La cité-état d'Eysine n'est plus que ruines. Les rois des Archipels ont réussi leur entreprise : la construction d'un canal protégé par de nombreuses tours, canal qui leur rapporte une fortune en droits de passage.
Que sont devenus les hommes et les Elfes qui autrefois défendaient la cité ? Ils ont dû se retirer dans la forêt de Duhann après une dizaine d'années de combats contre les mercenaires orks et les hommes des royaumes des Archipels. Est-ce à dire que pour autant ils ont renoncé à reprendre la ville et les terres adjacentes ?
Critique :
Magiiiiieeee ! Magiiiiieeee ! de la magie ! Et encore de la magie ! Il y en a qui aiment ça, alors ils vont se régaler.
Un scénario très décousu, où les repères ne sont pas clairs, voilà sur quoi repose cet album. On passe, sans transition, d'un lieu à un autre, avec des retours en arrière menés de façon confuse.
Et, ce que je déteste, une fois encore, la magie qui résout tout ! Wow ! Quand on manque d'imagination pour fournir une intrigue intéressante, un « crystal » et tout change ! Remarquez qu'ici, « crystal » s'écrit avec un « y », preuve sans doute de sa magnificence, car tout autre solide dont les constituants (atomes, molécules ou ions) sont assemblés de manière régulière, ne doit être qu'un vulgaire caillou en comparaison de ce « colossalement » puissant artefact !
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Plutôt déçue par ce tome. D'autant plus qu'avec la présence d'un loup aux côtés de la reine des Elfes sylvains, la première page de couverture -magnifique- s'annonçait pleine de promesses.
Le scénario m'a paru plus embrouillé et les personnages plus fades. On a du mal à comprendre les motivations de chacun, le revirement de position de certains..Il m'a paru également un peu répétitif par rapport au tout premier tome. Dès la lecture du titre, on comprend bien qu'il s'agira à nouveau de la quête d'un de ces cristaux magiques permettant au peuple Elfe de se débarrasser en une fraction de seconde des méchants qui les menacent.
Et ça n'a pas loupé !
Bref, un album en dessous des autres mais cela ne nuit nullement à mon engouement pour cette série !
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Nous retrouvons dans ce tome les elfes sylvains quelques dizaines d'années après l'aventure narrée dans le tome 2. L'alliance des elfes et des hommes a été repoussé dans le coeur de la forêt par les rois des archipels mais la rancoeur, elle, est toujours là. Et le combat reprend.
Une petite baisse de regime niveau scénario. Les auteurs ne nous permettent pas de projetter des émotions sur les personnages. le couple que formait Llali et Yfass dans le tome 2 était autrement plus attachant et source d'émotions. C'est vraiment dommage. Nous avons sans cesse l'impression de rester en superficie des choses.
Je n'ai pas vraiment compris le personnage de Solyss dont le comportement change radicalement et brutalement sans que l'on sache vraiment pourquoi.
Malgré ses quelques défauts la BD se laisse lire facilement et les dessins sont toujours aussi agréable. Les couleurs sont douces et lumineuses. Et la première de couverture est MA-GNI-FI-QUE
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Ce tome 7 m'a beaucoup moins enthousiasmé que les précédents, ce qui explique la note de 3. L'histoire y est confuse, les événements s'enchaînent sans réelle consistance même si l'on comprend de quoi il retourne. j'ai l'impression de relire un peu le tome 1 puisqu'il s'agit de la recherche d'un cristal. de plus alors qu'on retrouve les personnages du tome 2, celui ci se concentre sur la reine Elisei des elfes sylvains dont on devine que son destin va bouleverser définitivement celui de l'ensemble des races elfes.
Je dois bien avoué que ce tome provoque de la confusion en moi car page 53, la reine s'adresse à Solyss, l'elfe balafré fils du maître de chasse, en le nommant Yfass, alors qu'Yfass, le fils de celle ci, est mort sacrifié dans le tome 2. je reste un peu perplexe. S'agit il d'une erreur ou bien d'un clin d'oeil scénaristique visant à donner une indication au lecteur sur l'état mentale de la reine?
