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3,69

sur 1097 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pour ce livre, j'ai/je vais déroger à deux de mes règles :
- je ne commente pas un livre non fini
- j'essaie toujours de lire au moins 100 pages d'un texte. Si au bout de 100 pages, je n'ai pas accroché, j'abandonne.
Pour ce livre, j'ai tenu 100 pages, en fait je suis allée jusqu'à la page 288 (un peu moins de la moitié du texte). de ce fait, ayant lu une bonne partie de ce récit, je vais m'autoriser une critique.

Bravo à celles et ceux qui l'ont lu en entier. Ca m'épate !
L'auteur intervient dans son texte. Appréciant les textes d'Emmanuel Carrère, je ne suis pas surprise. Mais là ! Les interventions de l'auteur pour se raconter sont inutiles, prétentieuses, invraisemblables !
Il fait la pub de son précédent texte, se demande quand il aura le prix Goncourt/Renaudot, remercie les lecteurs d'un prix littéraire, raconte ses pbs de pneus, la qualité d'un hôtel, s'effraie de l'idée de quitter la capitale pour aller chez ces bouseux de province...... Aucun intérêt pour le roman, aucun intérêt tout court.
Et le tout entre parenthèses, parenthèses multipliées ! Je me souviens d'une prof de français qui refusaient qu'on mette des parenthèses dans nos dissert' : si c'est entre parenthèse, c'est que ce n'est pas important, donc autant ne pas le mettre ; si c'est important, ça ne peut pas être entre parenthèse, nous disait-elle en gros.
Là pour ce texte, toutes les parties entre parenthèses (1/3 du texte ? (en un mot trop ! (là je vous donne un exemple du style de l'auteur))) répondent à la première partie de cette définition : inintéressant et particulièrement prétentieux !

Dommage, le sujet était intéressant. Mais il aurait fallu un autre traitement.....
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Je n'ai lu que la moitié de ce long livre qui nous fait partager la biographie d'Henri Girard, un homme fantasque et à la vie ô combien mouvementée. Je n'ai pas aimé que l'auteur se mette en scène par des digressions qui, à mon sens, ne servent pas le livre. L'aspect biographie est plutôt intéressant mais là aussi, il y a beaucoup de longueurs et l'on sait que l'auteur a imaginé certains pans de l'histoire. Et pourtant, je dois reconnaître que ce livre est le fruit d'un long travail de lectures et de recherches.
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Je viens de terminer La Serpe de Philippe Jaenada, un livre dont, naturellement, j'avais beaucoup entendu parler avec enthousiasme dans les divers groupes de lecteurs que je fréquente où encore sur les réseaux sociaux où je sévis…
Philippe Jaenada s'est penché sur une sordide affaire de meurtre datant des années 1940, élucidée et jugée en son temps et sur l'histoire familiale du protagoniste principal, accusé et finalement acquitté, mais que l'aura sulfureuse de ces évènements poursuivra toute sa vie et même au-delà. Il s'agit donc d'une histoire vraie, celle d'Henri Girard, alias le célèbre écrivain Georges Arnaud, et de ses proches.

Au début, j'ai adhéré au pacte de lecture, appréciant la manière dont l'auteur se mettait en scène dans son récit et son travail minutieux d'enquêteur. J'ai relevé l'humour, les clins d'yeux et l'univers référentiel (ah ! le Club des cinq…) et puis, progressivement, j'ai lâché l'affaire, me suis ennuyée, perdant le fil, noyée sous un flot continu de détails et de digressions, ne parvenant à m'attacher à aucun personnage.
De plus, le narrateur lui-même me devenait insupportable, trop présent, ramenant tout à sa personne, souvent prétentieux, excessif là où j'aurais préféré un peu plus de distance ou de second degré.
J'avais choisi la version audio du livre, lue par Hervé Carrasco… Habituellement, avec les livres audio, si je suis dérangée ou si je m'endors en écoutant, je retourne en arrière pour revenir sur les passages que j'ai manqués ; il peut aussi m'arriver de réécouter des épisodes importants ou particulièrement complexes… Ici, ce fut tout le contraire : ce livre était comme un fond sonore et peu m'importe ce que j'ai pu manquer. J'avais l'impression, et cela vient sans doute du format du livre, d'écouter ou de visionner l'une de ses émissions de radio ou de télévision qui reviennent sur des faits criminels élucidés ou non, genre d'émissions qui m'horripilent au plus au point à cause d'un contexte que je juge voyeur ou trop à sensations…

