Nains, tome 18 : Ararun du Temple

BD FANTASY / POLAR.
En moins de 50 pages on réécrit ce qui fut une légende pour les masses stallonniennes... Ce tome 18 est carrément un action movie fantasy : nous retrouvons Martin Riggs et Roger Murtaugh sous les traits d'une jeune elfe tête brûlée et d'un vieux nain blasé. Et pour ne rien gâcher ils sont sur la même longueur d'onde quand ils partent ensemble en croisade contre les forces obscures du Grand Capital et de la Bête Immonde ! OMG quel kif : il faut que cela soit le début et non la fin de leurs aventures !!!
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Un peu de changement dans cette série Nains ne peut que lui faire du bien et entretenir son lectorat. C'était déjà le cas avec le tome précédent, dans lequel Nicolas Jarry abordait son récit d'une manière qu'on ne lui connaissait que peu jusqu'ici.
Donc pour ce tome 18, l'auteur abandonne le type de narration qu'il affectionnait, pour nous emmener dans les pas d'Ararun et d'Antalya, un duo d'enquêteurs hors pairs de la cité d'Ysparh en proie à un assassinat qui pourrait avoir des répercussions sur toutes les terres d'Arran.
Le duo formé par ce nain et cette elfe bleue, plus qu'improbable, mais qui contre toute attente, fonctionne à merveille, rappellera à certaines et certains d'entre vous une autre série. Si ce n'est pas le cas, je vous invite plus que diligemment à vous procurer les tomes de la série Les Maîtres Inquisiteurs.
Bref non seulement ça fait du bien de lire une histoire qui change, mais en plus je suis assez surpris de la réussite de ce duo. L'enquête en elle même est très cohérente et permet de mettre en valeur toutes les capacités de nos deux personnages centraux. À un point tel qu'on aimerait bien voir se pérenniser leurs aventures. Je ne serai pas mécontent de lire une série qui leur serait entièrement consacrée.
Le duo fonctionne parfaitement bien, et cela est dû à la qualité d'écriture de Jarry. En effet je pense que ce duo incertain n'aurait pas aussi bien marché si l'auteur ne leur avait pas inventé une histoire commune, et les quelques bribes qu'il disperse ici ou là montre un réel potentiel autant chez l'une que chez l'autre.
Le scénario est dense et bien ficelé, on ne s'ennuie jamais et on en redemande même.

Sherlock Holmes et Watson en version badass ! Et aussi en version Nain et Elfe, mais ceci est un détail…

Oups, pardon, dans ce cas de figure-ci, Watson, l'Elfe, est une femme…

Mais croyez-vous, faut pas essayer de la lui faire à l'envers ou la sous-estimer, car il vous en cuira…

N'essayez pas non plus de sous-estimer Ararun Sherlock Holmes, le nain, son tranchoir vous coupera en deux.

Nos deux enquêteurs qui bossent dans la garde de la cité d'Ysparh sont appelés pour un crime qui semble avoir eu lieu en chambre close : fenêtres fermées, grande hauteur, sortilèges de protection. L'homme était en politique et se présentait aux élections pour devenir le dirigeant de la cité.

Qui a fait le coup et comment ? le colonel Moutarde semble innocent et il va falloir interroger tous les malfrats de la ville pour savoir où se cache l'assassin avec lequel notre Ararun Holmes a croisé le fer.

Plus qu'une enquête, c'est aussi une plongée dans la politique et ses magouilles, dans ce que l'Elfe a de plus sombre : son côté obscur. Dans tous les sens du terme.

Nos deux incorruptibles forment un duo comique, sans pour autant nous donner des éclats de rire, mais leurs réparties sont amusantes et on les sent complices depuis leur rencontre inopinée quelques années plus tôt.

Les dessins sont un régal pour les yeux, les décors sont remplis de finesse et le scénario n'est pas resté aux abonnés absents car le scénariste a fait ce qu'il fallait pour nous proposer une enquête aux rebondissements multiples, avec de l'action, de la baston, une touche d'humour mais aussi de mélancolie.

