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sur 802 notes

L'année 1972. C'était le temps où un championnat du monde d'échecs passionnait les foules. Et pensez-donc, en pleine guerre froide, seulement dix ans après la crise des missiles de Cuba, le match oppose l'américain Bobby Fisher au russe Boris Spassky! L'évènement a lieu en terrain "neutre", à Reykjavik. Pas si neutre que ça d'ailleurs puisque l'armée américaine est présente sur le sol islandais et que le parti socialiste islandais a été longtemps inféodé à Moscou. C'est Josef qui dit : "Nous sommes sur une île perdue dans la mer loin au nord et nous sommes tout d'un coup le centre du monde". L'auteur nous plonge, tout le long du récit, dans l'atmosphère très étrange de ce célèbre match avec les caprices de Bobby Fisher, les changements soudains de lieux des rencontres, les exigences de Boris Spassky, et la paranoïa autour des espions soviétiques et américains opérant dans l'ombre à Reykjavik.
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La police islandaise assure la sécurité des joueurs. Mais pour le moment, elle a mieux à faire car un jeune spectateur, Ragnar, assistant à la projection de L'Homme Sauvage dans une salle de cinéma, a été retrouvé mort poignardé à la fin de la séance, après que tous les spectateurs aient quitté les lieux. Marion Briem de la Criminelle enquête. Ragnar enregistrait le film avec son petit magnétophone, est-ce la raison de son assassinat? Aurait-il enregistré, sans le vouloir, une conversation sensible? Il y avait une quinzaine de spectateurs à cette séance (sans compter les resquilleurs), l'assassin ne peut être que parmi eux. Mais retrouver ces spectateurs et recueillir leur témoignage, maintenant qu'ils ont tous quitté la salle n'est pas chose aisée. Surtout que ce crime s'est déroulé dans le noir et dans une salle presque vide. Personne parmi les spectateurs identifiés n'a rien vu, rien entendu, et pourtant un meurtre a eu lieu à quelques mètres d'eux.
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Comme nous rencontrons pour la première fois la commissaire Marion Briem, l'auteur s'attarde à nous la présenter et à évoquer ses moments douloureux où, enfant, elle a été soignée pour la tuberculose. Il parle aussi du secret entourant sa naissance et des relations difficiles avec son père. Heureusement, Marion a trouvé un ami, substitut de son père en quelque sorte, Athanasius, qui l'a soutenu lors de ses traitements pénibles en sanatorium.
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Au final, ce roman est un mélange réussi de tranches de vie très émouvantes, de politique fiction sur fond d'espionnage et d'enquête policière sortant totalement de l'ordinaire. le tout prenant place dans un moment historique : la rencontre d'échecs la plus médiatisée qui ait jamais eu lieu. Ceux qui n'ont pas suivi, comme moi, cet évènement à la télévision, jour après jour, du 11 juillet au 1er septembre 1972 ne peuvent pas comprendre l'engouement mondial pour ce championnat. Comparable maintenant à une coupe du monde de football.
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Marion est dans son bureau, son collègue habituel a quitté le service. On frappe à sa porte, un jeune homme (son nouveau collègue) se présente "Comment vous appelez-vous" demande Marion. "Erlendur répondit le jeune homme au visage triste. Je m'appelle Erlendur Sveinsson". C'est le début d'une autre histoire.
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Deuxième livre lu de cet auteur.
Le duel est le premier livre si on désire les lire dans l'ordre chronologique, mais pas le premier d'Indridason.
Dans ce tome, ce dernier se focalise sur Marion. Je ne sais pas s'il s'agit d'un personnage important, je m'en doute un peu pour avoir un tome consacré à sa personne, mais j'espère la retrouver dans les tomes suivants.

On la suit à travers une intrigue au temps de la guerre froide.
L'Islande est alors une zone stratégique entre l'ouest et l'est, sans oublier les Britanniques qui leur en veulent, car ils ne pourront plus pêcher la morue tranquillement si les Islandais étendent leur zone maritime.

Au milieu de tout ça, on découvre Ragnar froidement assassiné dans une salle de cinéma, on ignore pour quelle raison.
Nous allons donc suivre Marion et Albert dans leur enquête allant de rebondissement en rebondissement.
Véritable scénario d'espionnage.

En parallèle, nous découvrons l'enfance de Marion teintée par la tuberculose, une maladie qui a ravagé le pays autrefois...

Tout comme pour les fils de la poussière, je n'ai pas été captivée par l'ambiance islandaise. Ca ne prend pas avec cet auteur, je reste dans le genre policier et ne retrouve pas les sentiers humides et mystiques de mon voyage dans ces terres du grand Nord.