Je salue cependant le travail de recherche et d'enquête et la peinture d'une époque sur fond d'occupation allemande et suis touchée par la démarche de l'auteur qui a un mot gentil, dans ses remerciements, pour les lectrices et les lecteurs qui sont allés jusqu'au bout de ce pensum…
Mais, force est de constater de d'avouer que je suis à contre-courant des nombreuses critiques élogieuses que j'ai pu lire ici et là. Mon intérêt pour les fresques familiales s'est heurté ici à une manière de traiter le sujet dénuée d'humanité, soporifique et ennuyeuse.

https://www.facebook.com/piratedespal/
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C'est un fait divers en 1941 qui a toujours garder une part de mystère. En octobre 1941, dans un château toute une famille est assassinée sauf Henri Girard qui appelle à l'aide. Henri Girard semble le coupable idéal et pourtant après un procès qui a fait grand bruit, il est acquitté. le triple assassinat a longuement été un mystère, tellement mystérieux d'ailleurs que Philippe Jaenada a décidé d'enquêter là-dessus. Tel un véritable enquêteur, il se plonge alors dans les archives, dans les procès, reconstitue l'enquête pour essayer de trouver le vrai mot de la fin à cette énigme du Chateau d'Escoire.

En retirant ce livre pour le "Cercle des Lecteurs Furet du Nord, je me suis dit "ouhla c'est quoi ça ?". Je ne connaissais pas encore Philippe Jaenada, et je n'avais pas encore entendu parler de ce livre. Pourtant, rapidement, sur les réseaux sociaux, j'ai vu que c'était un livre attendu de cette Rentrée Littéraire, cela a quelque peu attisé ma curiosité, mais en me plongeant dedans, j'ai su que ce livre n'était vraiment pas pour moi.

C'est donc dans une véritable enquête que se plonge Philippe Jeanada avec La Serpe, une enquête pour découvrir la vérité sur ce triple meurtre qui semble bien garder une grande part de mystère. On embarque avec lui dans sa voiture, direction le Chateau d'Escoire et à travers ses recherches, c'est toute la vie d'Henri Girard qui se révèle, absolument toute sa vie !

Je ne sais véritablement que dire sur ce roman, pour être honnête, je n'ai pas du tout adhéré à celui-ci. Certes, l'histoire est intéressante, certes, on ressent que l'auteur a passé énormément de temps dans ses recherches disséquant le moindre élément, mais... je me suis ennuyée. N'adhérant pas dès le départ à l'histoire, difficile de lire en plus avec plaisir ce livre de plus de 600 pages.

Je sais que ce livre plaira à bon nombre de lecteurs, autant pour l'écriture de Philippe Jaenada et son humour distillé au fil des pages, que pour cette énigme du Château d'Escoire sur laquelle il enquête et découvre bon nombre de choses. Mais pour moi, il y avait beaucoup trop d'éléments, de détails dont je me serais bien passée et je me suis sentie enlisée dans l'histoire à cause de tout cela.

Mais bien entendu, si La Serpe vous tente n'hésitez pas un seul instant ! C'est simplement un livre qui n'était pas pour moi et qui attend son véritable lectorat qui saura lui l'apprécier. Comme dit plus haut, on sent que Philippe Jaenada a fait un travail de titan pour regrouper tous les éléments et archives sur cette affaire et bravo à l'auteur pour cela.

