ses souvenirs d'enfance.
Un bon moment pour moi car j'aime bien le style de l'auteur et je vais poursuivre la lecture de la série.

Les trois précédents polars d'Indridason que j'ai lus m'ont tellement conquise que j'ai décidé de tous les lire ! Pas forcément dans l'ordre puisque mes lectures précédentes m'ont montrées qu'on pouvait s'en dispenser sans pour autant se perdre.
Revoilà donc une enquête de ce drôle d'Erlendur ! La troisième en théorie. On retrouve le policier, toujours aussi solitaire, toujours en proie avec ses propres démons, et sa fille Eva Lind qui tente de se remettre d'une fausse couche et de sortir de la drogue. L'histoire se déroule à la manière d'un huis-clos : Erlendur ne quitte pratiquement pas l'hôtel où on a retrouvé un Père Noël assassiné, se cloître dans une chambre glaciale et reconstitue le puzzle...
Il y est question de prostitution de luxe, de perversion pédophile, de 45 tours rares et chers, et comme d'habitude, de solitude et de détresse. Celle d'Erlendur, de sa fille, de ce petit chanteur oublié, de cette femme biologiste trompée par son mari, de cette femme de ménage et de son frère drogué...
Un drôle de Noël islandais, sombre et triste, où le passé pèse, mais un polar passionnant encore !