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Café Engel, une nouvelle ère, reprend l'histoire de la famille Koch dans leur café Engel qui se situe en Allemagne à Wiesbaden en 1945. On fait la connaissance d'Else et Heinz ainsi que de leur fille Hilde et également toute une série de clients artistes et personnalités influentes qui viennent passer du bon temps au café.
Puis c'est la guerre et la région subit beaucoup de bombardements, fort heureusement le café tient miraculeusement encore debout après la guerre.
Oups je crois que je ferai mieux de m'arrêter là pour le résumé, parce que j'en ai déjà trop dit enfin soyez rassuré, il reste que le meilleur à lire !

Je referme ce livre avec un pincement au coeur, oui oui vous l'aurez compris, c'est un coup de coeur tellement j'ai adoré cette histoire.
Mais je dois vous expliquer que je ne connaissais que de nom l'auteur, j'avais entendu parler de ces précédents livres, mais je ne les avais jamais lus.
C'est donc avec cette nouvelle saga familiale que je découvre entièrement l'écrivaine.
Et elle m'a conquise.
Déjà la première de couverture du livre est juste magnifique !
Et puis la plume de l'auteur est d'une facilité, l'histoire se laisse facilement lire. Et ce malgré les un peu moins de 600 pages on lit ce livre comme rien ! Enfin je précise que je n'ai pas voulu lire ce livre trop vite car je tenais à savourer l'histoire et rester le plus longtemps possible avec la famille Koch !
Mais voilà tout bon livre a une fin et c'est triste que je referme ce livre parce que je sais que je vais devoir attendre un petit moment avant de pouvoir lire la suite !

Voilà pour moi ce premier tome est une réussite, un coup de coeur que je conseille fortement aux adeptes du genre et je suis trèèèèès impatiente de lire la suite !
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Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique Privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Harper Collins pour cette découverte !

Wiesbaden, Allemagne, 1935 : Hilde, 12 ans, est la fille des propriétaires du Café Engel. L'empreinte du nazisme s'imprime dans le quotidien : il faut décrocher les photos des artistes juifs car Hitler séjourne dans une station thermale toute proche.
Marienburg, Prusse-Orientale, 1938 : Luisa, 14 ans, est la batârde bien-aimée du Baron. Lorsque son père décède, elle et sa mère doivent quitter le domaine avant d'en être chassées par la méchante grand-mère.
1945 : l'Allemagne est en mauvaise posture, la fin de la guerre approche, les bombardements alliés sont de plus en plus fréquents, mettant en péril le Café Engel déjà meurtri par les départs au front. Les vies de Hilde et Luisa seront à jamais bouleversées par la guerre et les suites désastreuses de toutes ces années de souffrances...

Le roman se déroule principalement de février 1945 à décembre 1945, en Allemagne et en France. Anne Jacobs nous offre une galerie de personnages très différents, complémentaires, antagonistes, très humains dans le courage comme dans la lâcheté. A travers les récits d'Hilde, Luisa, Julia, Heinz et Jean-Jacques, elle nous transporte dans la dernière année, cruciale, de la Deuxième Guerre Mondiale. Les personnages font l'objet de chapitres plus ou moins longs, où les temps se chevauchent (été 1945 à Wiesbaden, puis à l'ouest de la France, puis en été 1945 en Provence...). Pour donner de la profondeur aux protagonistes, l'autrice insère des morceaux d'histoire datant d'avant-guerre et du conflit, pour que le lectorat puisse mieux les comprendre et appréhender ce qui les a maintenus ou conduits au Café Engel. Je me suis rapidement attachée aux personnages féminins forts (Hilde et Luisa), fragiles (Julia), qui font contre mauvaise fortune bon coeur. J'ai éprouvé moins d'empathie envers les deux hommes du roman, Heinz, le paternel diminué et Jean-Jacques, le déserteur.

J'ai trouvé assez original de se focaliser sur l'après Deuxième Guerre Mondiale du point de vue des Allemands. J'ai apprécié le parti-pris lucide et réaliste de l'autrice : ne pas édulcorer, ne pas rendre héroïques de simples bougres ayant suivi les ordres et perdu des membres de leurs corps, de leur famille ou de leur vie, dans la Seconde Guerre Mondiale. Autre originalité : c'est une lecture plutôt légère malgré la période, la guerre, les pertes, les épisodes traumatisants (abandons, morts, sévices, angoisses...). Même si L Histoire est au coeur du roman, je ne le qualifierai pas d'oeuvre Historique, plutôt de romance chorale très fortement influencée par la période à laquelle l'action se déroule.

