Les ambassadeurs

Ce livre est avant tout le roman du conflit entre deux civilisations, ou plutôt entre la civilisation représentée par la tradition ininterrompue de culture que l'Europe occidentale hérita du monde antique..." et la barbarie représentée par l'Amérique et son côté puritain, moralisant, bostonien.
Lambert Strether, bostonien quinquagénaire, est envoyé à Paris pour retrouver et ramener aux USA, Chad Newsoooome, un jeune héritier bostonien. Mais Chad est conquis par la capitale française et par Mme de Vionnet, sa maîtresse. L'amour qui règne entre les deux amants, Paris et sa liberté, la civilisation européenne... ont vite fait de vaincre la résistance de l'ambassadeur qui est conquis à son tour. La hiérarchie des valeurs sur laquelle il vivait bascule lentement et lorsque, finalement, il regagne Boston, c'est un homme nouveau qui rentre au pays. Strether a trouvé le sens de sa vie et a compris que le rôle de l'homme supérieur, face à une grande civilisation, est d'en assurer librement les périls et les joies.

Je n'ai pas du tout accroché à ce livre, en suis venue à bout sans plaisir... dommage que j'ai raté ce rendez-vous là

Lecture qui m'a paru durer des siècles... je n'accroche pas du tout au style de Henry James : cette société oisive à l'excès, dont les propos sont vides de sens ou tournent tellement autour du pot par peur de choquer qu'ils en arrivent à être incompréhensibles... le "Portrait d'une femme" m'avait déjà initié à ce rythme très lent, mais rien de comparable selon moi avec les "Ambassadeurs"... Même en lisant le résumé je n'ai pas compris qui étaient tous les personnages. J'ai tenu jusqu'au bout par principe, mais très souvent, mes yeux lisaient les lettres et en même temps mon esprit vagabondait...

Je n'ai pas adhéré à ce roman. Malgré le style inimitable d'Henry James dont je suis très friande, je me suis complètement perdue et je n'ai pas réussi à tirer une leçon quelconque de ce livre qui n'a rien de romanesque. Je me suis profondément ennuyée.