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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un couple d'amoureux trouve refuge dans un cimetière pour héberger leurs amours clandestines. La jeune femme découvre le corps d'une junkie déposé sur la tombe du très célèbre Jon Sigurdsson héros de l'indépendance islandaise. le commissaire Erlendur et son co-équipier Sigurdur Oli vont suivre la piste des fjords de l'Ouest d'où le grand homme était natif. On découvre à cette occasion la situation déplorable des petits pêcheurs qui se retrouvent au chômage et sont obligés d'émigrer vers la capitale à cause de la modification des quotas de pêche. Cela donne beaucoup d'informations qui ne sont pas forcément utile à l'intrigue mais nous font nous questionner sur les dessous sombres de cette société islandaise dite « parfaite ». Ils partent de presque rien pas de nom, pas de motif mais peut-être un témoin. Au même moment un des suspects, proxénète et trafiquant de drogue est enlevé juste après son interrogatoire. La tension monte et prend une ampleur dans ce pays où le calme règne la plus part du temps. Indridason , comme toujours sait parfaitement nous montrer l'envers de la carte postale Islandaise, en se focalisant sur les marginaux de la société, jusqu'où peuvent aller les gens pour gagner leur vie. Une enquête menée avec brio et qui tient bien la route tout en restant très minimaliste au final. On s'attache rapidement aux différents personnages mais je dois dire que le duo d'enquêteurs est un précieux atout. Il y a un côté très humain et beaucoup de tendresse dans les rapports complexes qu'entretient Erlendur avec ses enfants ou encore son collègue. Dommage que dans cette histoire, il n'y ait pas eu de surprise car, j'avais pressenti le coupable assez tôt dans le récit. Cependant cela n'enlève rien aux qualités narratives de l'auteur qui nous fait entrer dans l'ambiance et la culture islandaise comme personne. Bonne lecture.
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Les roses de la nuit d'Arnaldur Indridason, présentation
Deus jeunes gens sortent ensemble. Ils découvrent le cadavre d'une jeune fille dans un cimetière, déposé aux pieds de la statue du héraut de l'indépendance d'Islande.

Erlendur, la cinquantaine, est réveillé en pleine nuit. Il souffre d'insomnie car le soleil ne se couche jamais.

Avec ce cadavre et le passé de sa fille, Erlendur prend des renseignements auprès d'elle.

Avis Les roses de la nuit d'Arnaldur Indridason
#Erlendur5


Une jeune fille est retrouvée morte au pied de la statue du héraut de l'Indépendance de l'Islande. Il n'y a pas de témoins, sauf une jeune femme qui souhaitait faire l'amour dans un cimetière et qui voit une ombre disparaître. Cette jeune fille morte était droguée. Outre le caractère criminel, Erlendur pense qu'il y a un lien entre l'assassinat et le héraut de l'Indépendance. Mais ce ne sont que des suppositions et il emmènera avec lui Oli pour enquêter dans les fjords de l'Ouest.


Il s'avère que Birta était droguée et qu'elle vendait son corps pour payer ses doses. La police va vite trouver celui qui est derrière tout ça, mais tout d'un coup il disparait. Erlendur, grâce à un appel téléphonique, est lancé sur des pistes.


Etant donné qu'Erlendur a renoué avec ses enfants, il pourra obtenir des renseignements auprès de sa fille. Mais ce ne sont que des conjonctures et tant qu'ils n'ont pas de preuves réelles, ils ne pourront arrêter personne.


Un cinquième tome et donc il a fallu attendre 5 tomes pour que j'apprécie réellement les aventures d'Erlendur. Ce tome est beaucoup plus personnel et s'attache aux relations d'Erlendur avec son coéquipier et son équipe, ses enfants. Il est donc beaucoup plus dévoilé. Les relations entre les deux équipiers sont agréables à lire. Ils se complètent et même s'ils acceptent peu les critiques, l'un envers l'autre, j'ai trouvé du respect dans leurs relations et également une forme d'amitié, même si c'est un bien grand mot. Ils ont appris à se connaître. Erlendur a très vite compris qu'Oli est tombé amoureux du seul témoin de l'affaire. Et il rappelle bien à Oli qu'il y a un conflit d'intérêt. Erlendur ne cherche plus l'amour, ne cherche plus les relations avec les femmes, mais Oli est jeune et il éprouve le besoin de ne plus papillonner à droite et à gauche. Il a besoin, maintenant, de stabilité.