Le style est fluide et agréable, sans aucune lourdeur (même parfois un peu "facile"). Chaque chapitre est consacré au point de vue particulier d'un des cinq personnages, sur un période plus ou moins longues (de quelques jours à plusieurs mois) et j'ai trouvé cette construction intéressante et dynamique. le rythme est donc parfaitement maîtrisé, les péripéties riches en rebondissements, mais pas aussi surprenantes ni émouvantes qu'espéré.

Bref, j'ai passé de bons moments de lecture en compagnie de Hilde, Luisa, Julia, Heinz et Jean-Jacques. Mais je ne sais pas si je lirai la suite, à paraître prochainement. En revanche, j'ai un gros reproche à faire au choix éditorial du texte de présentation : je trouve que la quatrième de couverture en dit vraiment trop... et je déconseille de lire le résumé du tome suivant, qui divulgache l'issue du premier tome...
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Roman à l'écriture, j'ose dire, édulcorée qui foisonne de personnages. Une fois le tissage bien en tête c'est une vraie vie de village allemand qui nous concentre dans ce café Engel. L'histoire se déroule dans un espace temps avant-pendant-après guerre 39-45. Et je sens comme une envie de ne froisser politiquement personne, sortir une saga à empreinte historique de manière suffisamment générale pour contenter tous les lecteurs, sans prendre de risque. La vie sentimentale est alors le noyau central du récit, comme une feuilleton. Mais là où le décor (bar/lieu de rencontre/théâtre/engagement militant) laissait à penser une empreinte historique plus marquée, et même si l'ensemble se laisse lire, je n'ai malheureusement pas été surprise ni du déroulé des évènements, ni de la contenance des personnages.
Lecture proposée par masse critique babelio que je remercie ainsi que les éditions Harper Collins!
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Wiesbaden, 1945. La guerre est finie, l'Allemagne vit une défaite. le pays tente de se redresser. Les bombardements des forces alliées dont ceux des Américains ont tout détruit aux alentours. le Café Engel, tenu par la famille Koch, est une institution dans cette ville thermale de l'Allemagne de l'Ouest. Artistes, habitants et touristes y ont leurs habitudes. Et il a survécu. C'est un miracle. Alors que Heinz, son père, est au front, la jeune Hilde et sa mère essaient de remettre tout en état afin d'y accueillir du public et faire revivre Wiesbaden. C'est grâce au marché noir, au troc et à la débrouillardise de la jeune femme que l'établissement finit par rouvrir ses portes.
Puis, Heinz, revient, mutilé.
Et une jeune femme fait son apparition. Elle s'appelle Luisa.
Elle est réfugiée de Prusse-Orientale et se présente un beau jour affirmant être la nièce de Heinz qui l'accueille à bras ouverts.

"Café Engel" est un roman sur l'après-guerre en Allemagne dans lequel des personnages se lient et s'entraident afin de se relever de ce désastre.

Je remercie les éditions Harper Collins pour cette lecture et son colis surprise.

Ce livre est l'un des premiers ouvrages proposés dans la nouvelle collection “Au gré du monde” qui s'annonce prometteuse.

“Une nouvelle ère” est le premier tome du “Café Engel” écrit par Anne Jacobs que j'ai déjà découvert avec plusieurs sagas dont celles de “Swann Hill”, “La villa aux étoffes” et “Les pionnières”.

Cette nouvelle saga s'annonce superbe et ce premier tome m'a déjà complètement captivé. C'est un coup de coeur.

On y rencontre divers personnages entre février et décembre 1945. Cette période sensible signe la capitulation du pays et la fin du IIIème Reich. Les allemands sont livrés à eux-mêmes et font alors face aux occupations russe et américaine. L'objectif est de dénazifier le pays qui sera plus tard découpé.

Tout un pan de l'histoire allemande nous est dévoilé à travers la famille Koch, de leurs amis et des clients du café.

Aux côtés de Hilde et de sa cousine Luisa, nous croisons encore Jean-Jacques, Lucia, Else, Addi, Fritz ou encore Gisela. Ils ont tous une histoire à nous raconter. Et c'est en poussant les portes du Café Engel que le lecteur se laisse charmer par toute cette galerie de personnages attachants et résignés.

Il s'agit d'un roman choral historique abordant la famille, l'amitié, le courage, l'entraide et la résilience dans une période s'ouvrant sur “une nouvelle ère” et offrant une lecture absolument passionnante. Anne Jacobs a su m'emporter grâce à une plume absolument addictive.

