C'est avec un plaisir non feint que j'ai retrouvé l'intrépide et déterminée Mademoiselle Bertin, quelques temps après la fin du premier tome.
Rose a pris ses marques dans son nouveau travail au Trait Galant et en est devenu la meilleure couturière.
Toujours prête à devenir la meilleure couturière de la capitale française, Rose ne flanche pas lorsque sa patronne lui annonce que c'est elle qui a été choisie pour confectionner la robe de mariée d'un mariage royal !
Seulement, le marié mérite toute sa sale réputation et après avoir déployé tout son charme, fait des avances à Rose, qui les repousse fermement.
C'est après coup que Rose va se rendre compte de comment la société fonctionne... Car elle va vite comprendre que pour avoir refusé de se donner à lui, le duc de Chartres va lui rendre la vie impossible en l'empêchant de trouver de la soie pour confectionner la tenue de sa fiancée.
Rose va courir dans toutes les boutiques de Paris, pour se voir poliment mais inlassablement refuser la vente de soieries. La jeune femme comprend vite l'étendue du problème et de ses conséquences...
Mais c'est sans compter sur son caractère plein de ressources. Grâce à Léonard, son ami coiffeur virtuose, Rose a appris à demander de l'aide et va faire passer une audacieuse missive à l'ancienne Bécu, désormais favorite du roi Louis XV.
Grâce à son pari risqué mais réussi, Rose finira donc par créer la tenue, clouer le bec au duc de Chartres et surtout à ravir la mariée.
Car si Rose brûlait d'envie de donner une leçon à l'intouchable duc, elle avait également à coeur de rendre heureuse Mademoiselle de Penthièvre, la malheureuse future duchesse de Chartres. Véritable souffre-douleur de son futur mari, la jeune femme se culpabilise en plus à cause de sa situation familiale. Sensible à sa souffrance, Rose avait donc décidé de lui donner du bonheur pour qu'elle se trouve belle et se sente bien dans sa robe de mariée.
Combo gagnant à la fin de ce tome, qui m'a donné plus de plaisir que le précédent, peut-être car le thème me touche plus en tant que femme.
Alors ce n'est certes pas très réaliste car on sait bien comment était la société à l'époque, mais on se dit pourquoi pas, après tout, et que c'est jouissifs de voir cette saleté remise à sa place et cette pauvre jeune femme reprendre vie dans sa sublime robe.
Le personnage de Rose continue de se développer de façon satisfaisante, et ceux qui gravitent autour d'elle aussi. Vivement la suite avec l'arrivée prochaine de
Marie-Antoinette en France !