Je ne vais cependant pas m'arrêter là et continuer à lire cet auteur. En effet, j'aime bien ses personnages et j'ai envie de mieux les connaître.
En route donc pour le 3ème tome.
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Bon j'avais juré craché que je ne lirai plus ses polars, je me suis laissée tenter la dernière fois et j'ai été ravie alors ...me revoilà chez Indridason.
Plus d'Erlendur au programme, non mais son mentor, c'est une femme assez efficace, au çaractère bien prononcé : Marion Briem.
L'auteur nous fait faire un saut dans le passé jusqu'en 1972.
Je me suis bien amusée à la lecture de ce polar car cette période et le point central du roman, à savoir la rencontre au sommet entre Bobby Fishcher et le russe Boris Spassky est encore dans ma mémoire, je me souviens des images télé retransmettant les moments clés des rencontres de ce championnat.
Nous voilà donc à Reykjavik, ville sous haute surveillance, pensez elle conjugue à la fois les services secrets Russes et Américains et cela au temps de la guerre froide ou du moins encore bien tiède.

Y aurait-il un lien entre l'assassinat d'un homme dans un cinéma de Reykjavik, un homme, je devrais plutôt dire un jeune homme qui a la fâcheuse manie d'enregistrer tout et n'importe quoi. Tué de coups de couteau au coeur, il semblerait qu'il ait enregistré quelques paroles de trop pour son bien.
Fait divers sordide ou assassinat en lien avec des problèmes politiques ? La tâche de Marion Briem ne va pas être simple.
Est-ce que j'ai aimé ? et bien oui plutôt ! Certes ce n'est pas Erlendur mais Marion Briem a un charme bien a elle, d'abord on comprend immédiatement ce qui a pu la rapprocher d'Erlendur et en faire son mentor, c'est plutôt une discrète et pour lui arracher les mots de la bouche il faut se lever de bonne heure.
Il faut dire que son enfance l'a préparé à ça, elle a hanté les sanatoriums à l'âge où l'on joue à la marelle et ses souvenirs sont cuisants.
Le roman est habile, le personnage de Marion Briem est attachant et j'espère la retrouver aux côtés d'Erlendur dans une prochaine aventure, quant aux péripéties du championnat d'échecs c'est amusant comme tout de revivre ce moment.
Passionné ou non d'échec c'est un bon opus

Lien : http://asautsetagambades.hau..
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L'intrigue principale tourne autour du meurtre d'un jeune homme dans un cinéma, en marge d'un duel d'échec entre un joueur russe et un joueur américain... En pleine guerre froide, tout à fait ! Et le lecteur va rapidement comprendre que ce contexte politique n'est pas pour rien dans le crime commis. Pour qui, pourquoi ? Il faudra toutefois attendre la fin du roman pour que tous les fils se nouent.

Mais Indridason ne s'intéresse pas qu'à ce meurtre, loin de là, il fait aussi la part belle à son personnage principal, Marion Briem, dont le lecteur découvre la vie tout autant que l'enquête au fil des chapitres. Je ne suis plus très friande de ces romans qui s'intéressent trop à la vie personnelle des enquêteurs (sauf ceux de Connelly parce que j'aime Harry Bosch, et ceux de Rankin parce que j'aime Rebus, mais ça ne compte pas !). Toutefois, ce mode de narration a le mérite de nous faire découvrir un petit pan de la culture islandaise et des difficultés de santé que le pays a pu connaître avec une épidémie de tuberculose au début du 20e siècle. J'ai également trouvé intéressant la réflexion sous-jacente sur l'isolement de ce petit pays, et ses liens finalement étroits avec le Danemark.

Sans être le polar du siècle, le duel est un roman noir qui se laisse lire. Les fans apprécieront le clin d'oeil à la fin du roman !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Après "Etranges rivages", du même auteur, lu il y a quelques mois, j'étais un peu hésitante pour lire la suite. Ce livre là m'avait tellement plu ! J'avais peur d'être déçue. En lisant un résumé, j'ai appris que dans "Le Duel" le commissaire Erlendur n'apparaissait pas. Autant dire que j'ai lu ce livre en traînant des pieds.
Bonne suprise. Ce lire est à la hauteur du précédent !

