Mademoiselle Liberté

Une tendre histoire d'amour, une quête d'absolu, un délicat portrait de femme... Dans un style agréable et fluide, c'est tout ça et beaucoup plus qu'Alexandre Jardin nous offre dans ce joli roman qui prend par moments des allures de comédie et parfois des airs de drame.
J'ai apprécié cette lecture que le style de l'auteur m'a rendu plaisante, mais je n'ai pas du tout aimé les personnages dont je n'ai pas partagé les idées ni les envies et que j'ai donc toujours observé de loin, ce qui bien sûr m'a empêché d'entrer complètement dans le roman. J'ai été heureuse de les quitter en refermant le livre à vrai dire, aussi, même si j'ai trouvé de nombreuses qualités à ce roman, il ne figure pas dans mes bons souvenirs de lecture!

Je me suis laissée tenter par une amie (Carine) qui me l'a prêté suite à une publication d'un extrait qui m'avait plu. Malheureusement, ce roman n'est, pour moi, qu'un nouveau remake de "Fanfan", du "Zèbre"... Même si j'ai aimé retrouver son style, c'est un énième livre sur l'amour parfait terni par le quotidien et comment le garder idéal à l'aide d'artifices usagés voire outrés.
Ses exubérances ne me font plus rire, pire me fatiguent.
Je vais lire le dernier qui vient de sortir et qui semble être complètement différent ! Chiche ?

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Il serait temps que l'auteur se renouvelle un peu: ses propos ont déjà été racontés de dizaines de façons dans ses autres romans.

Cette petite mademoiselle Liberté, une jeune fille de 18 ans, a tout pour me déplaire. Arrogante, déplaisante, narcissique, capricieuse... Rien pour me séduire, sauf que... sauf que son imaginaire est parfait, déroutant, éclaté, imprévisible et cet aspect m'a amusé. Traiter de l'amour avec originalité est un thème propre à cet auteur et en ce sens, les jeux fantasques de la séduction qui empruntent des chemins inusités contiennent une bonne dose d'humour.

Fidèle à lui-même, Alexandre Jardin nous offre un roman invraisemblable et totalement fou sur son sujet préféré: l'amour. Rien de totalement neuf, malheureusement. J'ai eu l'impression de relire un livre que j'avais déjà lu. J'apprécie toujours autant le style et les particularités qui caractérisent Alexandre Jardin, mais «Mademoiselle Liberté» m'a légèrement déçue. J'espère que le prochain roman que je lirai de lui sera meilleur, car les deux derniers que j'ai lus de lui, «Mademoiselle Liberté» et «L'île des Gauchers» m'ont tout deux déçus. C'est à voir !

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L'originalité de l'histoire (sur la forme, pas le fond, puisque l'histoire est somme toute banale) et le style d'écriture sont des qualités certaines, mais qui malheureusement n'ont pas suffit à me faire apprécier ce livre. Peut-être trop irréelle comme histoire? Même si j'ai aimé le concept, ce désir « d'amour parfait sinon rien », ces personnages un peu déjantés... l'ennui a pris le dessus la plupart du temps.

"Un chef d'oeuvre sinon rien". C'est ainsi que Mademoiselle Liberté conçoit l'amour. La première partie est consacrée à la mise en place des prérequis pour la réalisation du chef d'oeuvre. La seconde est consacrée à sa réalisation. Autant la première partie m'avait happée, autant la seconde m'a fortement déçue. La première partie nous transporte dans une lecture très littéraire du couple tant dans sa dimension sociale que dans sa dimension sentimentale. J'ai trouvé que l'écriture d'Alexandre Jardin donnait une belle plastique artistique aux habitudes, aux espoirs que chacun fonde avant le mariage et pendant le mariage. Mais dans la seconde partie, changement de registre. On plonge dans une trivialité sans borne. Chaque phrase, chaque mot, nous y entraîne. le fameux chef d'oeuvre qui est le sujet de cette deuxième partie n'est qu'un amas de bestialité, de dégradation de la femme, et de l'humanité tout entière. Et que dire des toutes dernières lignes et du sentiment de m'être alors fait voler mon rôle de lectrice ?

dommage

L'histoire démarre sur les chapeaux de roues, ont est tout de suite happées, c'est fluide ça se lit tout seul et arrivée vers la 150eme page c'est barbant, répétitif !

après ça ne reste que mon ressenti, mais on peine à comprendre Liberté…

Bof. Alexandre Jardin surfe sur sa notoriété germanopratine, mais le talent...