Les Pionnières, tome 1 : Une place au soleil

Je suis tombée par hasard sur ce roman, sans avoir aucune idée ni recommandation et quelle belle surprise !
Un roman entre l'Irlande et l'Australie où il est question de la place de la femme, dans les classes sociales, dans le foyer, dans la société. Il est aussi question d'exile, d'entraide, de mariage par convenance et bien évidemment d'histoire. Bref, un doux mélange qui nous invite à voyager. Hâte de connaître la suite !

Un peu décontenancée au début par le passage des récits d'un personnage à l'autre, on comprend vite que tous ces personnages (vaillants ou exécrables) nous mènent à un final commun. On plonge en 1859, où Lord, ladies, gens du peuple, domestiques se croisent et vivent voyages et péripéties, n'hésitant pas (ou contre leur grès) parfois à quitter leur pays pour l'autre bout du globe.

Keara vit dans une famille pauvre d'Irlande. Elle est embauchée comme femme de chambre pour l'épouse de la famille Mullane.
Devenues orphelines, ses soeurs sont envoyées en Australie. Keara part les chercher.
Mark immigre en Australie pour fuir son passé. Il s'y construit une nouvelle vie.
Leurs destins vont se croiser.
J'ai dévoré ce livre. Ça se lit bien, c'est hyper fluide.
J'aime beaucoup ce genre de lecture parce qu'on apprend beaucoup sur l'histoire. C'est une autre façon de découvrir l'histoire de l'Australie.
C'est une saga familiale, on sait que ça se finit bien dans tous les cas.

Irlande, début des années 1860. Keara Michaels ne quitterait pour rien au monde sa terre natale et ses deux soeurs. Mais le destin est parfois cruel... Enceinte et sans le sou, elle est contrainte de traverser les océans pour gagner l'Australie. Toute seule : le père de son futur enfant, qui est marié, ne l'accompagnera pas.

Dans le même temps, Mark Gibson, un chercheur d'or, doit fuir le Lancashire pour échapper à la vengeance de son beau-père. Et tenter sa chance à l'autre bout du monde. C'est à Rossall Springs, à deux heures de route de Melbourne, qu'il ouvrira une auberge...

Est-ce là que Keara rencontrera l'homme de sa vie ? le premier volet de la nouvelle trilogie d'Anna Jacobs, la romancière aux trois millions d'exemplaires vendus dans le monde.

Je remercie Babelio et Archi Poche de m'avoir permis de découvrir ce roman.

Je partais avec un petit a priori parce je redoutais une énième romance sous fond de découverte d'un autre pays, avec des éléments trop gros pour être vrais... Comme j'ai pu le voir dans d'autres romans de ce type.

Et bien non j'ai été agréablement surprise. Oui l'histoire est plutôt simple mais bien travaillée avec pas mal de personnages variés que l'on a envie de suivre.

Un bon moment de lecture avec les thématiques de la famille, la violence, l'alcoolisme familial, l'accès à la culture, l'indépendance, la maternité, le deuil, le renouveau...

Par contre gros bémol: IL NE FAUT ABSOLUMENT PAS LIRE LA 4E DE COUVERTURE car cela révèle ce qui arrive à plus de la moitié du roman !! Je n'ose pas lire celle du 2e tome ... Et je préfère le titre en anglais qui est beaucoup plus proche de l'histoire The Irish sisters.

Je voulais attendre que la série soit complète mais j'ai craqué; à l'annonce de la sortie du tome 3, alors que je ne sais pas combien de tomes sont prévus au total, j'ai commencé la saga des Pionnières de Anna Jacobs.

Comme souvent avec cette autrice, notre histoire débute en Irlande au 19e siècle et nous conduira jusqu'en Australie. Cette fois, notre héroïne s'appelle Keara Michaels. Avec un père alcoolique, une mère malade, et deux petites soeurs à charge, Kira n'a pas la vie facile et travaille dur comme femme de chambre de Lavinia Mullane. Pour diverses raisons, Keara va se retrouver à embarquer à destination de l'Australie. Là-bas, elle va devoir se reconstruire, entre nouvelle vie et retour du passé.

