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sur 233 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un lieu : la forêt.
Une saison : l'hiver
Une narratrice.
Une mère et sa fille ( la narratrice ) qui tentent de se relever chacune du deuil d'un fils.

Ce premier roman est sans concession, comme le choix de ces deux femmes qui quittent le monde pour se réfugier dans une forêt qui va absorber leur rage, la douleur physique, les tourments de l'âme et leur effondrement intime que constitue le deuil d'un enfant.

« J'avais décidé d'arrêter de penser. Seule l'extrême et insondable peine pouvait me le permettre. La complexité de mes émotions, au moment de l'arrachement suprême, avait atteint un tel niveau que tout semblait s'être éteint en moi. Ne plus rien ressentir était une autre façon de mourir. J'étais devenue atone. Et puis, la nature m'avait réveillée. Les bruits légers, fondus dans la vie. Les animaux partout. Ignorant ma peine. Actifs, sans décorum inutile, sans fioriture. Des modèles de présence et mes guides permanents. »

La très belle idée de ce roman réside en cette symbiose entre la nature pétrifiée, la rugosité de l'hiver, la présence de la forêt et ces deux femmes en souffrance qui ne parviennent à survivre que dans ce lieu extrême, dépouillée de toute humanité. La paix du froid. Tout est d'une grande justesse dans cette analyse du deuil qui explore aussi bien le rapport au corps, la féminité, la relation mère-fille, la transmission. Tout appelle à l'introspection dans ce lieu, ce qui donne une ambiance littéraire très singulière, un peu hypnotique, qui m'a rappelée ( même si le point de départ et le contexte son très différents ) Dans la forêt de Jean Hegland.

Un roman d'ambiance donc. Un roman de styliste avant tout. Aurélie Jeannin écrit vraiment très très bien, d'une plume précise et ciselée, tour à tour poétique et percutante. Je lis toujours avec à portée de mains des petits bouts de papier pour marquer les passages marquants ... et là, j'en avais sélectionné un nombre très élevé !

« Se détacher à ce point des choses est un apprentissage infini. Maman et moi n'attendons plus rien, ni visites, ni surprises. Nous ne sommes plus dans le projet. Notre façon d'être, à chacune, puis les drames qui ont bouleversé nos vies, nous ont en quelque sorte forcées à devenir des êtres du présent. Cela s'est fait à notre insu mais aussi de façon très volontaire et tenace. Ne pas ruminer le passé, ne pas se projet dans le futur, vivre ici et maintenant est sans conteste l'effort le plus important que j'ai jamais eu à fournir. Et je crois qu'il en est de même pour Maman. C'est à ce prix que nous tentons de surmonter nos deuils, l'une et l'autre. On ne se relève qu'au présent, à chaque pas, à chaque geste. C'est mon sentiment. On ne tient pas vraiment debout, on se relève, on retombe et on se relève. Et on le fait à chaque seconde. Tout cela mis bout à bout fait que nous tenons debout. En restant dans le passé, on tombe en arrière, et rien ne nous retient. Si on se projette, on tombe en avant, dans ce trou incertain que représente l'avenir. Il faut être dans le présent, de façon absolue, profonde, totale, pour, à défaut de continuer de vivre au moins ne pas mourir. »

Un premier roman vraiment prometteur pour inaugurer la toute nouvelle collection «  Traversée » de la maison d'édition Harper Collins.

Lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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C'est un huis clos sombre, l'histoire de deux femmes, mère et fille, contée par la plus jeune, qui nous révèle peu à peu ce que les a conduit à cette forêt, où elles vivent de peu, hantées par le souvenir de leurs drames passés.

Le lien qui les unit est fort, étayé par le deuil qui les a atteintes, la perte de leurs fils. C'est peu à peu, au fil des révélations de la narratrice que l'on découvrira les circonstances de ces drames

Si la forêt est hostile, elle est néanmoins sinon domptée, au moins apprivoisée, et pourvoie à leurs besoins qui sont peu importants. L'ambiance n'est pas sans rappeler Dans la Forêt de Jean Hegland, même si le contexte est différent.

Ce qui est le plus touchant est le portrait que dresse la narratrice de sa mère : derrière les mots tendres et l'art de réenchanter les failles, on perçoit toute la fragilité de cette femme, veillie avant l'âge par la souffrance.

Les épreuves passées ne protègent pas de nouveaux dangers, et c'est une fois de plus une terrible événement qui viendra les atteindre au coeur de leur refuge.


Ce premier roman se démarque par une écriture sublime, ciselée, et terriblement efficace; La construction est très habile et nous conduit pas à pas vers la compréhension de cette histoire pas banale.