Sur fond de guerre froide et de duel d'échec (fameuse rencontre Fischer - Spassky en 1972 à Reykjavik), Marion Briem (la future supérieure d'Erlendur) mène un enquête sur la mort d'un jeune homme inoffensif, poignardé dans un cinéma. Mais surtout Marion revit ses souvenirs d'enfance. Elle revit son propre duel contre la tuberculose quand elle était petite et que les antibiotiques n'existaient pas.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Marion qui est magnifique, attachant, plein de contradictions. Il apparaît par-ci par-là dans l'oeuvre d'Indridason mais dans cet opus on le découvre vraiment. L'enquête policière est du coup passée un peu au second plan pour moi, mais elle est bien menée. L'univers du jeu d'échec, les caprices de Fischer et la guerre froide rajoutent encore un peu de piment à l'histoire. Bref un bon roman, quand on le commence on ne peut pas le lâcher.

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Excellent roman policier, le duel peut être lu aussi bien par ceux qui n'ont jamais ouvert un polar d'Arnaldur Indriðason que par ses fans. Erlendur Sveinsson, son personnage récurrent, ne fait ici qu'un cameo , pour le fun, et ce roman se déroulant en pleine guerre froide est menée tambour battant par une enquêtrice, Marion Briem. Impossible donc d'être perdu par des allusions à d'autres romans ce qui permet de se concentrer sur celui-ci.
Alors que la ville est en effervescence, pour cause de coupe du monde d'échecs, ou le champion russe et son challenger américain rejouent sur l'échiquier la tension de la guerre froide, un jeune homme est poignardé dans un cinéma, pendant un western.
C'est ce meurtre que Marion et son coéquipier se mettent en tête de résoudre, allant de suspicions en fausses pistes, en bâtons dans les roues que certains semblent décidés à leur coller.
J'ai beaucoup aimé la pugnacité de Marion et aussi la façon dont elle s'accroche. le reste du monde et leurs pseudo-justifications, leurs micmacs, peu importe, elle veut la vérité pour ce gamin mort et pour les parents de celui-ci. le texte lui-même a une certaine beauté froide , quelque chose d'une mécanique de précision, et j'avoue que dès que je suis entrée dedans, j'ai été happé par le suspens. L'enquête en elle-même est entrecoupée du récit de la jeunesse de Marion , ce qui permet de comprendre bien mieux d'où lui vient son tempérament et sa manière de s'accrocher! La plongée dans les années guerre froide donne une saveur toute particulière à ce roman: très vite, on vire à la paranoïa et voit des espions et manipulateurs partout !
Un excellent polar, qui ne donne pas spécialement un portrait plein de compliments de l'espèce humaine, mais un excellent polar.
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Le duel d'Arnaldur Indridason est un roman sans le légendaire Erlendur mais très intéressant quand même !
On est en 1972, en Islande, en pleine guerre froide lors d'un championnat d'échecs entre Russes et Américains.
Au départ rien à voir avec le meurtre de ce jeune homme dans un cinéma mais en remontant bien des pistes, le commissaire Marion Briem va se rendre compte que finalement un lien est peut être possible.
L'auteur a une écriture fluide qui se lit aisément et vite. Vraiment un bon auteur !
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Attention danger !
On ouvre un bouquin, et puis, on lit .....
Il ne se passe plus rien d'autres que ce qu'on imagine au travers des lignes d'Arnaldur!
Une histoire d'espionnage dans les années 70, l'Islande est le lieu où se déroule le match - Fisher (le challenger ) - Spassky (tenant du titre).
1972. « La guerre froide se joue à Reykjavik » titrent les journaux islandais. La petite capitale accueille en effet le duel du siècle entre les titans des échecs: l'Américain Bobby Fisher et le Soviétique Boris Spassky. La ville en effervescence assiste au déferlement d'étrangers attirés par l'événement, à commencer par les délégations officielles des deux champions."

Le pourquoi du comment de la bouche d'arnaldur :
"le"match du siècle", le championnat du monde d'échecs opposant Bobby Fischer et Boris Spassky. C'est l'un des plus célèbres événements de l'histoire culturelle islandaise, et je me suis dit que ce serait passionnant d'en faire le décor de ce roman, qui interroge la destinée humaine durant la guerre froide, mais aussi le sens de ce duel aux échecs, le plus féroce et le plus épique qui ait jamais eu lieu. Car bien sûr ce championnat n'était pas qu'une question d'échecs, et s'inscrivait dans l'immense rivalité qui courait durant ces années-là entre l'Est et l'Ouest.  "

