Elisabeth, princesse à Versailles, tome 5 : Le traineau doré

Cela rend heureux de faire des bonnes actions, ne trouvez-vous pas?

Quand on travaille pas, on n'a pas d'argent. Et si on n'en a pas, on mange pas...

Elisabeth sauta de joie! Essayer des vêtements l'amusait beaucoup plus qu'apprendre les mathématiques!

Quand on travaille pas, on a pas d'argent. Et si on en a pas, on mange pas...

- Une future reine doit posséder une grande culture. Racine est un génie que l'Europe entière nous envie!
- Oui, maugréa Elisabeth mais il n'est pas drôle...
- Pas drôle? En voilà une idée! Le théâtre n'est utile que lorsqu'il donne le bon exemple. C'est ce que fait Racine dans son oeuvre.
- Oui, mais moi, je n'aime pas les pièces tristes, insista-t-elle.

Belle reine, ce monument est de glace, nos coeurs ne le sont pas.

- Tout ça c'est bien beau, déclara Colin lorsqu'elles revinrent, mais votre messager, même avec un bon cheval, mettra huit jours aller-retour!
- C'est mieux qu'un mois par la Poste!

Nous possédons tout et certains n'ont rien. C'est injuste.

Mme de Mackau lui sourit. Il y a encore quelques mois, Elisabeth était une petite peste insolente, très orgueilleuse. Elle aurait sans doute piqué une grosse colère et exigé qu'on lui amène sur le champ un manteau neuf. Aujourd'hui, elle réfléchissait avant de s'emporter.

S'il était méchant, il était aussi courageux.