Les allusions rétrospectives à l'histoire des humains et à la vie sur notre belle planète bleue, subtilement transposées avec force traits d'humour et/ou d'ironie, de références à de multiples personnages et situations passées ou contemporaines, César, Napoléon, Adolf…après que je les aie intégrées se sont révélées à moi d'une très grande richesse et d'une bonne qualité littéraire.
Les dimensions du temps et de l'univers que l'auteur manipule sans retenue contribuent à la relativité du temps et de l'espace rempli par les incroyables personnages voyageant vers Enfernator ou étant déjà sur place dans le but de libérer la planète gouvernée par Moloch le terrible sanguinaire, afin de redonner sa place au bon maître Créator...
Le « pilotage » par Moloch des guerres, des génocides et des catastrophes en tout genre survenues sur notre terre est une remarquable trouvaille clé du roman, qui m'a semblé être en symbiose avec nos croyances séculaires du paradis et de l'enfer.
L'écriture est en général excellente, elle est à la fois très riche en vocabulaire et en références érudites qui sans aucun doute découlent d'un travail de recherche important fort bien mené.
L'humour est constant et souvent embusqué dans les phrases voire dans un seul nom ou mot, si on n'y prête pas suffisamment d'attention on peut passer à coté.
Cette histoire pourrait se décliner en un bon film de fiction fantastique, qui pourrait intéresser les plus grands metteurs en scène, pourquoi pas
Luc Besson ou
Woody Allen…