Très belle découverte.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Une fille, la narratrice, vit avec sa mère, dans la forêt, pratiquement en autarcie : elles font pousser leurs légumes, coupent leur propre bois pour faire du feu. Aucun confort donc, mais en harmonie parfaite avec la Nature qu'elles respectent. Pas très loin, sur le domaine, il y a un lac, des poissons, mais des ragondins que les voisins leur conseillent d'éradiquer.

Elles vivent chichement, la fille se rend de temps à autre au supermarché acheter de la farine, ou des aliments qu'elles ne peuvent pas produire. Elles mangent très peu, il fait froid dans la maison.

Au départ, toute la famille a vécu ici. Ils étaient heureux : le père, la mère, la narratrice et son petit frère. Mais, il y a eu des drames. A une époque, ils sont allés vivre à la ville, car la fille voulait faire des études, mais elle avait l'impression d'y étouffer. Ils revenaient le week-end à la cabane. La mère, à une période partait, on ne sait où parfois plusieurs semaines et grand mystère.

Le père a fini par partir, dans trop donner de nouvelles et des drames sont survenus : la fille, qui a été en couple a perdu son enfant, et son frère est mort plus tard. On ne sait pas pourquoi, ils sont morts, elle parle du moment où le téléphone a sonné pour annoncer la mort de son frère et de la manière dont sa mère a réagi…

En fait l'auteure s'attache aux ressentis plutôt qu'aux faits eux-mêmes, la manière de vivre le deuil : elles ont chacune perdu un fils et la mère ne semble pas être sensible à la souffrance de sa fille lorsque l'enfant est mort. Comme si des deuils pouvaient être plus traumatisants que d'autres alors qu'il s'agit de la perte d'un enfant les deux fois.

Elles vivent toutes les deux seules, lisent beaucoup, souvent à haute voix, chacune à leur tour, mais quand une lecture est personnelle on n'en parle pas. Elles communiquent au travers des mots des autres.

L'hiver occupe une grande place dans l'histoire, tout est froid et blanc, le silence règne, apaisant les souffrances ou leur laissant toute la place. Les deux femmes se sont totalement renfermées sur elles-mêmes, plus personne ne vient les voir : isolement complet, deuil supplémentaire, refus de la vie ?

Aurélie Jeannin propose une réflexion sur la vie, sur la manière dont le chagrin peut nous emmurer vivants, terrés au fond d'une grotte qui peut être notre propre maison, qu'elle soit ou non isolée dans la forêt sous la neige. On peut s'enfermer ainsi, en se coupant du monde extérieur qu'on ne comprend plus et se mettre en mode survie. C'est aussi une ode à la Nature, cette forêt qui occupe une place importante dans le roman qu'il faut traiter avec respect pour que l'harmonie soit toujours là.

C'est le premier roman d'Aurélie Jeannin et il est bluffant, l'écriture est belle, pleine de poésie, l'analyse des ressentis de ces deux femmes, (ainsi que leur relation souvent réduite au strict minimum), est abordée avec beaucoup de maturité.

J'ai enchaîné la lecture de ce roman, quelques jours après avoir terminé, « le consentement » et, même si le registre est loin d'être gai car je sentais le froid de l'hiver s'insinuer dans tout mon corps, et même temps que je comprenais intimement ce qu'avait voulu exprimer l'auteur. C'est une belle découverte.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Harper-Collins France qui m'ont permis de lire ce roman et de découvrir une auteure pleine de talent.

#PréférerLhiver #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Recluses à deux, une mère et sa fille vivent en pleine forêt dans une cabane perdue.
Et pour renforcer cet enfermement, Aurélie Jeannin a choisi de situer l'histoire en plein hiver.
Le froid et la neige constituent ainsi le décor de ce huis-clos original.
Pourquoi la mère et la fille ont-elles fait ce choix ?
Qu'est-ce qui a bien pu les pousser à se terrer ainsi ?
Le lecteur le découvre petit à petit. Les réponses à ces questions sont distillées au fur et à mesure, à petites doses savamment calculées.
Coupées du monde mais dans un face à face permanent. Drôle de situation.
La fille observe la mère pour la comprendre mais surtout, dans un jeu de miroir, pour se comprendre elle-même.
Manifestement meurtries, les deux femmes ont besoin de cet isolement qu'elles s'imposent pour surmonter ce qu'elles ont vécu.
La forêt semble à première vue inquiétante, mais n'est-elle pas finalement un écrin protecteur ?
Va-t-elle aider nos deux personnages ou va-t-elle les perdre ?

