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Le léopard des Batignolles… Ou le bouquin trouvé lors d'une descente à Emmaüs… j'ai pris la pile 10/18 grands détectives (y sont pas cher).

Pitch :
- Houla, elle a un gros soupir… Heu ça va ? c'est si dur que ça de faire le pitch de ce livre ?
- Ouais… ou non… ou je sais pas comment tourner le truc…

Bon… Paris 1883… des émeutes d'étudiants (qui finissent dans le sang.. oh comme c'est étrange, ça on peut pas dire que ça a beaucoup changé)… des meurtres… des messages louches… La police fait pas grand-chose, est un peu perdue. Victor Legris non plus, il a promis à sa dulciné. Joseph par contre oui va fourrer son tarin là où y faudrait pas et soulever le lièvre. Nori part à la chasse d'un manuscrit volé …

Y en a une ou un qu'y a dit que Paris sera toujours Paris… je suis pas sûre sûre de ça… Parce que faut le faire pour une Parisienne (ex je l'admets) vivant jadis pas loin des Batignolles, bin j'ai rien reconnu… ok ça date d'un autre temps, mais franchement ça aurait pu s'appeler le léopard de pétaouchnock, ou d'ailleurs.. bref. Ou alors je ne connais pas si bien le quartier… possible. Re bref.

Je suis ultra mitigée…
Déjà faut savoir que c'est pas mon premier Victor Legris, non j'en ai d'autres au compteur (certes c'était y a longtemps). Et pourtant je me suis trouvée complètement perdue. Tous les perso se mélangeaient, qui était qui ? qui était la bonne femme de qui ? qui était le père/la mère de qui ? j'ai pédalé dans la semoule un bon moment, avant que toutes et tous se mettent bien en place.

Ensuite c'est bien beau l'argot… Nan j'aime l'argot… mais autrices si vous nous mettez de l'argot ça serait sympa qu'on ait un peu de traduction, parce que le nombre de fois où j'ai strictement rien pané et bin elles sont nombreuses, très nombreuses, trop nombreuses. Et ça j'aime pas.
Et j'essaie d'imaginer des jeunes gens lire ce livre, mais pas une chance qu'il y comprennent quelque chose. Et je ne suis pas une mathusalem non plus (pas encore). Ça c'était pour le style.

Pour l'histoire.. bin déjà leur histoire de coeur/cul bin perso je m'en bats la race (argot argot). Mais alors un truc assez monumental, et ça prend une place considérable dans cette histoire.. soit disant policière…
Nan le policier c'est fait la malle. J'ai eu du mal à le trouver parmi toutes ces circonvolutions.

Niveau perso, entre le Joseph qui geint parce que gnagnagna ses patrons et gnagnagna son ex qu'on l'y reprendra plus gnagnagna (on n'y croit pas une seconde), entre le Victor et sa gonzesse que gnagnagnagna plus jamais il fera le détective parce que bon il a promis(mais qu'on le croit pas une seconde comme pour l'autre), entre le Nori qui lutte pour son manuscrit (le seul qui a eu mon intérêt dans ce livre) mais que gnagnagna la mère de la chérie de son fils adoptif … je m'en tape !

Seul point positif, Paris, les descriptions des gens des lieux, des ambiances…

Mais alors le reste… rien à secouer, en plus on pouvait bien s'en douter… un livre s'ouvre rarement sur un fait anodin pour l'histoire à suivre.
Là un massacre perpétué durant la commune.

Donc un gros bof… heureusement j'en ai pas pris d'autre dans ma pile, j'ai pris d'autre trucs…
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Roman historique fin XIXème siècle avec les protagonistes connus des amateurs des écrits de Claude Izner et des personnages secondaires, qui ici sont ass nombreux.
La commune, les Versaillais sont là et ça canarde à tout va. C'est dans ce contexte que débute les nouvelles enquêtes de Victor Legris, Joseph et Mr Mori autour d'une arnaque aux "bons du trésor" et d'une ancienne vengeance.
Les débuts sont un peu long mais ensuite cela se déroule comme la bicyclette de Victor dans les rues de Paris.
Pas la meilleure des enquêtes mais les rouages sont bien huilés et les pistes multiples permettent de ne pas découvrir rapidement la solution.
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Il s'en passe de belles en ce mois de juin 1893 à Paris ! Les étudiants envahissent les rues pour manifester contre René Bérenger, un défenseur de la morale trop pudique à leur goût. Mais ce qui retient l'attention de Joseph Pignot, le commis de la librairie Elzévir, sise rue des Saints-Pères, c'est l'assassinat en plein jour d'un émailleur poignardé à mort. Adepte de faits divers, il ne peut s'empêcher de faire un rapprochement avec la disparition d'un imprimeur, le suicide d'un directeur de théâtre et, comble de malheur, la mort du relieur Andrésy, bien connu à la librairie, dans l'incendie de son atelier. le point commun entre ces évènements : la présence sur les lieux d'un mot évoquant un léopard. Bien qu'il ait promis à Tasha de se tenir à l'écart de toute enquête policière, Victor Legris se laisse entraîner par son commis dans cette étrange affaire.

