e peintre, là, il dit si bien les tableaux de sa vie, que c'est un plaisir de les voir ou le croire - j'aime la façon dont cela s'intègre, le peintre, les ateliers, ce que l'on devine et la précision sensuelle des descriptions
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Le fond est jaune indien uni. Au centre, un graphisme vert émeraude complexe, formé d’un long trait horizontal, de verticales peu hautes et de quelques boucles, à la fois écriture et signature. Deux silhouettes féminines sont crayonnées dans la partie gauche, au fusain. Un autre crayonnage, dans la partie basse à droite, figure un animal allongé, un chat faisant la sieste, avec un rond bleu turquoise plein en-dessous. Les femmes de ma vie, la création, le besoin de sérénité, voilà l'idée
Double renouveau
Sur fond bleu de Cyan, une ligne centrale verticale noire se double d’une ligne de violet cobalt qui délimite très nettement deux zones. C'est un tableau coupé en deux. La partie gauche est faite de carrés blancs plus ou moins grands et plus ou moins droits. Ils contiennent des figures humaines stylisées de postures variées, alternativement bleu outremer et rouge primaire. C'est le même assortiment de carrés dans la partie droite, chacun d’eux remplis de formes géométriques ébauchées, en jaune primaire et vert oxyde de chrome. Une vision large de nos deux ateliers, celui de Galathée et le mien, côte à côte
Femme ennuyée
Le fond de la toile est recouvert de tourbillons à dominante vert oxyde de chrome. Devant ce mur en mouvement, elle est installée de face. Son visage et son cou longilignes s'étirent, hommage à Modigliani, quoique ses yeux aveugles ne soient pas blancs, mais emplis d’une mosaïque de violets de cobalt dégradés. Son corps est penché vers la droite, déséquilibré. Ses bras minces, démesurés, encerclent sa tête, ses manches sont d'un rouge profond