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3,7

sur 619 notes
Le récit se veut trop précis et ôte tout attrait à la lecture. J'ai lu un rapport de police mais pas un roman. Des insertions sont présentes sans justification (la famille Léger qui partage le gâteau d'anniversaire mais jamais Lucien n'est précisé...)
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Malgré l'intérêt que je portais à l'histoire et la promesse du livre, les digressions permanentes de l'auteur m'ont fait perdre le fil et ont fait que ce livre rejoint finalement les rares dont j'ai abandonné la lecture. C'est une réelle déception après des mois d'attente de le lire.
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Révéler une époque par le prisme d'un fait divers, tel est le propos de Philippe Jaenada. Cette fois encore, il y excelle.
Nous sommes ici au coeur des trente glorieuses - glorieuses, pas pour tous : l'unité du pays repose sur le déni, et l'illusion de croire qu'il y eut davantage de résistants que de collabos. le mensonge est affaire d'état. On nomme "événement" une guerre coloniale. Ces temps troublés se prêtent aux trafics, aux arrangement, à l'entre-soi d'une élite cramponnée à l'ancien monde. Malheur aux pauvres, aux femmes, aux orphelins.
Le récit serait pathétique et sans doute pesant sans l'humour des anecdotes qui ponctuent le texte. C'est tout l'art de l'auteur : dénoncer l'infamie avec légèreté. Semer des éclaircies dans la noirceur de ce "Printemps des monstres".
Magistral.
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Abandon au bout d'une centaine de pages, impossible de me dire qu'il m'en restait … 600 ! C'est long, c'est décousu car l'auteur ne cesse de disgresser sur ses problèmes personnel. Dommage car j'en attendais beaucoup , aimant les livres sur les faits divers ….
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Je n'ai pas pu aller au bout de ce récit sur l'horrible assassinat d'un petit garçon. L'enquête est fouillée, précise, méticuleuse et le texte montre un travail de recherche colossal, transcrit dans une écriture fluide qui vous emporte. Les anecdotes, réflexions, traits d'humour ou d'ironie de l'auteur, insérés tout au long de cette enquête, loin d'alléger pour moi cette histoire terrible, m'ont mis mal à l'aise et m'ont donné l'impression de voyeurisme ou d'irrespect vis à vis de cette petite victime et de sa famille. Je dois dire que je sortais tout juste du « Bûcher des innocents », de la journaliste Laurence Lacour sur l'affaire du petit Grégory, récit au scalpel de cette enquête catastrophique. le livre de Jaenada a souffert de la comparaison mais surtout, je n'ai pas pas supporté ce trop plein d'horreur, de mensonges et l'incompétence des protagonistes de ces affaires.
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Je ne connaissais ni cette affaire ni l'auteur.
Les première pages m'ont séduite par les disgrétions de l'auteur et sa manière de planter les jalons.
Mais une fois le suspect appréhendé je me suis franchement ennuyée.
J'ai abandonné après plus de 250 pages ...
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Apres la Serpe, encore un récit passionnant et un travail de recherche impressionnant de la part de l'auteur sur une probable erreur judiciaire qui a envoyé Lucien Leger 41 ans en prison. Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
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Merci Philippe Jaenada pour cette lecture qui m'a tenue en haleine, m'a indignée et m'a fait rire. 
Je viens de finir en 4 jours ce pavé, 905 pages en poche.
Je suis acquise au style de l'auteur qui m'a permis de ne pas lâcher le livre pendant 4 jours et ce malgré le risque de se fouler le poignet après 2 heures consécutives de lecture.
Je le finis à regret et j'ai en tête de nombreuses questions , car l'enquête regorge de zones d'ombres, sans parler des zones sales et puantes qui font bondir.
L'enquête est longue et foisonnante, je répète longue et foisonnante, mais aussi lancinante et fascinante et j'ai eu peur que l'auteur n'y perde la santé mentale. C'est de connaître tous les petits détails de cette ultra longue enquête qui rend le roman digeste. J'ai aimé que Jaenada nous partage son kif pour les jeep, son ennui pendant les interdictions de déplacement liées au confinement, son fantasme sur Pénélope et son je m'enfoutisme chronique en terme de santé qui finit par se payer. Ça aère, ça permet de sortir la vapeur quand on bondit d'indignation devant les flics qui se glorifient d'un travail bâclé, les avocats qui jouent à cache cache et qui ont des stratégies de défense lunaire, les mères abusives et douteuses
Et surtout pendant la seconde partie, sur les monstres, car tous ces personnages qui cachent bien leur jeux et qui ne lâchent pas une once de vérité jusqu'à la tombe, ça étouffe. C'est à en perdre la foi! Ils n'ont jamais entendu cette phrase de Jésus : la vérité vous rendra libres ?