Cinquième tome des aventures du libraire-détective Victor Legris et c'est toujours un plaisir renouvelé de le suivre dans le Paris bouillonnant de la Belle Epoque. le luxe y côtoie la misère la plus crasse, les petits métiers pullulent, c'est bruyant, grouillant de vie, enjoué.
Pour faire travailler les méninges des deux enquêteurs en herbe, le duo d'autrices a, cette fois, concocté une enquête très complexe qui met en scène un policier corrompu, des escrocs sans scrupules et un cambrioleur italien épris de liberté, et accessoirement de déguisements. Cette sombre histoire difficile à démêler trouve son origine dans le passé et plus spécialement dans la terrible répression de la Commune.
Parallèlement à l'enquête policière, on suit la vie privée des protagonistes. Victor se rase la moustache par amour, au grand dam de son entourage, tant un homme sans poil semble peu sérieux. Sa belle continue de chercher sa voie dans la peinture et se fait à l'idée d'un éventuel mariage. Joseph est brouillé avec Iris qui s'est laissée séduire par un beau-parleur. Et l'énigmatique Mori est troublé par la mère de Tasha, récemment arrivée d'Allemagne. L'avenir nous dira quels couples vont survivre aux aléas de la vie…
Une série que l'on savoure pour ses références historiques, son ambiance et la belle équipe de libraires. Un régal à chaque fois.
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Que j'ai eu du mal à terminer ce livre. Ce fut laborieux. Je ne me retrouvais plus dans les différents protagonistes. Les héros étaient parfois antipathiques. Avec cette volonté de vouloir faire vrai, j'ai perdu le fil de l'histoire et pour avancer je me suis mise à lire en diagonale des passages.
Je suis certaine que, mise en image, cette histoire pourrait être sympathique ; que ce serait un bon moyen d'en apprendre plus sur cette période. Mais, n'étant pas Française, je n'ai pas les bases pour appréhender le contexte et je suis restée avec beaucoup trop de questions.
Je pense que je vais abandonner là cette série. J'ai trop à lire pour la continuer
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j'ai beaucoup aimé ce volume des enquêtes de Victor Legris et Joseph Pignot. J'ai trouvé les lignes documentées amenées plus subtilement peut-être que dans d'autres tomes de la série. et lire ces enquêtes "dans le désordre" accentue le sentiment de découvrir des facettes du passé des héros.
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C'est toujours un plaisir de retrouver Victor Legris, le libraire-détective de la rue des Saints-Pères et ses acolytes. Pour ce cinquième volet d'une série qui en compte treize (quelle joie, il m'en reste huit !), l'ambiance est un peu plus lourde, l'ombre de la commune plane sur l'intrigue et la figure de Victor Hugo est omniprésente. 1893, année chahutée, année de campagne électorale et de manifestations étudiantes (déjà) mais également année de progrès comme nous le rappelle la postface toujours passionnante qui permet de remettre l'intrigue dans son contexte de l'époque.

Déjà quatre ans donc que Victor Legris joue les détectives. Même s'il a dû encore une fois jurer à la belle Tasha qu'il n'enquêterait plus (sa dernière aventure avait failli très mal se terminer pourtant), on dirait que les criminels se donnent le mot pour que la librairie Elzevir ou l'un de ses membres soit toujours sur leur chemin. Il faut dire que le goût de Joseph, le commis de la librairie pour les faits divers et les romans policiers l'amène à débusquer les affaires plus sûrement que le plus fin des limiers. Un simple entrefilet dans le journal, quelques coupures de presse collectées dans un cahier suffisent à le lancer. Pour Victor, tenir sa promesse s'avère de plus en plus difficile. Un mystérieux vengeur sème les cadavres dans Paris, accompagnés de messages sibyllins où il est question du mois de mai et d'un léopard... Appâtés par un message codé dont le déchiffrage est lié à un texte de Victor Hugo, Joseph et Victor se lancent sur les traces du léopard qui passent par une vaste escroquerie et semblent prendre leur source vingt ans plus tôt, au moment de la Commune de Paris et de ses sanglantes répressions.