On découvre les différents cinémas de Reykjavik.
La police d'Islande est représentée par le duo Marion Brem et son adjoint Albert.
Nous connaissions Marion Brem comme une vieille femme mourante, mentor d'Erlendur. Ici, en 1972, elle est jeune, vivante, droite et forte, intuitive et ses mystères vont petit à petit se dévoiler.
Marion est une rescapée de la tuberculose, maladie qui dans sa jeunesse a sévi durement en Islande, un petit tour sur les différentes façons de traiter la maladie a l'époque, plutôt glaçant.
" La tuberculose est sans aucun doute le plus grave problème de santé publique qui se soit posé en Islande au cours de la dernière génération." Dixit le Gouvernement islandais.
Aujourd'hui encore,
« Si en vous promenant en plein hiver à Reykjavik, vous apercevez devant la vitrine d'un magasin une poussette qui a l'air abandonnée, pas de panique », écrit Halla Porlaug Oskarsdottir dans Quartz. Les parents doivent être à l'intérieur en train de faire des courses. Une habitude qui remonte au début du XXe siècle quand une épidémie de tuberculose s'abattit sur l'île. Une façon comme une autre de lutter contre les espaces confinés !

Et puis l'enquête,
Cohérente, on est bien dans un roman policier et pas dans un roman d'espionnage.
Le côté le plus agréable est dans l'attachement que l'on ressent de plus en plus vis à vis du personnage principal, nous étions habitué a apprécié Erlendur, là nous découvrons un portrait de femme qui m'enthousiasme ah Marion !
Et puis le petit coucou final avec l'arrivée d'Erlendur.
Bien joué monsieur Arnaldur !
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Nous sommes en Islande, dans les années '70, durant "l'événement " Spassky vs Fisher, donc les Américains vs les Soviétiques. En pleine guerre froide. Il est intéressant de voir que cette petite île, un peu figée dans le temps, devient le centre du monde, là où certains enjeux géopolitiques se joueront, enjeux qui nous échappent souvent. Intéressant aussi cet espionnage façon vielle école, sans toute cette technologie moderne.
L'excuse pour nous parler de tout ça: un adolescent sans histoire, est retrouvé mort dans un cinéma. Rapidement, l'enquête débordera le meurtre et nous révélera bien d'autres choses.
Et c'est aussi dans le Duel, que nous rencontrons, que nous découvrons Marion Briem qui deviendra le mentor d'Erlendur Sveinsson. Marion, personnage intrigant s'il en est un. Déjà le nom: peu courant en Islande, il est mixte. Garçon ou fille ? On remonte son enfance, on découvre ses origines, sa maladie mais toujours le doute : Gars ou fille ? Qui est vraiment Marion Briem ? Mystère ! Et, le Duel introduit aussi un jeune policier à la circulation : Erlendur !
Je crois, que cet Indradison est à lire ne serait-ce que pour le tour de force de l'auteur à nous faire douter de l'identité de ce/cette Marion Briem .
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Le premier rôle revient à la froide et androgyne Marion Briem, que l'on croyait sans âge et sans passions. Sa ville de Reykjavik est soudain le centre du monde. Théâtre du championnat du monde d'échecs entre l'Américain Bobby Fischer et le Russe Boris Spassky, la capitale est envahie d'officiels et de journalistes des deux camps. Dans cette agitation, Ragnar, adolescent un peu simple, est poignardé dans un cinéma, alors qu'il enregistrait la bande sonore du film… La jeune commissaire se fait les dents sur ce qui semble un crime gratuit.
C'est bien évidemment sur l'évocation de la jeunesse de Marion Briem qu'il faut s'attarder pour tenter de cerner ce personnage trouble et peu avenant. Outre la terrible maladie qui l'affecte, Marion est issu d'une liaison illégitime entre un père qui ne reconnaitra jamais l'enfant et une mère qui disparaîtra dans le naufrage d'un navire. Errant de sanatorium en sanatorium, sous la protection bienveillante du chauffeur de la famille paternelle, Marion Briem ne se remettra jamais de ce manque d'affection et ne sera donc jamais en mesure d'en prodiguer à qui que ce soi à l'exception de cette jeune fille rencontrée dans un sanatorium danois.
Son enquête avance à pas feutré, de fines ramifications s'établissent entre la rencontre mythique des deux géants des échecs et son enquête. Elle sait qu'elle évolue dans un monde politique aux enjeux complexes, mais elle n'hésite pas à remuer ciel et terre pour honorer la mémoire de ce jeune homme assassiné comme par hasard.
Dans ce roman, Indridason est très attaché à la psychologie des personnages et l'enquête passe vraiment au second plan. c'est dommage car le rythme est trop lent par rapport au nombre de page du livre.
Lien : http://jelisquoi.blogspot.fr..
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