La Serpe de Philippe Jeanada est disponible aux Éditions Julliard.
Lien : http://ladoryquilit.blogspot..
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Le triple crime d'Escoire, à deux pas de Périgueux, sous l'Occupation, chacun amateur de fait-divers le connaît, entre les diverses émissions de Pradel et Hondelatte, et surtout les livres de Guy Penaud et de Lagrange. Autant le dire de suite, je n'ai pas adhéré à ce gros pavé découvert à la suite de sa promotion forcenée et de la découverte de son auteur, Philippe Jaenada. Certes, la narration est documentée, essentiellement basée sur un gros dossier d'instruction. Pour autant, son récit est des plus digressif, péniblement digressif à dire vrai, cela en devient vraiment épuisant car ces parenthèses, foncièrement narcissiques mais parfois drôles, alourdissent l'enquête et surtout son récit. Bref, ce livre littéralement roboratif m'est tombé des mains à plusieurs reprises. Il aurait mérité un sacré lifting, c'est dommage au regard du labeur effectué par son auteur. A tout prendre sur ce sujet, le volume plus ancien du commissaire Penaud, fouillé et fruit d'une enquête sérieuse, m'est apparu bien plus intéressant sur le fond. Pour autant, du point de vue littéraire, un bon livre sur cette énigme criminelle reste à écrire.
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Je n'ai pas réussi à le terminer.
J'en ai lu une (très) grande moitié (12 chapitres sur 21). J'ai essayé de m'intéresser au personnage de Henri Girard mais les digressions de l'auteur m'ont fait décrocher. Je m'y suis reprise à plusieurs fois, suis arrivée au procès et au coup de maître du très bon avocat de Girard... puis Jaenada déconstruit l'enquête pour prouver l'innocence réelle de Girard. Que l'enquête ait été bâclée, je le conçois fort bien, ce n'est ni la première ni la dernière mais l'affect de l'auteur, son parti pris le décrédibilise en partie à mes yeux. J'ai eu l'impression de lire un journal de bord, des notes, plutôt qu'un livre. J'arrête donc les frais avec celui-ci.
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Bien construit mais pas spécialement bien écrit. de plus, un auteur qui se trouve drôle, ça devient lassant. Cette lecture qui avait bien commencé a donc fini par devenir un supplice auquel je mets fin à la page 361.

Certains considèrent que c'est de l'humour. Moi, ça m'énerve :
Même si tant pis, je vais avoir l'air d'un pouilleux au Garden Ice (Parisien bohème!) et partout les jours suivants - je n'ai qu'une veste et mon deuxième pantalon est trop serré, j'ai un peu pris ces derniers temps, mais ça, voue ne pouviez pas le savoir.) p.229

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J'abandonne la lecture de ce livre à la page 132 sur 634.

Au vu de la quatrième de couverture, j'étais très interressé par le côté enquête puis procès de cette affaire.

À la page 132, je n'en peut plus de la description hyper détaillée de la vie d'Henri Girard, cet exécrable enfant gâté, devenu ensuite un bobo avant l'heure tout aussi exécrable. Idem pour les digressions de l'auteur.

Ce livre est trompeur car il est avant tout une biographie d'Henri Girard.
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J'abandonne à la page 168 c'est rare mais pas moyen de continuer. Ce livre me tombe des mains à chaque fois que je veux le reprendre. Pourtant c'est bien ecrit mais tellement décousu, rempli de digressions totalement inintéressantes que ça en devient pénible et agaçant à lire. du coup je n'ai pas le courage de poursuivre jusqu'au meutre. Plus de six cents pages qui auraient pu sans problème être réduites à trois cents encore un prix littéraire qui me dépasse.
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Dans ce concert d'éloges dithyrambiques je vais détonner !
Je n'ai pas aimé : pourquoi ?
Prix "Femina" 2017, critique 3 étoiles de Lire et donc à lire
mais pavé de 634 pages pour ne pas savoir qui a tué !
Les 175 premières pages sont une biographie (partiale ?) de la vie de Henri Girard, avant et après le triple assassinat de octobre 1941 "dans un château sinistre au fin fond du Périgord" ! déjà 2 poncifs le château est sinistre au fin fond ... l'écriture est personnelle, entendez par là qu'on se joue de la grammaire, du vocabulaire on dit un style personnel ! mais n'est pas Céline qui veut.
Alors en quelques pages on décrit le crime et l'on repart sur un chemin pavé d'élucubrations;
Cela ressemble à un genre de who's who où l'on cite tout le monde ce qui m'a rappelé "La Carte et et le territoire" mais n'est pas Houellebecq qui veut !

Par certains aspects cela rappelle également l'invraisemblable histoire du docteur Jean Claude Romand : le quintuple meurtre du "Docteur" qui a inspiré (et fasciné ?)"L'adversaire" mais n'est pas Carrère qui veut !

Je suis allé à la conclusion pour savoir... mais bon je n'en saurai pas plus.
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