Nos deux personnages principaux sont travaillés, nous n'en sauront pas plus pour le moment mais ce qu'il nous est donné est suffisant pour nous faire une idée et s'en faire des amis durablement.

D'ailleurs, je ne suis pas contre une nouvelle aventure de nos deux compères car il y a de la profondeur dans cette bédé et ceux ou celles qui disent que les bédés sont pour les enfants ou sont sans intérêt, passé un certain âge (celui de 12 ans), et bien, ils se fourrent le doigt dans le nez jusqu'au cul !

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La cité cosmopolite d'Yspart, s'apprête à élire ses nouveaux dirigeants mais quelques jours avant les élections le principal candidat est assassiné. L'enquête est confié au nain du temple Ararun et à l'elfe bleue Antalya.
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce tome de la série Nains qui mélange les races des terres d'Arran. le duo Ararun et Antalya marche à merveille et pour une fois c'est le nain qui joue le rôle du fin limier modéré et la jeune elfe celui de la fine lame impulsive prête à en découdre.
L'enquête policière est un peu cousue de fil blanc mais elle reste cohérente et sait se servir de notre duo. J'espère les revoir dans une nouvelle aventure policière.
Le tout est servi par un dessin lumineux et coloré.

Un polar chez les Nains : Ararum est un flic de la très pourrie cité d'Ysparth qui se la joue un peu Sherlock avec sa pipe et sa recherche d'indices .Sauf qu'il a une grosse hache en guise de loupe et que son Watson n'est pas un médecin un peu benêt mais une elfe bleue aussi corrosive en paroles que létale à l'épée . Excellente intrigue à base de succession un peu brutale chez les dirigeants de la cité , rythme d'enfer , belles bastons ,beaux monstres ( ah les murènes géantes !) et beaux paysages urbains . Excellent album.

Troisième tome d'une saison de la série "Nains" et donc tome sur l'Ordre du Temple. Ici, pas de suite aux aventures d'Aral, de Sriza ou de Fey, mais étrangement... une enquête policière.
Dans la cité portuaire d'Ysparh gouvernée par les elfes bleus, l'elfe qui avait toutes les chances de remporter les prochaines élections vient de se faire tuer dans son lit. Cas classique du meurtre en chambre close puisque portes et fenêtres sont fermées de l'intérieur. le nain Ararun et son acolyte l'elfe bleue Antalya vont devoir résoudre ce mystère. Duo surprenant car dans l'univers d'Arran ce sont plutôt les nains qui frappent et les elfes qui réfléchissent, tandis qu'ici les rôles sont inversés un peu comme dans la série "Les Maîtres Inquisiteurs".
C'est une enquête particulière pour Ararun car il connaît bien la famille du défunt. le fils aîné a été son partenaire jusqu'au meurtre de celui-ci, un meurtre qu'Ararun n'a pas réussi à élucider et qui l'a profondément bouleversé. Donc, cette fois-ci, il veut aller au bout malgré les chausse-trappes qui apparaissent toujours quand on s'intéresse d'un peu trop près aux politiciens et à leurs "arrangements"...

Je voudrais déjà applaudir pour la refonte de la carte des terres d'Arran qui illustre mon exemplaire (qui doit être déjà une réédition puisque daté de 2021). La carte est maintenant amplement annotée et légendée mais malheureusement trop petite car les continents de l'Ourann à l'est et de la Terre des Ogres au sud sont visibles entièrement. Peut-être qu'en l'imprimant sur une double page... Bonne idée également de faire ressortir graphiquement sur la carte le(s) lieu(x) où va se dérouler l'album.

