Attention danger !
On ouvre un bouquin, et puis, on lit .....
Il ne se passe plus rien d'autres que ce qu'on imagine au travers des lignes d'Arnaldur!
Une histoire d'espionnage dans les années 70, l'Islande est le lieu où se déroule le match - Fisher (le challenger ) - Spassky (tenant du titre).
1972. « La guerre froide se joue à Reykjavik » titrent les journaux islandais. La petite capitale accueille en effet
le duel du siècle entre les titans des échecs: l'Américain
Bobby Fisher et le Soviétique Boris Spassky. La ville en effervescence assiste au déferlement d'étrangers attirés par l'événement, à commencer par les délégations officielles des deux champions."
Le pourquoi du comment de la bouche d'arnaldur :
"le"match du siècle", le championnat du monde d'échecs opposant
Bobby Fischer et Boris Spassky. C'est l'un des plus célèbres événements de l'histoire culturelle islandaise, et je me suis dit que ce serait passionnant d'en faire le décor de ce roman, qui interroge la destinée humaine durant la guerre froide, mais aussi le sens de ce duel aux échecs, le plus féroce et le plus épique qui ait jamais eu lieu. Car bien sûr ce championnat n'était pas qu'une question d'échecs, et s'inscrivait dans l'immense rivalité qui courait durant ces années-là entre l'Est et l'Ouest. "
On découvre les différents cinémas de Reykjavik.
La police d'Islande est représentée par le duo Marion Brem et son adjoint Albert.
Nous connaissions Marion Brem comme une vieille femme mourante, mentor d'Erlendur. Ici, en 1972, elle est jeune, vivante, droite et forte, intuitive et ses mystères vont petit à petit se dévoiler.
Marion est une rescapée de la tuberculose, maladie qui dans sa jeunesse a sévi durement en Islande, un petit tour sur les différentes façons de traiter la maladie a l'époque, plutôt glaçant.
" La tuberculose est sans aucun doute le plus grave problème de santé publique qui se soit posé en Islande au cours de la dernière génération." Dixit le Gouvernement islandais.
Aujourd'hui encore,
« Si en vous promenant en plein hiver à Reykjavik, vous apercevez devant la vitrine d'un magasin une poussette qui a l'air abandonnée, pas de panique », écrit Halla Porlaug Oskarsdottir dans Quartz. Les parents doivent être à l'intérieur en train de faire des courses. Une habitude qui remonte au début du XXe siècle quand une épidémie de tuberculose s'abattit sur l'île. Une façon comme une autre de lutter contre les espaces confinés !
Et puis l'enquête,
Cohérente, on est bien dans un roman policier et pas dans un roman d'espionnage.
Le côté le plus agréable est dans l'attachement que l'on ressent de plus en plus vis à vis du personnage principal, nous étions habitué a apprécié Erlendur, là nous découvrons un portrait de femme qui m'enthousiasme ah Marion !
Et puis le petit coucou final avec l'arrivée d'Erlendur.
Bien joué monsieur Arnaldur !