J'apprécie toujours autant le style de ces romances historiques, ce sont des lectures fluides et faciles. Certains points sont exagérés, les personnages sans nuances, mais j'en ai pris l'habitude et cela participe à cette sensation de lecture sans prise de tête, où l'on nous facilite la tâche au maximum.

Cependant, j'ai eu cette fois beaucoup de mal avec la relation construite entre Keara et son intérêt amoureux. J'ai eu du mal à m'attacher à ces deux personnages, à me passionner pour ce qui leur arrivait.

Même si pour le moment, il s'agît de la série que j apprécie le moins parmi les trois que je connais de l'autrice, je poursuivrai tout de même car j ai en revanche beaucoup aimé le personnage de Mark Gibbons et je suis curieuse de suivre la suite de son histoire.
Je suis également intriguée par le destin des deux soeurs de Keara, que j'ai hâte de retrouver.

Une sympathique découverte grâce à la masse privilégiée de Babelio et des Éditions Archipoche que je remercie !
Je découvre un auteur, deux histoires qui se déroule au milieu du 19ème siècle, celle de Keara Michaels jeune irlandaise pauvre qui se retrouve bien malgré elle sur un bateau en direction de l'Australie après être tombée amoureuse de son patron et celle de Mark Gibson qui a fui l'Angleterre pour l'Australie après avoir mis enceinte une jeune femme.
Rien de nouveau, l'intrigue a un air de déjà-vu mais ce roman est plutôt plaisant à découvrir avec deux héros sympathiques, imparfaits certes mais à qui on souhaite que le meilleur et qui font face à l'adversité avec courage. Beaucoup de bons sentiments donc par contre j'ai trouvé que l'auteur forcissait le trait sur la pauvreté et la méchanceté de certains personnages notamment, la crédibilité en prend un coup je trouve !
Sinon j'ai bien aimé le contexte historique, l'immigration des jeunes gens vers l'Australie, terre promise, sa ruée vers l'or, son racisme envers les aborigènes, la condition des femmes à cette époque et cette envie d'être heureux et amoureux tout simplement.
Et ce roman permet également de s'évader à travers les paysages verdoyants de l'Irlande ou les terres arides de l'Australie. Bref je lirai le 2ème tome avec plaisir pour connaitre le dénouement de cette histoire et puis, la plume est tellement agréable à lire ! 😉

Je remercie Archi Poche et Babelio pour m'avoir fait découvrir ce roman. Férue de policiers et de thrillers, je ne m'attendais pas à vivre un voyage aussi palpitant. Une belle parenthèse romantique, pleine de beaux paysages, de sentiments et d'histoire.
Anna Jacobs, que je ne connaissais pas et que j'avoue avoir confondu avec Anne Jacobs dans un premier temps, m'a enchanté. Elle est de celles qui font vivre au lecteur de belles envolées romanesques et aventurières comme Lucinda Riley ou Charlotte Link.
Ce roman venait-il comme un souffle dont j'avais besoin ? sans aucun doute car j'ai tout de suite été emporté par la galerie des personnages, les paysages rudes mais bien décrits, l'ambiance et le contexte historique. On revisite avec beaucoup d'aigreur la place de la femme à cette époque, nous sommes en 1860, et la fuite vers de meilleures contrées n'est pas toujours une victoire, ni une partie de plaisir.

Ce roman parlent de femmes courageuses qui tiennent à faire évoluer leur condition, à s'émanciper, elles ont du caractère, et s'affirment autant que des hommes, cherchant à braver leur destinées. Les hommes ne sont pas en reste, car ils se battent eux aussi, certains pour devenir riches, d'autres pour se libérer d'une emprise et découvrir de nouveaux territoires en élevant leur progéniture. C'est une belle émulation et une ode à la famille ! peut être un peu trop édulcorée à mon goût.

Le destin croisé des deux personnages que l'on suit : Mark et Keara nous intrigue et rend la lecture attrayante, nous changeant de point de vue régulièrement. On les regarde fuir leur quotidien, échapper à la médiocrité et rester fier, on découvre aussi la cruauté de leurs détracteurs, c'est édifiant. Chacun cherche son bonheur, son amour et sa vérité en quittant sa terre natale, et même si on les sent déracinés, le bonheur de leurs proches reste le plus fort, et nous entraine sur leurs pas.

