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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
🐱🥗🏺Quatrième tome des aventures de Jim Qwilleran.🏺🥗🐱


Après avoir écrit sur le monde artistique, sur le monde de la décoration, puis celui de la brocante ; notre pauvre Jim Qwilleran qui n'a rien demandé à personne se voit propulser critique gastronomique. Cela pourrait être amusant de faire le tour de tous les restaurants, de manger aux frais du Daily Fluxion (son journal) mais pour notre journaliste, c'est une plaie. Son médecin lui ayant juste interdit les POMMES DE TERRE, le PAIN, le BEURRE, les FRITURES, les SAUCES, les CRÈMES, les PÂTISSERIES, comment se dépatouiller de cette aventure. ☹️
Et pour corser les choses, son article l'amène dans une pension de famille où il retrouve Joy, son premier grand amour. Celle-ci artiste en poterie disparait sans donner la moindre nouvelle à quelques jours de son exposition...
Pour Jim Qwilleran et Koko (accompagné de Yom-Yom) cela sent le mystère... et la bonne chère !


Pour information, ce quatrième opus de la série "Le chat qui..." a été écrit près de vingt ans après les premiers. C'est d'ailleurs à ce moment que la série a connu le succès et que les autres titres ont été réalisés dans un autre univers. Mais nous en reparlerons dans la prochaine critique.😊


Le chat qui voyait rouge est assez étrange. Notre journaliste hérite d'une mission dans le monde de la gastronomie et une grande partie du récit reste cloisonner au monde de la poterie. Cela détonne un peu avec les précédents tomes. Dans cette nouvelle aventure, le lecteur découvre l'art assez complexe de réaliser une poterie. Si vous pensez à la scène mythique du film Ghost où Patrick Swayze et Demi Moore réalise langoureusement un modelage... vous pouvez de suite prendre une douche froide !🙄


En ce qui concerne le roman... l'humour des précédents tomes est quasi inexistant. le côté facétieux de Koko et Yom-Yom est absent au profit d'une enquête terne et sans saveur : la disparition de Joy. D'autres disparitions suivent et le dénouement est plus un soulagement qu'autre chose.


Pour conclure, Lilian Jackson Braun nous captive avec cette série sympathique. Malheureusement, ce quatrième tome n'est pas mon préféré en raison de son manque de fraîcheur et de son côté "éparpillement" dans le domaine de la gastronomie et de la poterie.😶
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Ce quatrième tome des aventures de Jim Qwilleran, le chroniqueur tout terrain, m'a semblé un peu en dessous des trois précédents, question humour.
Dans ce volume, Jim change encore d'affectation professionnelle, son chef aime bien lui attribuer des missions pour lesquelles il ne semble jamais fait, car d'après lui, l'expérience nuit à l'efficacité et l'inexpérience permet de mieux appréhender les choses. Toujours est-il que le voilà contraint de rédiger la rubrique gastronomique du journal pour lequel il travaille, alors même que son médecin lui a enjoint de perdre rapidement 15 kilos et qu'il ne boit pas une goutte d'alcool.
Mais au final, à part aller dans des restaurants où la cuisine est invariablement de très mauvaise qualité, ce volume ne nous fait pas vraiment découvrir l'univers de la haute gastronomie.
Par contre, on apprend des tas de choses sur l'art de la céramique.
Il se trouve que Jim a encore une fois déménagé avec ses chats et qu'il se passe des choses étranges dans sa résidence.
Bien sûr, résoudre des énigmes ou des crimes est beaucoup plus intéressant que d'écrire des chroniques sur la consistance d'un hamburger, c'est donc à cela que va s'employer Jim tout au long de l'histoire, aidé par Koko, son chat doté de capacités hors norme.
Est-ce le fait d'avoir lu quatre premiers volumes à la suite, mais je me suis un peu ennuyée par moment avec ce tome qui, par ailleurs, est un peu moins drôle que les précédents.
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Nous retrouvons ici Jim Qwilleran et ses deux chats pour la quatrième fois. Catapulté critique gastronomique au moment où il démarre un régime sur ordre de son médecin, notre journaliste s'installe dans la pension de Robert Maus, avocat et fin gourmet. Et pourtant, le mystère qu'il aura à résoudre ne se rapporte pas au domaine culinaire.