Indridason offre un roman politique, comme à chaque fois où il détaille ce qui ne va pas en Islande. Ici, ce sont ceux qui ont acheté les quotas de pêche, ceux qui se sont enrichis et ceux qui n'ont plus rien. Ces derniers doivent quitter ces endroits, maintenant désolés et déménager vers la plus grande ville d'Islande où ils pourront trouver à se loger, dans des endroits qui se construisent de plus en plus, où il pourront faire des achats. Ces marchés de la construction sont également détenus par ceux qui les ont expropriés. Est-ce pour les besoins du roman ou la réalité ? Il n'y a peu de crimes en Islande. La police n'est pas franchement formée à élucider des crimes, mais ili faut la ténacité d'un Erlendur et ses questionnements et également la formation américaine d'Oli, pour que l'un et l'autre mettent tout en commun.

La drogue et la prostitution constituent un bon marché en Islande. Les jeunes femmes sont obligées de se prostituer afin de se payer leurs doses. Elles trouvent des souteneurs qui profitent d'elles, qui les envoient voir des hommes aux moeurs dissolues, qui leur proposent des actes contre nature, qui les frappent. C'est un monde de réelle violence pour ces jeunes filles qui perdent tout. En plus, ce tome 5, écrit il y a de nombreuses années, évoque le sida et sa transmission lorsque les drogués se piquent ou lors des relations sexuelles. Un système de vengeance pour certains.

Le roman évoques les relations amicales et montre qu'il est impossible de sauver une personne lorsqu'elle a décidé de se détruire et que la mort se profile.

Pas un coup de coeur mais cela y ressemble. Il me reste 10 tomes à lire.

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Une lente plongée dans la nuit islandaise des magouilles, de la désertification rurale et de la déchéance humaine. Vu ainsi, c'est noir. Pas que ! C'est aussi une enquête passionnante, qui prend de la vitesse dans la deuxième moitié. Arnaldur Indridason joue avec nos nerfs en un crescendo totalement maîtrisé.
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C'était la seule enquête d'Erlendur qui n'avait pas encore été traduite ! Les éditions Métailié ne pouvaient pas nous priver plus longtemps du retour du policier islandais même si c'est un peu étrange de le retrouver rajeuni et aux prises avec une vie privée très compliquée, entre son ex-femme qui le hait, sa fille qui se pique et son fils qui boit. La vie est dure pour Erlendur ! Les roses de la nuit a été publié en 1998 en Islande, juste avant La cité des jarres, son chef d'oeuvre, qui a marqué sa consécration internationale, et s'il ne se situe pas à ce niveau, n'en reste pas moins un excellent polar qui en dit long sur les préoccupations (obsessions) du romancier de Reykjavik. Au-delà d'une enquête qui ménage habilement le suspense, le caractère social du livre constitue son premier attrait, dans un pays en voie de perdre son identité ancestrale, dans une américanisation à marches forcées. Les campagnes se vident, les quotas de pêche sont vendus aux plus offrants, la corruption s'installe, la criminalité augmente ... Dans cette nouvelle Islande qui en oublie les fondements de sa culture, Erlendur représente la voix nostalgique et passéiste d'un auteur qui a des choses à dire sur l'évolution de la société. le style d'Indridason est plus agressif qu'à l'accoutumée, ou n'est-ce qu'une impression ?, plus crû aussi, teinté parfois d'humour. Ces dernières retrouvailles avec Erlendur, puisque Indridason est passé à autre chose, sont en tous cas un vrai bonheur de lecture.

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Aaaah Quel bonheur de relire une enquête d'Erlandur ! C'est une série que je lis dans le désordre parce que c'est comme ça 😆.

Les roses de la nuit est un policier noir. L'histoire débute avec la découverte du corps d'une prostituée dans un cimetière. L'enquête va mener Erlandur et son équipe sur les traces de promoteurs immobiliers véreux et de quotas de pêches qui ont menés certains villages islandais à leur perte.