Tout cela rend donc l'histoire, romanesque sans mièvrerie mais sans beaucoup d'originalité non plus. C'est un cadre que j'ai déjà vu dans d'autres récits, on retrouve souvent ces mêmes ingrédients. Ce premier tome rythmé par les rebondissements, les voyages en calèche, en bateau ou à cheval, se lit donc facilement et on devine aussi aisément où l'auteur veut nous emmener. Bah ! j'avoue que je me suis laissée porter et que j'en redemande puisque je lirai la suite.

Le petit bémol est pour moi que les protagonistes tout au long de l'histoire énervent souvent par leurs attitudes, car ils ont le bonheur à porter de mains, mais s'obligent à rester ancrés dans une espèce de fierté qui leur pollue la vie ! heureusement, la fin de ce tome laisse "les corsets se desserrer" ... il est si facile de tendre la main parfois et d'avancer sans barrière. Je vais voir ce que réserve le tome 2 à nos chers déracinés car on sent que l'aventure continue sur les terres australes ! Un bon moyen de se changer les idées avec la morosité actuelle !
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Bon,eh bien oui,je me suis laissée tenter par du roman " feel-good",plutôt une saga,malgré quelques coquilles et fautes de traduction: cf: il étira la main vers elle? Sic! J'aurai traduit : il tendit la main vers elle,Page 250),je ne vais pas " cracher dans la soupe" j'ai aimé la lecture de ce pavé( 500'pages).
Pour voyager ,j'ai voyagé ! Entre l'Irlande ,l'Angleterre et l'Australie ,les paysages ont défilés !Recette magique car il y a tous les ingrédients pour faire de cette saga ,une lecture addictive.
Des enfances malheureuses en Irlande ( nous sommes en 1859) ,des jeunes filles placées très jeunes dans des familles aisées, la femme de chambre qui se fait " engrosser" par le maître de maison ,sauf que là il y a l'amour sous jacent. Beaucoup de personnages de destins comme par enchantement qui vont se croiser ,dans ce genre de roman ,le hasard fait souvent bien les choses,pour une fin en apothéose!!
Je devais avoir besion de rêves car j'ai lu ce roman en 2 jours!
Oui,parfois ,on a besoin de se " deconnecter" de la réalité par trop pesante actuellement, et tout ici est réuni pour vous évader même si parfois " les ficelles sont un peu grosses" .
Un bon moment d'évasion.⭐⭐⭐

Une place au soleil est le premier tome d'une série de romans historiques intitulée Les pionnières.

L'histoire débute en Irlande en 1859 et nous allons faire la connaissance de Keara, une jeune fille de 16 ans, qui vit dans la pauvreté avec sa mère, ses soeurs et un père violent qui dilapide le peu d'argent que la famille gagne.

En parallèle, nous allons suivre Mark, un jeune homme de 25 ans, qui s'apprête à quitter définitivement l'Angleterre pour aller s'installer en Australie.

Ce roman aborde, entre autres, la condition des femmes à cette époque, les différentes classes sociales et la migration vers le continent australien.

Je me souviens avoir dévoré la trilogie de Cassandra et ses soeurs d'Anna Jacobs mais à mon grand regret, j'ai beaucoup moins accroché avec le premier tome des Pionnières.

J'ai apprécié suivre les mésaventures de Keara mais celles de Mark m'ont moins passionnée.

Même si l'on se plonge sans difficultés dans le roman et que la lecture nous transporte entre l'Irlande, l'Angleterre et l'Australie, je n'ai pas été suffisamment captivée par l'histoire.

J'ai éprouvé de l'intérêt et de la sympathie pour certains personnages comme Keara, sa mère et ses soeurs, mais les autres personnages n'ont pas su me convaincre, et j'en ai même trouvé certains assez détestables.

Même si je n'ai pas été conquise par ce premier tome et que les nombreuses coquilles et fautes de conjugaison ont parfois gêné ma lecture, Une place au soleil reste tout de même un roman historique qui vaut la peine d'être lu.

Un petit conseil, si vous décidez de lire ce roman, ne lisez surtout pas la quatrième de couverture qui en dévoile malheureusement beaucoup trop sur l'histoire.