Préférer l'hiver est bien construit, mais surtout, magnifiquement bien rédigé.
Aurélie Jeanin nous offre un texte à l'écriture travaillée, précise et poétique.
Préférer l'hiver est un livre dont le fond est bien moins important que la forme. Il ne fait pas partie de ceux que je qualifie de "marquants" mais sa lecture a été un merveilleux moment : j'ai savouré la prose de l'auteur.
Un premier roman plus que prometteur, Aurélie Jeanin a du talent !
Merci à Babelio pour la rencontre organisée dans le cadre du lancement de la nouvelle collection "Traversée" de l'éditeur Harper Collins, que je remercie pour son envoi.
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Une lecture aux notes très introspectives. Deux femmes se sont retirées dans la campagne au coeur de la forêt à distance de toute civilisation.

Ces deux femmes sont mère et fille et on comprends qu'elles veulent se mettre au vert, pour oublier et s'oublier.

Les blessures qu'elles portent sont immenses en leurs cœurs.

On ne trouve pas de dialogues dans ce livre, il n'y a que deux personnages et elles sont taiseuses....

C'est par la narration des pensées de la fille que l'on découvre cette histoire. Celle-ci fait son introspection, elle nous livre ses pensées.

On ressent alors ces deux femmes dans leur silence et dans leurs ressentis.

On ne sait pas grand chose de leur vie d'avant ou si peu. On sait que es deuils les ont mis à terre. La perte d'un enfant est leur point commun de douleur (un fils, un petit fils, un fils, un frère et un père absent).

Ce retrait de la société est comme une pause, une retraite essentielle qu'elles ont souhaitée.

L'écriture d'Aurélie Jeannin est très belle et j'ai aimé observer et presque entendre les pensées de ces deux femmes qui sont hors du monde.

J'ai eu le sentiment comme si la mère attendait encore la naissance de sa fille. Il est question en effet de renaissance et de résilience.

Toutes les pensées sur le deuil sont émouvantes et sensibles.

Ce roman à le silence de l'introspection, on ne refait pas l'histoire, on la prends à l'instant T.

Un événement va bousculer un peu cet endormissement, cette hivernation et va heurter les deux femmes qui vont devoir se bouger pour survivre.

Ce livre est parsemé également de belles pensées sur nos amis les livres qui en l'occurrence sont ici les seuls compagnons des deux femmes.

Cette lecture mettant le silence en exergue, j'ai eu paradoxalement l'envie de la déclamer à haute voix tant les mots avaient une belle résonance. L'écriture de l'auteure s'y prêtait à l'heure où les mots semblaient de trop entre ces deux femmes unies par les liens du sang et de la douleur.

Un roman que j'ai pris plaisir à ressentir.
Un roman d'atmosphère au cœur de l'hiver
où des femmes vivent malgré tout.
Un beau livre qui nous parle de deuil et de renaissance.

#PréférerLhiver #NetGalleyFrance
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A la suite de plusieurs événements tragiques, une mère et sa fille ont choisi de vivre recluses dans une cabane en forêt. À distance du monde réel, ces deux femmes taiseuses et blessées au plus profond d'eux même explorent leur douleur et luttent, au coeur d'un terrible hiver, où vivre reste la seule chose qui compte.

Au cours de longues journées où la lecture,le travail physique, l'écriture, la nature seront les seules activités à réaliser pour ne pas sombrer, la mère et la fille trouveront la voie pour se reconnecter et d'aller vers une improbable résilience et apaisement.

Le roman d' 'Aurélie Jeannin Préférer l'hiver a très joliment inauguré la toute nouvelle collection de fictions françaises « Traversée » aux éditions HarperCollins .

Un premier roman étonnant de maitrise et de puissance mélancolique, à la plume magnétique, ode à la nature sauvage, à la féminité et à notre incroyable force de survivre après les épreuves !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Si vous recherchez de l'action, une histoire trépidante, je vous conseille de ne pas ouvrir ce livre.
Si comme moi, vous êtes une lectrice « contemplative » qui aimez les romans d'ambiance où les choses sont suggérées plutôt que clairement énoncées, « Préférer l'hiver » mérite amplement que vous vous y attardiez.

Ce roman nous parle de solitude, volontairement choisie par la narratrice et sa mère. Une maison à l'écart du village, en bordure d'une forêt, une vie en quasi autarcie, sans souci du qu'en dira-t-on.
« Ils croient nous connaître sans jamais nous avoir adressé la parole. Ils ne sont pas timides ou discrets. Ils ont le cerveau bas et le coeur las. Maman et moi ne les aimons pas. »

Un drame les a éloignées de leurs vies. Chacune a perdu un enfant.
« Survivre n'est tenable qu'ici. »
« Se détacher à ce point des choses est un apprentissage infini ».

Les livres meublent et comblent leur solitude.