L'enquête est toujours bien menée, tout à fait dans le style nordique et ici, sans grand twist , juste un polar dont on a envie de connaître le dénouement.

J'aime encore bien ce style de roman où il n'y a rien d'extraordinaire dans les faits (et ce n'est pas péjoratif), juste un événement et ensuite, l'enquête, sans prise de tête.

Et puis, je dois que la dernière ligne m'a fait sourire parce que finalement, la théorie… mais je vous laisse le découvrir ;)


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Parler des fjords de l'ouest est une chose, localiser le village de naissance de Jon Sigurdsson, Hrafnseyri en est une autre, visualiser sur une carte ces emplacements et chercher les routes les desservant encore une autre !
Ces fjords de l'ouest délaissés par les circuits touristiques, nous ne pouvons que les imaginer, peu de choses nous parviennent de ces coins reculés où la désertification règne depuis que le rachat des quotas de pêche vident la région de ces emplois.
La présence dans l'intrigue de Jon Sigurdsson (1), considéré par les islandais comme "le Président", hommage supplémentaire rendu par l'auteur (historien renommé) car le 17 juin, date de son anniversaire, a été choisi par les Islandais pour la fondation de la république en 1944. Depuis, cette date est celle de la fête nationale islandaise.
Ce livre que nous découvrons que bien après sa sortie .. deuxième enquête d'Erlendur ... ne gêne pas trop notre connaissance du personnage devenu mythique des enquêtes mais nous apprend un peu plus de choses sur l'individu Erlendur ... Lillibob ... comme c'est mignon


