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3,51

sur 804 notes
L'auteur est un homme qui fait parler la narratrice, étonnant échange de personnalités ! le suspens tient le lecteur en haleine grâce, notamment, aux habiles flash-back. Ecrit au début des années quatre-vingt-dix, le livre porte les stigmates de la religion soixante-huitarde, notamment dans la pseudo rébellion anarchiste de la petite bourgeoise qui nous bassine un peu avec ses problèmes et ses états d'âmes d'adolescent attardé. A trente-cinq ans il est temps de passer à autre chose. Belle lecture malgré tout, en dépit du prurit qui saisit parfois.
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un polar inspire d'un match d'echec legendaire qui a reelement eu lieu: tout le genie de l'auteur a ete ici de recreer autour de cet evenement un vrai suspense et un bon livre policier: le livre en effet est excellent et se devore sans moderation: une vraie belle histoire !
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Au départ je m'attendais à de nouvelles aventures du commissaire Erlandur, mais non, ce sont celles de Marion Briem, l'ancien chef de notre cher commissaire.
A l'image des autres livres d'Indridason, on apprend beaucoup de choses sur l'Islande, comme le conflit économique qui l'ont opposé à l'Angleterre avec ce qu'on nomme la Guerre de la morue, mais aussi les questions sanitaires avec la véritable pandémie de tuberculose.
Été 1972, un adolescent est retrouvé mort, poignardé dans un cinéma. Les choses se corsent pour la commissaire Marion Briem, car se déroule au même moment le championnat mondial d'échecs. Rappelons nous que nous sommes en pleine guerre froide, et la rencontre entre l'Américain Fischer et le Russe Spassky, apparaît comme un événement majeur; un rapprochement entre l'est et l'ouest, ou un duel entre les deux superpuissances ?
L'histoire est entrecoupée de flash-back poignants sur l'enfance malheureuse de Marion Briem, enchaînant les séjours dans des sanatoriums, recevant des traitements durs pour vaincre la maladie. Ces passages sont importants pour qui veut comprendre le comportement et le caractère de cette commissaire.
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Ce récit se déroule pendant un évènement qui me passionna en son temps : le match Spassky/Fischer à Reykjavik (je « poussais un peu le bois » en ce temps là ) sur fond de guerre froide. Un meurtre est commis sur un individu a priori inoffensif . Marion Briem qui sera la formatrice et l'inspiratrice d'Erlendur (qui apparaît dans les dernières lignes) , aura du mal à dévoiler l'arrière plan de cet assassinat qui a bien à voir avec le grand spectacle médiatique en cours et ses arrière-plans géopolitiques. Encore une fois j'admire la maîtrise dans l'analyse des caractères et la capacité à construire l' histoire personnelle des personnages .
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L'intrigue principale tourne autour du meurtre d'un jeune homme dans un cinéma, en marge d'un duel d'échec entre un joueur russe et un joueur américain... En pleine guerre froide, tout à fait ! Et le lecteur va rapidement comprendre que ce contexte politique n'est pas pour rien dans le crime commis. Pour qui, pourquoi ? Il faudra toutefois attendre la fin du roman pour que tous les fils se nouent.

Mais Indridason ne s'intéresse pas qu'à ce meurtre, loin de là, il fait aussi la part belle à son personnage principal, Marion Briem, dont le lecteur découvre la vie tout autant que l'enquête au fil des chapitres. Je ne suis plus très friande de ces romans qui s'intéressent trop à la vie personnelle des enquêteurs (sauf ceux de Connelly parce que j'aime Harry Bosch, et ceux de Rankin parce que j'aime Rebus, mais ça ne compte pas !). Toutefois, ce mode de narration a le mérite de nous faire découvrir un petit pan de la culture islandaise et des difficultés de santé que le pays a pu connaître avec une épidémie de tuberculose au début du 20e siècle. J'ai également trouvé intéressant la réflexion sous-jacente sur l'isolement de ce petit pays, et ses liens finalement étroits avec le Danemark.

