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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique Privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Harper Collins pour cette découverte !

Wiesbaden, Allemagne, 1935 : Hilde, 12 ans, est la fille des propriétaires du Café Engel. L'empreinte du nazisme s'imprime dans le quotidien : il faut décrocher les photos des artistes juifs car Hitler séjourne dans une station thermale toute proche.
Marienburg, Prusse-Orientale, 1938 : Luisa, 14 ans, est la batârde bien-aimée du Baron. Lorsque son père décède, elle et sa mère doivent quitter le domaine avant d'en être chassées par la méchante grand-mère.
1945 : l'Allemagne est en mauvaise posture, la fin de la guerre approche, les bombardements alliés sont de plus en plus fréquents, mettant en péril le Café Engel déjà meurtri par les départs au front. Les vies de Hilde et Luisa seront à jamais bouleversées par la guerre et les suites désastreuses de toutes ces années de souffrances...

Le roman se déroule principalement de février 1945 à décembre 1945, en Allemagne et en France. Anne Jacobs nous offre une galerie de personnages très différents, complémentaires, antagonistes, très humains dans le courage comme dans la lâcheté. A travers les récits d'Hilde, Luisa, Julia, Heinz et Jean-Jacques, elle nous transporte dans la dernière année, cruciale, de la Deuxième Guerre Mondiale. Les personnages font l'objet de chapitres plus ou moins longs, où les temps se chevauchent (été 1945 à Wiesbaden, puis à l'ouest de la France, puis en été 1945 en Provence...). Pour donner de la profondeur aux protagonistes, l'autrice insère des morceaux d'histoire datant d'avant-guerre et du conflit, pour que le lectorat puisse mieux les comprendre et appréhender ce qui les a maintenus ou conduits au Café Engel. Je me suis rapidement attachée aux personnages féminins forts (Hilde et Luisa), fragiles (Julia), qui font contre mauvaise fortune bon coeur. J'ai éprouvé moins d'empathie envers les deux hommes du roman, Heinz, le paternel diminué et Jean-Jacques, le déserteur.

J'ai trouvé assez original de se focaliser sur l'après Deuxième Guerre Mondiale du point de vue des Allemands. J'ai apprécié le parti-pris lucide et réaliste de l'autrice : ne pas édulcorer, ne pas rendre héroïques de simples bougres ayant suivi les ordres et perdu des membres de leurs corps, de leur famille ou de leur vie, dans la Seconde Guerre Mondiale. Autre originalité : c'est une lecture plutôt légère malgré la période, la guerre, les pertes, les épisodes traumatisants (abandons, morts, sévices, angoisses...). Même si L Histoire est au coeur du roman, je ne le qualifierai pas d'oeuvre Historique, plutôt de romance chorale très fortement influencée par la période à laquelle l'action se déroule.

Le style est fluide et agréable, sans aucune lourdeur (même parfois un peu "facile"). Chaque chapitre est consacré au point de vue particulier d'un des cinq personnages, sur un période plus ou moins longues (de quelques jours à plusieurs mois) et j'ai trouvé cette construction intéressante et dynamique. le rythme est donc parfaitement maîtrisé, les péripéties riches en rebondissements, mais pas aussi surprenantes ni émouvantes qu'espéré.

Bref, j'ai passé de bons moments de lecture en compagnie de Hilde, Luisa, Julia, Heinz et Jean-Jacques. Mais je ne sais pas si je lirai la suite, à paraître prochainement. En revanche, j'ai un gros reproche à faire au choix éditorial du texte de présentation : je trouve que la quatrième de couverture en dit vraiment trop... et je déconseille de lire le résumé du tome suivant, qui divulgache l'issue du premier tome...
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L'histoire se déroule vers 1942. Les hommes sont au front et comme lors de la Grande Guerre, les femmes doivent faire tourner le pays. C'est ce qui se passera pour Hilde et sa mère qui répondront en main le café familial. En plus de leur vie professionnelle on va bien entendu les suivre dans leurs vies personnelles et leurs interactions avec leur quartier, et tout ne va pas couler de source...

J'avais hâte de découvrir cette nouvelle saga de Anne Jacobs. J'ai beaucoup aimé le début, j'ai aimé suivre la guerre du côté du peuple allemand. C'est un style contemplatif, il y a plusieurs scènes de vies, plusieurs personnages, et on remonte l'espace temps pour chacun. Mais au milieu j'ai trouvé qu'il y avait quand même quelques longueurs, après une petite pause et grâce à une lecture improvisée j'ai dévoré la fin! Je pense que les longueurs sont aussi dû au fait que ce soit un premier tome étant donné que ça va être une saga de 4 tomes!
Je me suis vite attachée aux personnages même si en cours de route une m'a agacée prodigieusement 😂 et l'écriture reste fluide malgré tout!

Une jolie lecture dans l'ensemble et j'ai hâte de savoir ce que les personnages vont devenir! Rendez vous en mars 2024 🤭.

Tu serais tenté? Tu as déjà lu cette auteure?

*Produit offert pour collaboration commerciale non rémunérée*
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Roman à l'écriture, j'ose dire, édulcorée qui foisonne de personnages. Une fois le tissage bien en tête c'est une vraie vie de village allemand qui nous concentre dans ce café Engel. L'histoire se déroule dans un espace temps avant-pendant-après guerre 39-45. Et je sens comme une envie de ne froisser politiquement personne, sortir une saga à empreinte historique de manière suffisamment générale pour contenter tous les lecteurs, sans prendre de risque. La vie sentimentale est alors le noyau central du récit, comme une feuilleton. Mais là où le décor (bar/lieu de rencontre/théâtre/engagement militant) laissait à penser une empreinte historique plus marquée, et même si l'ensemble se laisse lire, je n'ai malheureusement pas été surprise ni du déroulé des évènements, ni de la contenance des personnages.
Lecture proposée par masse critique babelio que je remercie ainsi que les éditions Harper Collins!
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Un prologue présente deux personnages essentiels de la narration : Hilde, 12 ans en 1935, à Wiesbaden au café Engel et Luisa en 1938 dans le domaine de Tiplitz près de Marienburg. Puis, la guerre nous précipite en 1945 où nous retrouvons les habitués du café Engel qui racontent ce qu'ils ont vécu.
La famille Koch qui tient le café Engel est encore incomplète, le patron Heinz est prisonnier en France et on est sans nouvelle des deux garçons willi et august, mobilisés dans l'armée allemande. Hilde devient le pilier du bistrot qui soutient sa mère Else non remise de l'absence de son mari et l'activité renaissante de l'établissement .
Les protagonistes se dévoilent peu à peu comme les pièces d'un puzzle qui prend forme. Les destins de Luisa, Julia, Hilde, Heinz, Jean jacques et Fritz se croisent et s'assemblent sans beaucoup de surprise, ce qui est prévisible advient tôt ou tard.
La vie de ce café qui reçoit les artistes du théâtre d'à côté, des soldats américains, des musiciens est agréable à suivre, mais retient un peu trop facilement le lecteur par son côté « feel good »
La narration est addictive mais un peu simpliste.
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