J'ai par contre un peu tiqué en voyant le comportement des elfes noirs, qui sont considérés comme les assassins ultimes des terres d'Arran. L'un, alors qu'il est venu tuer Ararun, laisse en vie ce dernier tandis que le nain est à sa merci. L'autre se laisse tuer de manière simpliste entraînant une fin d'album beaucoup trop abrupte à mon goût.
Malgré tout, ce "Ararun du Temple" est un très bon album, peut-être trop court avec ses tout juste 50 pages, mais aux somptueux dessins de Paolo Deplano. Et comme souvent avec cette série, on aimerait retrouver les personnages principaux dans le futur.

Une sombre enquête politique
C'est peu dire que nous aimons nous immerger dans le monde foisonnant des Terres d'Arran…

Avec ce nouveau tome de Nains, Nicolas Jarry nous livre, une enquête ciselée portée par un duo d'enquêteur antinomiques et par la même complémentaires qui n'est pas sans évoquer certains polars hollywoodiens du siècle dernier… Dialogues mordants et fleuris, scènes d'action débridées et personnages bien écrits sont au menu de ce scénario entraînant qui nous immerge au coeur d'Ysparh, une cité gangrénée par la corruption où se profile des élections capitales…

Ararun du Temple s'avère être un excellent tome d'une série qui fait référence en matière de medieval-fantasy…
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Quand je disais que Nicolas Jarry ne cesse de surprendre et se renouveler... Et je n'avais pas encore lu le tome 18!
Voilà t'y pas que nain et elfe (de surcroît au feminin) s'entendent suffisamment pour former un duo d'enquêteurs. À mon avis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis le tome précèdent, même si on voyait déjà se mettre en place quelques partenariats surprenants (nain-orque, très éphémère, nain-humain aussi éphémère, et nain-gobelin où les deux ont pour la première fois survécu). Mais là il semble que le partenariat entre races soit chose acquise, à moins que ce ne soit propre à la grande cité néanmoins bien corrompue d'Ysparh. Qui a des relents d'Ankh Morpokh (Ok, on a les références qu'on peut...) ou du Londres des bas-fonds du 19 ème.
En soi l'enquête ne casse pas trois pattes à un canard, on comprend assez vite qui est le vilain (petit canard). Mais peu importe tant le duo d'enquêteurs tient la route et nous permet de croiser d'autres magnifiques affreux (oh, les sirènes...)
Côté dessin je l'ai trouvé plus fluide, plus lumineux, avec un jeu de fondu-enchaîné et de premier-second plan donnant presque l'impression d'être au cinéma. La transition de Pierre-Denis Goux en designer avec Paolo Deplano au dessin explique sans doute cela.
Bref, un album surprenant, qui renouvelle le style, mais qui vient en fin de compte à point nommé et relance l'intérêt. Même si, depuis le tome 3 je me demande ce qu'est devenu Aral du Temple, qu'on a quitté en bien mauvaise posture.

Lecture sympathique, on retrouve un format d'enquête inhabituel pour la série (mais qui était présent dès le tome 1 d'Elfes). J'ai apprécié la mixité des espèces présente dans la cité, et le duo nain/elfe bleu, pour lequel les caractères ne sont pas distribués comme on pourrait l'attendre de leurs espèces respectives!
Les dessins sont toujours très beaux, rien à redire là-dessus!
Je ne mets pas 5 étoiles, car même si j'ai passé un bon moment je n'ai pas non plus été transcendée par l'histoire. Ce tome est un peu en retrait par rapport aux autres, où on y suit des quêtes légendaires, des batailles mythiques et des démonstrations héroïques. C'est une ambiance différente, qui fonctionne néanmoins!

Un Nains un peu moins psychologique que d'habitude. Pour pouvoir s'appesantir sur l'intrigue.
Une intrigue basée sur une enquête avec un retour sur le passé et un aspect politique. C'est très prenant et rythmé, avec des rebondissements et du suspense.
Le duo nain/elfe fonctionne très bien. Ils sont tous les deux attachants et complémentaires.
Les dessins sont très beaux, avec un certain caractère. Les couleurs sont lumineuses.