Sans être le polar du siècle, le duel est un roman noir qui se laisse lire. Les fans apprécieront le clin d'oeil à la fin du roman !
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Je suis toujours aussi admiratif de cet auteur... Dans ce roman, on retrouve Marion Briem (Mentor d' Erlendur), nous sommes en 1972 avec une ambiance d'époque (enjeu géopolitique majeur avec le championnat du monde d'échec). On y retrouve cette atmosphère islandaise si particulière, l' enquête est soigneuse et fouillée. Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié le personnage de Marion... (Sa vie, ses antécédents, sa famille...) Bref, c'est vraiment un excellent roman!
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Une intrigue un peu linéaire, mais qui prend un coup d'accélérateur vers la fin de l'ouvrage. Un style un peu "passe partout", avec des descriptions assez pauvres, ne permettant pas vraiment de s'imaginer l'Islande et ses paysages. Un moment sublime, quand l'auteur décrit les derniers instants de Athanasius.
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On se retrouve bien avant l'époque du commissaire Erlendur puisque nous voilà en présence de Marion Briem, celle avec qui Erlendur a travaillé dans ses débuts dans la police criminelle. de l'histoire du meurtre incompréhensible d'un jeune homme dans un cinéma, on passe, au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, d'un roman policier à un roman d'espionnage qui nous replonge dans la guerre froide. L'Islande, île perdue au milieu de l'océan était un enjeu important pour les russes comme pour les américains. C'est d'ailleurs là que se joue une partie d'échecs mémorable entre deux champions, l'un américain, l'autre russe.
En parallèle à cette histoire, on assiste à la jeunesse de Marion, de son enfance et de sa lutte contre la tuberculose.
Un livre très intéressant à plusieurs niveaux. J'avais peur de me retrouver dans un spin-off de plus, comme dans le roman où Sigurdur Oli, peu convaincant prenait la place d'Erlendur.
Mais bien au contraire, la complexité du personnage de Marion, les ramifications de l'histoire, le passé de Marion et son aventure avec K rendent l'ensemble riche et cohérent. et pour une fois dans un roman d'Indridasson, les conditions climatiques ne sont pas hostiles.
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Indridason est indissociable d'Erlendur.
Que je croyais-je, tendre naïveté.
Alors que ce futur commissaire emblématique n'était encore qu'un agent de la circulation en culotte courte, son mentor officiait déjà et de fort belle manière.
Marion Briem, qu'elle s'appelle, et le moins qu'on puisse dire, c'est que dans son taf, elle...briem de mille feux. Désolé...

Contexte, été 72, Islande, la guerre froide bat son plein.
Reykjavik allait être le terrain de jeu de deux superpuissances qui s'affronteraient par échiquier interposé.
A ma gauche, Fisher, l'américain arrogant sacré roi de la déstabilisation.
A ma droite, Spassky, le russe flegmatique sûr de sa force et donc de l'issue de ce match.
Quel rapport avec le meurtre de ce gamin légèrement attardé retrouvé sans vie lors d'une séance de cinoche mémorable, de par le triste fait.
Aucun, m'arguerez-vous, et pourtant...

Point d'Erlendur, soit, mais un duel au sommet.
Celui, neuronal, de tous ces flics à la ramasse vs une réflexion paroxystique de nos deux joueurs d'échec, emblèmes assumés de tout un peuple.
L'un des deux récits aurait facilement pu phagocyter l'autre.
Il n'en est rien.
Ils apparaissent tous deux comme le parfait complément d'une histoire habilement maîtrisée décrivant la réalité d'une époque aujourd'hui révolue, encore que.
Celle d'une Islande en pleine mutation sociétale et d'un monde, de façon plus globale, au bord d'un possible chaos.
Que tous ceux que les échecs gonflent au plus haut point se rassurent, ici point de cours magistral mais l'illustration symbolique d'un antagonisme incroyablement conflictuel.

Thriller racé sur fond d'échiquier politique, ce Duel fait mat en trois coups.
En même temps, avec une ouverture en défense Sicilienne et un gambit du roi en e4 e5, difficile de couler une partie, enfin crois-je...
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Un peu déçue par ce roman. D'une part car le personnage principal, Marion Briem (qui deviendra plus tard le mentor d'Erlendur) ne m'a pas plus emballée que ça. Malgré son histoire bien décrite, je n'ai pas réussi à m'attacher à elle. D'autre part, le contexte de la guerre froide m'a laissée complètement indifférente. J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, même si, comme presque toujours avec cet auteur, les événements tragiques ne sont pas liés au contexte, mais aux histoires personnelles et au passé des protagonistes. Pas le meilleur selon moi, mais il peut être découvert indépendamment des autres romans de cet auteur. Une belle approche de l'auteur, ce roman est fidèle à son style.
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