Bref au delà de mon incompréhension ( je devrais sans doute relire ce tome pour mieux comprendre), et de ma perplexité, l'histoire se laisse lire mais ne provoque pas plus d'engouement que cela même au regard de l'ensemble de la série, le récit étant pourtant riche de ce côté là. de plus toujours en considérant ce tome dans l'ensemble, la série nous a habitué des graphismes beaucoup plus réussis alors que celui ci est légèrement en dessous. Non qu'ils soient mauvais, mais force est de constater qu'ils manquent de détails et de finesse, surtout dans les gros plans de visages ( les expressions c'est quand même vachement important il me semble!), par rapport aux autres tomes. j'ai tout de même beaucoup aimé le concept graphique de la Guivre...
Enfin contrairement aux derniers tomes, celui ci ne s'inscrit pas dans la mythologie naissante ( le renouvellement des races, des clichés de la fantasy...) qui sied tant et qui donne son originalité à cette série. Et je trouve cela dommage... ça manque... Je suis d'autant plus déçu qu'il s'agit de Nicolas Jarry au scénario....
Vous l'aurez compris, un tome bien en dessous des autres, voire dispensable, mais qui s'inscrit tout de même dans la frise globale....
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La série multi-auteurs de Soleil continue son parcours : les scénarios deviennent plus touffus, tout en développant des sentiments forts. Et le dessin atteint toujours un haut niveau d’Heroic-Fantasy.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Ce tome reste dans la lignée de ce que veut cette série au sens où il explore les différences entre deux peuples radicalement différents et la capacités à se rapprocher et vivre ensemble, véritable fil rouge de cette série. Il est d’autant plus intéressant qu’il explore aussi le passé des Elfes sylvains à travers la quête de la reine Eliseii.
Lire la critique sur le site : Bedeo
L’histoire est plaisante à lire et offre de belles scènes d’action. Les dessins de Maconi sont très beaux : grandioses dans les architectures et les décors cadrés aux petits oignons, bourrés de détails, justes dans les traits des personnages et fluide dans les scènes d’action.
Lire la critique sur le site : Auracan
Un tome plus intéressant que son prédécesseur mais qui malheureusement ne tient pas toutes ses promesses.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Souffrant de quelques manques, Le Crystal des elfes sylvains n’en demeure pas moins un opus de bonne facture participant utilement à la construction de l’univers d’Efles.
Lire la critique sur le site : BDGest
L'histoire reste bien prenante malgré peut-être une sensibilité moins exacerbée que dans le tome 2 (le jeu de Llali et Yfass était réellement émouvant). Il n'en demeure pas moins que Nicolas Jarry maîtrise l'univers elfique et sait aller chercher des stratégies de qualité qui font, encore ici, mouche.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Broch-Cou-Taureau, je t'ai connu plus téméraire.
- C'est du temps où j'étais moins gras et que mes cheveux étaient plus épais que ma barbe, mon roi ! Mais ne t'en fais pas, ma hache coupe aussi bien qu'avant !
- J'ai du mal à croire que quelque chose de bon et de durable puisse éclore ici, après tant d'années de souffrance.
- Pourtant c'est une loi naturelle... Il faut qu'un chose meure, se décompose, pour qu'une autre naisse et croisse.
Tu sais te battre humain, mais tu es resté trop longtemps à dormir dans un bon lit... sans avoir à chasser ta nourriture ! Tu es un chien et je suis un loup !
- Ce roi est une bête sauvage...
- On n'envoie pas un agneau saigner un loup, Elogan.
On ne peut pas vivre éternellement en paix, dans un monde à jamais en guerre.
Terres d'Ogon 2 / Guerres d'Arran 1