(1) Me jesaistout :
Jón Sigurðsson , né le 17 juin 1811 à Hrafnseyri et mort le 7 décembre 1879 à Copenhague, est un historien et homme politique islandais du XIXe siècle, chef de file du mouvement pacifiste pour l'indépendance de l'Islande, alors rattachée au royaume du Danemark. Il était un fervent républicain. Il se rend à Copenhague en 1833 pour y aller étudier la grammaire et l'histoire.
Après ses études, Jón commença à travailler à la Arnamagnæan Collection, où se trouvaient les manuscrits des sagas islandaises. Il devint rapidement un expert de ces sagas et de l'histoire de l'Islande. Mais, il n'obtient jamais un diplôme de l'université, car la politique islandaise occupait tout son temps.
Jón revient en Islande pour la première fois depuis 1833 pour siéger à l'Althing, le Parlement de l'Islande, qui vient d'être restauré.
Il est à l'Althing en 1844 comme député pour le comté d'Isafjördru. Il parviendra à conserver ce siège durant toute sa vie bien qu'il ne soit pas venu à toutes les sessions de l'Althing. À vrai dire, il viendra à treize des dix-sept sessions qui se tiendront durant sa vie. Il se rend également au Pjódfundur en 1851 (Grand rassemblement national).
Là il guide les Islandais dans leur résistance à l'adoption de la constitution danoise de 1849. La Constitution ne sera jamais formellement adoptée en Islande, et après des années de lutte, le gouvernement danois octroya à l'Islande, en 1874, une constitution limitée, lui garantissant une large autonomie dans les affaires intérieures.
Le moyen de communication avec la nation islandaise choisi par Jón Sigurðsson est la publication d'un magazine annuel appelé Ny félagsrit (Écritures de la Nouvelle association). Ce magazine est édité presque chaque année de 1841 à 1873 et Jón en est toujours le principal contributeur et soutien financier.
Le domicile de Jón et Ingibjörg à Copenhague devient un point de ralliement pour tous les Islandais de la ville. Ils n'ont aucun enfant excepté un fils adoptif, le neveu de Jón. C'est pourquoi un contemporain fit remarquer que « tous les Islandais étaient leurs enfants ».
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Un crime, le cadavre d'une toute jeune inconnue que l'on dépose sur la tombe d'un homme célèbre dans un cimetière. La jeune femme assassinée est une toute jeune fille elle a 16 ans droguée, prostituée, elle a été battue.
L'enquête va démarrer avec rien, impossible d'identifier la jeune fille. Erlendur, héros récurent d'Indridason, va se pencher sur la vie du mort sur la tombe duquel la victime a été déposée. Son équipe devra explorer le monde sombre de la prostitution, du trafic de drogue, de la corruption, des magouilles immobilières. le monde où tout est fait pour que certains s'enrichissent aux dépens des plus faibles et des plus vulnérables.
La lecture est prenante, agréable, on est pris dans les filets. Nous suivons pas à pas les enquêteurs. Tous les éléments de l'enquête nous sont donnés au fur et à mesure. Nous sommes baignés dans l'atmosphère sombre de ce pays de pêcheurs. Une bonne lecture.
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Voilà le dernier livre que j'ai lu pour l'année 2020 ! C'est le deuxième livre d'un auteur islandais que j'aime beaucoup, et qui a été publié bien longtemps après les autres, quand il est devenu une référence du polar nordique. Ecrit en 1998, ce n'est qu'en 2018 soit vingt ans plus tard qu'il est publié et traduit en français. le style de l'auteur est donc différent de ses autres livres, moins élaboré et plus simpliste. Mais c'est toujours un plaisir d'avoir une enquête de l'inspecteur Erlendur Sveinsson !
Un beau jour d'été islandais (et donc de soleil de minuit), un couple qui avait la bonne idée d'avoir des relations sexuelles dans un cimetière découvre le cadavre d'une fille étendu sur la tombe de Jon Sigurdsson, le héros de l'indépendance de l'Islande ! Erlendur, l'inspecteur bougon et acariâtre aux problèmes relationnels chroniques (en particulier avec ses deux enfants qui ont mal tourné) et son jeune collègue formé aux Etats-Unis Sigurdur Oli, vont enquêter sur ce meurtre qui va les mener au coeur du milieu de la drogue islandais.
Comme toujours avec cet auteur, c'est une enquête très bien ficelée mais, surtout, avec des personnages vraiment attachants au-delà de l'intrigue (qui, en elle-même, est finalement assez bâteau). Pas de référence cette fois-ci au passé d'Erlendur et à la disparition de son frère, mais on en apprend plus sur ses relations compliquées avec ses enfants et son ex-femme, ainsi que sur la personnalité de son collègue Sigurdur Oli.
Ce n'est pas forcément le meilleur de la série, mais c'est une lecture qui passe comme une lettre à la poste.
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Avec Indridason, nous ne sommes jamais vraiment déçus, il y a toujours cette atmosphère si particulière propre à son pays d'origine, son inspecteur neurasthénique et une thématique, à chaque livre, différente, ici, la drogue, les affaires de moeurs et la prévarication. Pour un peu, à certains moments de l'enquête, on se serait cru dans une république bananière, sous le cercle polaire. le grand intérêt des polars islandais est l'évidente tranquillité du pays et le contraste avec le milieu "interlope", drogue, prostitution et vol. le marché islandais de la drogue est reconnu comme limité, d'où l'impossibilité pour un "caïd" de ne vivre que de ça, la nécessité de diversifier ses activités, l'impossibilité de partager ledit marché sur lequel on retrouve les mêmes consommateurs(rices). Cette limite démographique facilite grandement les enquêtes, l'intrigue en est simplifié et permet à l'auteur de dévier de temps à autre vers l'approfondissement de traits de caractère des protagonistes, Erlendur en tête et sa vie privée désastreuse, parfaitement intégré à son mode de fonctionnement revêche, ses jugements à l'emporte-pièce sur la décadence de son pays natal, envahi par les influences néfastes des Américains, à l'opposé de son acolyte, américanophile et...jeune. Je me demande quelle est la part autobiographique dans les opinions affirmées ici avec force par l'inspecteur. le roman date de 1998, récemment traduit, le deuxième de la série avec Erlendur. Les suivants seront plus sophistiqués, les jalons sont posés avec moins de temps morts et de digressions.
A lire, moment de détente.
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Arnaldur Indridason arrive à créer une histoire policière dans l'ambiance de l'Islande. On voit la vie difficile des gens, le chômage, les dérives de ceux qui jouent avec l'argent et les personnes, la prostitution pour certains en conséquence et cette indifférence générale. Ce n'est jamais gai, mais la peinture sociale sur fond de meurtre est bien rendue. On a l'impression d'y être. Bon livre de vacances
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