Le deuxième tome est annoncé au printemps 2024.

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Fin de la seconde guerre mondiale. L'auteure allemande raconte ce qui s'est passé outre-Rhin et non directement sur les champs de bataille. Elle décrit la vie de plusieurs personnages qui résident ou vivaient avant la guerre, à l'auberge « Café Engel » qui fait face au théâtre de la ville de Wiesbaden. Il était le repère des voix et des musiciens qui y donnaient spectacle… Hélas l'heure n'est plus aux réjouissances artistiques mais plutôt à la survivance… marché noir, inquiétude pour les hommes partis combattre, climat délétère entre pro et anti nazis, cohabitation avec un prisonnier de guerre français, découverte des soldats américains… Des histoires de vie dramatiques dues à la guerre mais adoucies par des aventures amoureuses… La structure du récit nous fait partager des fragments de vie de chacun des protagonistes de l'histoire : on passe du café Engel, aux hôpitaux d'arrière front, de l'Allemagne à la France ou à la Prusse. Chaque chapitre porte le nom d'un des personnages, faisant penser à un roman choral, or, pour moi ça n'en est pas un et c'est ce qui m'a gêné. Je m'explique : dans un récit choral, l'histoire est racontée par plusieurs narrateurs. Ici, c'est toujours l'auteure-narratrice qui retrace les événements liés au personnage, tête de chapitre. L'intérêt du discours choral est la diversité des styles et des points de vue de chacun des narrateurs. Ici, c'est toujours la même plume, empêchant une réelle implication sensible du personnage. Il m'a manqué un versant plus personnel, plus psychologique. La dimension humaine m'a semblée trop impersonnelle, trop éloignée finalement du ressenti de chaque protagoniste. le lecteur placé comme spectateur, ne peut pas se laisser aller à l'identification, qui, elle, convoquerait l'émotion. Pour conclure, je reprendrai mes premiers mots… C'est une histoire bien racontée.
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Une lecture-détente agréable et légère !
Café Engel déroule une saga familiale qui se passe
entre 1935 et 1945 . Elle a pour cadre le Café Engel situé dans la ville de Wiesbaden en Allemagne, un café très célèbre tenu par Heinz Koch et son épouse Elde , ils sont les parents de Hilde.
L'auteure bâtit habilement l'intrigue du roman en créant un contexte où l'on retrouve les éléments historiques de la période: le nazisme, la montée de l'antisemitisme, le conflit, la mobilisation, les blessés de guerre , les rationnements, le marché noir.
Alors que la guerre fait rage, la vie continue de façon plutôt romanesque à Wiesbaden loin du front la vie sentimentale bat son plein, peut-être la vie tout court .Et ce contraste plaît au lecteur.
Nous rencontrons des personnages hauts en couleurs , tout finit bien, dans la joie , à la Saint Sylvestre 1945.
Merci aux éditions Harper Collins et à Babelio.
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Un prologue présente deux personnages essentiels de la narration : Hilde, 12 ans en 1935, à Wiesbaden au café Engel et Luisa en 1938 dans le domaine de Tiplitz près de Marienburg. Puis, la guerre nous précipite en 1945 où nous retrouvons les habitués du café Engel qui racontent ce qu'ils ont vécu.
La famille Koch qui tient le café Engel est encore incomplète, le patron Heinz est prisonnier en France et on est sans nouvelle des deux garçons willi et august, mobilisés dans l'armée allemande. Hilde devient le pilier du bistrot qui soutient sa mère Else non remise de l'absence de son mari et l'activité renaissante de l'établissement .
Les protagonistes se dévoilent peu à peu comme les pièces d'un puzzle qui prend forme. Les destins de Luisa, Julia, Hilde, Heinz, Jean jacques et Fritz se croisent et s'assemblent sans beaucoup de surprise, ce qui est prévisible advient tôt ou tard.
La vie de ce café qui reçoit les artistes du théâtre d'à côté, des soldats américains, des musiciens est agréable à suivre, mais retient un peu trop facilement le lecteur par son côté « feel good »
La narration est addictive mais un peu simpliste.
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Je viens de terminer 'Une nouvelle ère' d'Anne Jacobs, sans attentes particulières au départ. Cependant, cette histoire m'a rapidement captivée. J'ai ressenti la passion et le désespoir aux côtés de Hilde, ainsi que l'espoir et la combativité avec Luisa. L'auteure nous plonge dans l'Allemagne d'après-guerre, un angle peu exploré, et je trouve ça rafraîchissant. La fin de la Seconde Guerre mondiale est souvent négligée dans la littérature, mais Jacobs l'aborde avec brio.
Les personnages évoluent de manière touchante, bien que j'aie eu du mal avec Hilde dans la dernière partie. Elle devient plus aigrie, indécise, voire méchante, ce qui m'a laissée perplexe. Cependant, cela n'a pas entaché mon appréciation globale du livre, qui reste excellent.
Anne Jacobs crée une belle immersion dans cette période historique. J'ai hâte de retrouver ces personnages à l'avenir et de voir comment le Café Engel évoluera à travers les âges. Une lecture surprenante et captivante, que je recommande, et j'attends avec impatience de plonger dans 'La villa des étoffes'."
Ma chronique détaillée
Lien : https://lesparaversdemillina..
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ÉPOPÉE FAMILIALE
Weisbaden, 1945. La guerre fait rage en Allemagne et dans le reste de l'Europe.

