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3,52

sur 810 notes
Décevant. Le style est plat à en mourir d'ennui (et ça ne semble pas dû à la traduction). l'enquête accumule les invraisemblances, les policiers tirant des conclusions - toujours justes - à partir de bouts d'indice (un paquet de cigarettes retrouvé dans la rue? Bien sûr, un espion russe faisait le guet à cet endroit!). Les rares bonnes idées (l'ambiguïté du personnage principal) sont totalement sous-exploitées.Bref, c'est paresseusement écrit et ça ne laisse pas un souvenir impérissable. Le dernier chapitre s'anime un peu, et fait regretter que le livre entier n'ait pas été de la même veine.
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Un jeune homme sans histoire, sans ami ni vie sociale, un peu simple, dirait-on, mais passionné de cinéma, se fait assassiner dans une salle obscure alors qu'il était occupé d'enregistrer la bande sonore du film. Marion, aidée de son collègue, André, mène l'enquête.

Malgré le talent connu de l'auteur, je n'ai pu mettre que 2 étoiles pour ce livre, qui m'a fort déçu. Je m'explique.

Pour celui qui est attiré par l'islande et plus particulièrement la ville de Reykjavik, ville où est né l'auteur, il en sera ravi. Il pourra même devenir guide touristique, tant les noms des rues, des places, des monuments, ou des quartiers y sont cités. Pour quelqu'un qui ne connaît pas, comme moi, ça peut sembler lourd, toute cette multitude de noms, d'ailleurs difficiles à prononcer. Et çà ne m'a rien appris sur l'histoire de la ville.

De plus, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup, beaucoup trop de détails qui n'apportent rien à l'enquête, ni à l'histoire.

J'ai également été un peu perturbée par tous les chemins vers lesquels l'enquête veut nous diriger, jusqu'à la corruption, aux intérêts internationaux, à la pêche à la morue ou aux harengs, je ne sais plus, aux anglais, aux russes, aux américains, en passant par le duel d'échecs de championnat du monde . Je suis sûre d'en avoir oublié.

Enfin, à l'histoire de la policière Marion, et de son enfance, lorsqu'elle était atteinte de tuberculose. Ses séjours dans les sanatoriums au milieu de tous ces enfants malheureux mais tellement courageux.
Non, vraiment, je me suis demandée, tout le long de ma lecture, où l'auteur voulait en venir avec cette histoire parallèle.
Pour nous faire découvrir en fin de compte que l'héroïne est homosexuelle ? Où est l'intérêt dans ce livre ? Cela n'a rien apporté à l'enquête policière, ou alors, je n'ai rien compris.
Non, je n'ai pas accroché et j'ai eu beaucoup de mal à le terminer.
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L'histoire se passe sur fond de guerre froide : un adolescent se fait assassiner dans un cinéma. Les deux choses n'ont, a priori, aucun rapport, a priori. C'est Marion Briem qui se colle à l'enquête.

Arnaldur Indridason a du talent pour nous mener par le bout du nez. A travers sa principale protagoniste, il nous balade des années 30 aux années 70, de l'Islande au Danemark, des sphères publiques de la guerre froide à laquelle se livraient russes et américains aux recoins des pensées et sentiments les plus intimes de Marion, de la grande Histoire aux "petites" histoires individuelles.

C'est écrit avec beaucoup de tranquillité. On avance doucement mais sans aucun doute, sûrement. On ne voit pas bien sur quoi tout cela va déboucher... jusqu'à ce que ça aboutisse finalement, à une espèce d'évidence. Et on se dit alors "mais bien sûr.."