Et les amours ? Si le mariage de Joseph et Iris semble un instant compromis pour excès de jalousie, Tasha et Victor filent le parfait amour et parlent même de mariage. Et puis un nouveau personnage a fait son apparition, la mère de Tasha venue s'installer à Paris et qui ne laisse pas Kenji Mori indifférent. Gageons qu'un certain nombre de péripéties attendent encore nos héros avant de pouvoir convoler.

Plus que l'enquête elle-même, c'est vraiment l'ambiance, le décor et les personnages qui emportent le morceau et donnent envie de suivre leurs aventures jusqu'au bout. On assiste peu à peu à la transformation de Paris et on se replonge dans un contexte historique qui nous montre que plus d'un siècle plus tard, les grands maux n'ont toujours pas trouvé leur remède. La qualité de libraire de Victor Legris nous offre l'opportunité de nous transposer au coeur de l'actualité littéraire de l'époque et au plus près de l'histoire de la presse qui joue un rôle primordial dans chaque épisode. Si ce cinquième volet est un peu moins palpitant côté intrigue, il continue néanmoins à nous attacher définitivement à cette fine équipe.

A suivre donc !
Lien : http://www.motspourmots.fr/2..
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Année 1893 Paris est la proie des attentats anarchistes, des troubles éclatent au Quartier Latin.C'est dans cette atmosphère particulière qu'un ami du libraire Kenji Mori, le relieur pierre Andrésy, meurt dans l'incendie de son atelier.
Joseph, le commis apprenti écrivain (un feuilleton a déjà été publié ) collectionne toujours les articles de journaux sur les faits divers.
Victor Legris a juré à sa belle qu'il ne s'occuperait plus d'enquête, mais avec son commis curieux comme une fouine, le voilà embarqué dans une nouvelle enquête dangereuse parsemée de cadavres.
Une histoire à l'intrigue assez complexe avec des ramifications dans le passé au temps de la Commune.
Une postface riche en informations sur l'époque, par exemple : la galerie Durand-Ruel expose Paul Gauguin, 46 numéros au catalogue, 11 toiles seulement seront vendu.
J'aime toujours autant cette série.
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Si la machine a remonter le temps n'existe pas encore, il y a les livres, et ce livre en particulier. C'est une véritable immersion dans Paris à la toute fin du XIXè siècle.

Deux libraires se prennent de passion pour certaines affaires et enquetes pour résoudre ces mystères. Ils cotoyent des gens d'univers différents et nous font une véritable visite guidée de Paris.On y rencontre aussi bien les gens issu de la haute bourgeoisie que des vendeurs a la sauvette qui m'ont ravie avec leur argot parisien.

J'ai passé un très bon moment, l'intrigue se tient jusqu'au bout et ces visites historiques sont toujours un régal pour moi. Pour ne rien gacher une once d'humour est venue se cacher au milieu de tout ça pour mon plus grand plaisir.

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« le Léopard des Batignolles » de Claude Izner est le cinquième épisode des aventures de Victor Legris. le Paris de la fin du XIX ème siècle demeure en fait le principal protagoniste d'une histoire qui reste complexe voire confuse. Une escroquerie financière repose sur une vengeance dont l'origine remonte à la Commune de Paris. Victor Legris, libraire, est entraîné dans le mystère qui entoure la mort d'un imprimeur et son entourage est à son tour mêlé à cette enquête. Les relations entre les acteurs sont rapidement évoquées et le lecteur peut se trouver un peu perdu s'il n'a pas lu les précédentes aventures de Victor Legris. L'intérêt demeure dans les descriptions du Paris en 1890, de ses populations et des ambiances propres à ses différents quartiers. Une succession de meurtres rend l'intrigue complexe et la vengeance n'est éclaircie que par une explication finale …


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C'est toujours ce Paris d'époque qui m'attire vers cette 5ème et nouvelle aventure de Victor Legris, libraire de sa profession et enquêteur à ses heures perdues malgré la promesse faîte à sa fiancée de ne plus se lancer à la poursuite de criminels. Malin comme un singe le Victor Legris ! Il lance donc son commis Joseph Pignot sur des pistes à suivre et des indices à chercher, mais reprend vite le fil de l'enquête.

Le voilà mêlé lui et son commis dans une sombre affaire dans laquelle Pierre Andrésy, un relieur, disparaît après que son atelier soit parti en fumée, des messages énigmatiques concernant un léopard apparaissent, et tout ceci dans le quartier des Batignolles.

Roman policier dont le cadre est celui de la Commune où nombres de personnages se croisent et s'entrecroisent pour former le Paris de 1893. On retrouve nos héros fétiches toujours à la recherche du détail mystérieux qui transforme un suicide en meurtre, une disparition en enlèvement … Je ne m'en lasse pas même si pour le coup ce 5ème épisode m'a paru moins pétillant que d'habitude.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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