Hilde, jeune femme juive, rouvre le café Engel miraculeusement sauvé à la fin de la guerre. Elle rêve de redonner à l'entreprise familiale le prestige qu'elle avait autrefois, quand ce café emblématique de la région réunissait artistes et personnalités influentes. Pour cela elle ne peut compter que sur elle-même et sur sa mère, son père et ses frères n'étant pas revenus du front français.

La jeune Luisa se jette dans une fuite éperdue vers l'ouest pour quitter la Prusse orientale et rejoindre le café de son oncle Heinz.

Heinz, soldat allemand et père d'Hilde est fait prisonnier en France et est envoyé en mission de déminage. Contre toute attente, il est libéré et rejoint sa famille et le café Engel.
Maintenant que son père est de retour, Hilde est reléguée à un rôle de serveuse.
C'est le coeur de tous les habitants de l'immeuble et de ceux qui fréquentent le café que Luisa va conquérir. Y compris celui de l'amour de jeunesse de Hilde…
Le monde s'effondre pour Hilde...

Tous ont tout perdu pendant la guerre, tout sauf la fraternité et l'espoir d'une vie meilleure...

Un roman choral captivant alternant la vie des personnages meurtris chacun à leur niveau par la guerre.
Un roman historique très bien documenté qui, a travers la plume fluide, dessine l'espoir d'un renouveau dans la période d'après guerre.
Une épopée familiale captivante.
@doresixtine
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WIESBADEN, sur le bord du Rhin en Allemagne. C'est une ville où il faisait bon vivre.
Mais en ce début de l'année 1945, la vie est plutôt rude. La fin de la guerre approche, les dernières forces allemandes sont lancées sur le front, et les habitants souffrent devant l'intensité des bombardements, détruisant vies et domiciles.
Au coeur de cette ville meurtrie, le café Engel tient encore debout. Hilde et sa mère Else en tiennent les rênes, depuis le départ du père Heinz et de ses 2 fils au front. Avec des petits riens, elles offrent une petite bulle à part, aux rares habitués qu'ils restent. On est loin des heures de gloire du café, où se croisaient quotidiennement artistes et musiciens.
La fin du conflit et l'occupation de la ville par les américains apporte plus de sérénité et d'apaisement, mais la vie reste dure puisque tout manque. Pour survivre, il faut faire preuve de solidarité et de débrouillardise.
Dans ce début de saga, Anne JACOBS nous offre un bel instantanée de la vie des ces allemands, après la guerre, en nous montrant toutes les difficultés auxquelles ils étaient confronté. A travers une très grande galerie de personnages, presque tous les pans de la population sont décrits, avec les duretés de leur quotidien, leurs épreuves, leurs courages et leurs moments de faiblesse.
On y croisent ceux qui sont restés et qui luttent pour vivre, ceux qui sont partis au front et qui tentent de rentrer, ceux qui se retrouvent sur les routes sans rien et qui tentent de rejoindre une lointaine famille, ceux qui ont été enrôlé de force dans la STO et qui retournent au pays, ceux qui a vécu caché de peur des représailles, et bien d'autres encore.
La lecture de ce 1er tome est intéressante, plaisante et instructive puisque les thèmes évoqués sont rarement traités. Au début, on peut être un peu perdu devant la multitude des personnages, mais très vite, on adhère, on s'attache. Il y a des moments plus légers, plus amusants, mais aussi d'autres plus difficiles, plus tendus. Mais c'est en totale adéquation avec l'ambiance de cette période après guerre.
Une très jolie lecture et j'aurai plaisir à suivre le devenir de tous ces personnages.
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