Décidément, j'aime beaucoup cet auteur, j'y reviendrai.
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Un livre d'INDRIDASON, c'est comme une tranche de bon pain ou un verre de bon vin, pour les connaisseurs que je ne suis pas : c'est bon comme un morceau de vie ! Cela satisfait vue, odeur, papilles et ouïe.
Celui-ci est de la même veine…
On est bien transporté au coeur de l'année 72 au cours de ce championnat d'échec. L'intrigue est un crime avec, comme le dit l'auteur, « un squelette vivant ». La fissure du héros renforce le roman et l'accroche dans une solitude propre aux réflexions, interrogations et valeurs de toutes sortes. le lien avec ERLUNDER est découvert plus tard, mais, chut, ne révélons rien ! La société décrite à un moment marquant de son évolution.
Tout est là…
Du bon pain, vous dis-je, croustillant à souhait …..Bonne lecture à tous !
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L'auteur est un homme qui fait parler la narratrice, étonnant échange de personnalités ! le suspens tient le lecteur en haleine grâce, notamment, aux habiles flash-back. Ecrit au début des années quatre-vingt-dix, le livre porte les stigmates de la religion soixante-huitarde, notamment dans la pseudo rébellion anarchiste de la petite bourgeoise qui nous bassine un peu avec ses problèmes et ses états d'âmes d'adolescent attardé. A trente-cinq ans il est temps de passer à autre chose. Belle lecture malgré tout, en dépit du prurit qui saisit parfois.
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Je suis toujours aussi admiratif de cet auteur... Dans ce roman, on retrouve Marion Briem (Mentor d' Erlendur), nous sommes en 1972 avec une ambiance d'époque (enjeu géopolitique majeur avec le championnat du monde d'échec). On y retrouve cette atmosphère islandaise si particulière, l' enquête est soigneuse et fouillée. Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Marion... (Sa vie, ses antécédents, sa famille...) Bref, c'est vraiment un excellent roman!
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On se retrouve bien avant l'époque du commissaire Erlendur puisque nous voilà en présence de Marion Briem, celle avec qui Erlendur a travaillé dans ses débuts dans la police criminelle. de l'histoire du meurtre incompréhensible d'un jeune homme dans un cinéma, on passe, au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, d'un roman policier à un roman d'espionnage qui nous replonge dans la guerre froide. L'Islande, île perdue au milieu de l'océan était un enjeu important pour les russes comme pour les américains. C'est d'ailleurs là que se joue une partie d'échecs mémorable entre deux champions, l'un américain, l'autre russe.
En parallèle à cette histoire, on assiste à la jeunesse de Marion, de son enfance et de sa lutte contre la tuberculose.
Un livre très intéressant à plusieurs niveaux. J'avais peur de me retrouver dans un spin-off de plus, comme dans le roman où Sigurdur Oli, peu convaincant prenait la place d'Erlendur.
Mais bien au contraire, la complexité du personnage de Marion, les ramifications de l'histoire, le passé de Marion et son aventure avec K rendent l'ensemble riche et cohérent. et pour une fois dans un roman d'Indridasson, les conditions climatiques ne sont pas hostiles.
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Un peu déçue par ce roman. D'une part car le personnage principal, Marion Briem (qui deviendra plus tard le mentor d'Erlendur) ne m'a pas plus emballée que ça. Malgré son histoire bien décrite, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. D'autre part, le contexte de la guerre froide m'a laissée complètement indifférente. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, même si, comme presque toujours avec cet auteur, les événements tragiques ne sont pas liés au contexte, mais aux histoires personnelles et au passé des protagonistes. Pas le meilleur selon moi, mais il peut être découvert indépendamment des autres romans de cet auteur. Une belle approche de l'auteur, ce roman est fidèle à son style.
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Un meurtre étrange (ne le sont-ils pas tous ?) à élucider pour Marion Briem, commissaire de police à Reykjavik (et mentor d'Arlendur), sur fond de match entre Fisher et Kasparov pour le titre de Champion du monde des échecs (et donc de guerre froide). Pas très passionnant mais l'intérêt pour le lecteur réside surtout dans la question de connaitre le genre de Mario Briem. A noter qu'Eric Boury, e le traducteur, a fait des miracles au niveau des pronoms personnels, ce qui n'est pas le cas du rédacteur (de la rédactrice) de la quatrième de couverture qui a choisi son camp ! Comme si Arnaldur Indridason avait décidé avec pas mal d'années d'avance de se lancer dans le débat sur la théorie du genre ! Amusant.
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Celui ci ne m'a pas emporté
D'abord Erlendur n'y est pas .....il arrive sur les dernières lignes
C'est son amie Marion Briem qui enquête
Et puis l'histoire de ces "espions " sur fond de duel d'échecs entre américains et soviétiques .....mouais.....pas ma tasse de thé
Il me manquait quelque chose dans tout ça
Comme quoi je n'adhère pas à tous les bouquins d'Indridason.....

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