« Préférer l'hiver » est une histoire de fuite, de deuil et de solitude qui ne tombe jamais dans le larmoyant.

Pour conclure ce billet je vais utiliser une citation du livre qui résume parfaitement mon ressenti : « Je ne cherche pas à ce que l'on me raconte une histoire. Je veux que cela soit divinement écrit ».

Et c'est le cas, les mots sont choisis avec minutie. Certaines phrases sont tellement belles que je me suis surprise à les relire plusieurs fois.

En voici quelques unes :
« Il m'a bâti une vie de rêve que je n'ai même pas été capable d'honorer de mon bonheur ».

« Comment nommer le sentiment amoureux ? Sa puissance fragile rend tout absolument impérieux. Aimer entièrement est une chance. »

« L'hiver n'est pas un ennemi. C'est une période où l'on se déplace moins, qui apporte le calme et la paix. »

Aurélie Jeannin m'a emmené vers une terre sauvage et je m'y suis sentie merveilleusement apaisée comme engourdie par « L'hiver qui n'est pas un ennemi. »

Merci à NetGalley et aux Editions Harper Collins.
#PréférerLhiver #NetGalleyFrance
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De l'hiver, certains le qualifierait d'enfer blanc tandis que pour d'autres, il s'agirait d'une pause salvatrice, une saison suspendue dans le temps. Et c'est bien à travers ce second qualificatif que se complaisent les deux personnages féminins de ce roman. Dans leur coeur ne règne plus que le froid du deuil face auquel elles sont désormais coutumières. Retirées du monde agité de la ville, mère et fille s'enlise inexorablement dans une profonde et réelle excursion des sentiments. Là où réside le silence de l'hiver, la cabane bordée d'une forêt qui les abrite, voit défiler les souvenirs et les derniers battements de vie de ses femmes à la mélancolie mordante. D'une langue riche et envoûtante, Aurélie Jeannin réussit à nous transporter dans une nature magnifiée malgré une poésie parfois insaisissable. Un premier roman sans concession proposé par les éditions Harper Collins que je remercie chaleureusement. 

De ce huis-clos hivernal et mélancolique, il faut retenir le long et fastidieux travail de deuil qui s'exerce autour de ces deux femmes meurtries. de la perte d'un enfant, la tombe d'une perte de soi se creuse lentement, inexorablement. Et c'est au détour de phrases magnifiques que la réflexion sur l'existence se fait palpable. 

Narratrice sans nom, la fille parle de sa mère, cette femme insaisissable dotée d'une honnêteté personnelle sans précédent. du couple qu'ils formaient avec son père, personnage fantôme relégué à la presque folie, elle décortique peu à peu leur relation pour expliquer la sienne. C'est donc dans une solitude quasi-monacale que ces deux femmes explore leur chagrin respectif, la tristesse en étendard.

De cette atmosphère sauvage où certains sens comme l'ouïe ou la vue sont mis en avant, l'hiver devient un personnage à part entière. Au rythme de la forêt, la Mère et la Fille se confondent à la saison, pour ne faire qu'un, camouflées par une rudesse qu'elles pensent dompter. Mais à l'image des poissons de leur étang envahi par d'épaisses algues, l'asphyxie les gagne peu à peu. Alors que l'esprit s'embrume, l'abattement atteint les corps.

Dépeint comme "nature writing", ce roman très littéraire peut paraître un peu hermétique tant sa langue est soutenue. Mais en le fractionnant en de nombreux et très courts chapitres, Aurélie Jeannin, parvient à alléger son histoire pour mieux la sublimer. Le coup de coeur n'est pas passé loin...

Quelle gourmandise ai-je associé à ce roman ? Pour le savoir rendez-vous sur le blog !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Difficile de résumer un roman aussi atypique que Préférer l'hiver. Une mère et une fille, ayant chacune perdu leur enfant, se réfugient dans une cabane en forêt. C'est l'hiver.
Il m'a semblé que le froid, les bruits étouffés, les paysages de neige, répondaient au froid de l'âme qui les envahit peu à peu.
J'ai beaucoup aimé cette lecture très originale, le manque d'action, et l'ambiance polaire, pesante, qui progresse tout au long du roman.
L'écriture est très précise, ciselée.
Un roman différent.

Je remercie les Editions Harper Collins de m'avoir fait découvrir cet ouvrage de la collection Traversée.
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Merci à NetGalley et Harper Collins France de m'avoir permis la lecture de ce bon roman noir.Deux femmes ,la mère et sa fille vivent recluses dans une forêt pour panser leurs plaies.Esseulées en plein hiver ,elles tentent de survivre malgré la dureté de la région.Les deux ont perdu des êtres chers et se soutiennent dans leur malheur.Un roman triste et mélancolique.
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