Je m'étonne que les deux personnages les plus noirs aient pu aussi bien et aussi longtemps cacher leur jeu.
Là aussi c'est la loi du silence qui prime, j'imagine.
On ne se console pas vraiment de ces longs mensonges, de cette vérité jamais rétablie, de cette enquête pleine d'humanité qui crie dans le désert.
Mais on rit car le plus gros exploit du livre est de nous inonder de parenthèses qui remettent les pendules à l'heure et les zygomatiques en haut.
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Après avoir lu La Serpe et La Petite Femelle il y a quelques années j'étais intrigué par ce nouveau livre (que dis-je, ce pavé). Après 200 pages on se demande ce qu'il va se produire pour nous tenir en haleine pendant encore 700 pages. Eh bien on y retrouve une enquête, encore plus fouillée (du moins j'ai trouvé) que pour les livres que j'ai déjà cité.
Un livre agréable à lire, dans lequel on se replonge chaque fois avec plaisir même si parfois on s'y perd un peu.
Je le recommande volontiers à ceux qui aiment les enquêtes et à ceux qui ont aimé les précédents livres de Philippe Jaenada.
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Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un livre de Jaenada. Il faut dire qu'il publie rarement moins de 800 pages, enchainant les digressions dans les digressions telle une mise en abîme de parenthèses qui s'apparenterait à une forme d'équation littéraire des plus complexes. Bref, il faut rester concentré. 800 pages durant. Mais l'effort en vaut la peine. On se plonge tout d'abord dans un roman noir (un Polard on pourrait croire) qui s'avère être finalement plus proche d'un récit de la petite Histoire, celle du fait divers. le sujet est terrible puisqu'il s'agit de l'assassinat d'un enfant de 11 ans en 1964, celui de Luc Taron, et de celui qui fut jugé pour cela et emprisonné durant 40 ans, Lucien Leger. Jaenada mène l'enquête à rebours du temps (trois ans d'enquête, tout de même, Chapeau) et nous livre par le menu tous les détails de l'affaire judiciaire, en prenant quelques détours par les chemins de son quotidien de narrateur hypocondriaque à la fois cocace et trivial. Il faut cependant rester bien accroché : le compte rendu très détaillé des archives municipales et judiciaires s'étend parfois sur plusieurs (très longues) pages (je me suis revue moi-même dans les salles désertes et glaciales des archives berlinoises à essayer de déchiffrer de longues pages finalement inexploitables pour mon mémoire d'histoire, expérimentant la solitude du chercheur novice (oui je m'essaie ici à l'usage des mêmes astuces de Jaenada (Philippe De son prénom), mais il est possible que j'y perde une partie de mon lectorat. Peu importe ! Il faut que l'Art advienne avant tout (lol))). Ceci étant dit allons à confesse : j'ai sauté quelques pages, oui je l'admet, car M. Jaenada, c'est parfois très long tous ces détails et on fini par s'y perdre un peu (après une journée de boulot ou avec le bruit de la maison tout autour), alors oui, je triche, je saute des pages, ça me permet de garder l'envie d'aller jusqu'au bout d'un livre digne d'intérêt ( certains coureurs de marathon marchent aussi quelques minutes pour mieux reprendre leur élan, sont ils disqualifiés pour autant? Je ne crois pas(ok, ils ne prennent pas de raccourcis, mais j'essaye de trouver une bonne excuse. C'est raté, tant pis. Mea coulpa)).
Le tout offre un tableau de la nature humaine avec tout ce qu'elle a de glauque, touchant et drolatique (mais glauque surtout). Les courageux et plus endurants lecteurs auront le plaisir, aux alentours des pages 600 de découvrir l'arrière cour de ce fait divers au sombre relan de fascisme - mais stop au spoiler - et Jaennada s'en donne alors a coeur joie.
Malgré tout cela, L'humanisme de Philippe (on a très vite envie de l'appeler par son prénom, je ne sais pas pourquoi) fleure à chaque page, et dénote avec les vies de tous ces tristes sirs et salauds décrits tantôt avec empathie et gentillesse tantôt avec tout le dégout qu'ils méritent, dans le but d'en extraire peut être une sorte de vérité. Si vous ne parvenez pas au bout, il faut au moins aboutir à la page 200. le fou rire est garanti. Et plus loin le portrait de la famille de l'enfant vaut son pesant de cacahuètes, on se demande vraiment comment la police et la justice de l'époque ont pu si mal faire leur boulot. Mais l'Histoire, même la petite, est faite pour cela : rappeler les erreurs du passé pour qu'elles ne soient pas reproduites … alors, pour cela, merci Philippe.
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