Il retrouve Joy, son amour de jeunesse, qui vit elle aussi sous le toit de Robert Maus avec Dan, son mari, homme aigri et suffisant qu'elle a décidé de quitter. Il se trouve que tous deux sont céramistes, mais que le talent de Joy éclipse celui de son époux. Et brusquement, elle disparaît après que Qwilleran ait entendu un lugubre cri de femme dans la nuit. Il n'en faut pas plus à notre journaliste pour soupçonner l'insupportable Dan d'avoir assassiné son épouse - à raison, on s'en doute. Mais, comme d'habitude, Qwill va prendre son temps pour enquêter... Il finira par stupidement provoquer le meurtrier supposé et sera sauvé in extremis par ses chats - ce qui n'est pas une nouveauté, cela est bien certain.

On retrouve nos vieilles habitudes avec ce quatrième roman : la formule est toujours la même, si bien qu'on croirait volontiers que Lilian Jackson Braun est un rien paresseuse. Mais le léger humour distillé tout au long du livre fait passer la pilule, d'autant que cet opus-ci possède un petit côté glauque qu'on n'avait encore pas trouvé dans la série - et c'est là la seule note d'originalité.

Côté chronologie, il semblerait que' le décor soit encore celui des années soixante, encore que ce soit difficile à dire - c'est le premier roman de la série à avoir été écrit dans les années 80, mais l'histoire fait suite à celle du Chat qui aimait la brocante, écrit quelques vingt ans plus tôt. Comme toujours, l'ambiance tranquille est là, instillée par le personnage de Qwilleran, mais tout ça manque à mon avis un peu de détails, de consistance. On sent bien que Lilian Jackson Braun ne s'est pas donné la peine de travailler davantage son écriture, mais que, le succès aidant, elle s'est installée dans le train-train. Paradoxalement, c'est aussi ce qui fait le charme un peu désuet de cette série.

J'ajouterai, pour la touche finale, que nous découvrons ici que Jim Qwilleran n'aime pas les femmes grosses et ne veut pas se montrer avec, alors que lui-même est en surpoids ! C'est du joli, tiens...
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Il y a peu de temps que j'ai fini de lire le quatrième tome des aventures de Jim Qwilleran et de ses chats Koko et Yom Yom.
Obligé de suivre un régime alimentaire drastique pour sa santé, le pauvre Jim se voit attribuer par un directeur un tant soit peu sadique, tel le supplice de Tantale, la rubrique gastronomique du Daily Fluxion. Au cours d'un cocktail il retrouve une ancienne fiancée, depuis mariée, qui vit dans une espèce de maison des arts où une faune variée cohabite joyeusement (ou pas) sous la bienveillance du maitre des lieux Mike Maus. Une fois de plus Jim déménage et va se trouver un appartement libre dans cette maison où il espère faire la connaissance de ce joyeux monde et parallèlement écumer les restaurants avoisinants pour faire sa chronique.
Malheureusement les apparences sont trompeuses et les mystères vont succéder aux disparitions, une occasion pour Jim de se lancer dans une nouvelle enquête à laquelle les matous seront de précieux adjoints.
L'écriture de L.J. Braun est égale aux précédents romans mais j'ai été un peu déçu par l'enchaînement des événements et de l'enquête. C'est un peu décousu et les soupçons se portent trop facilement sur des suspects… Bref peu de surprises dans l'intrigue même si l'auteur se donne du mal pour nous emmener sur différentes pistes. Notre bon Jim à la moustache frissonnante va et vient, se pose beaucoup de questions, mais arrivera au dénouement de cette histoire non sans amertume. Heureusement qu'il a ses matous.
Malgré tout un bon moment de lecture.
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Un roman sans grand intérêt avec une intrigue très classique et sans suspense.
La seule originalité réside dans le fait que l'enquêteur-journaliste est aidé dans son enquête par ses chats siamois espiègles, ce qui rend le tout plutôt amusant.
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Toute personne aimant les chats aimera bien la série de Lilian Jackson Braun... Et si l'on suit un régime on sera encouragée par la lecture du ''chat qui voyait rouge''. Pamplemousse de rigueur avec du fromage blanc pour déjeuner. J'ai trouvé sur internet la reproduction d'un tableau de Margaret Keane représentant exactement les deux Siamois de Lilian Jackson Braun. Ils sont enlacés, le gros et le petit plus clair, et ils n'ont pas les gros yeux habituels des productions de cette artiste. Je suis sûre que Margaret Keane a voulu représenter Koko et Yom Yom !
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Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

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