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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est la première fois que je lis un roman écrit pas Dinah Jefferies et j'ai passé un bon moment.

Le scénario est plutôt classique, nous suivons une jeune jeune qui se marie avec un anglais plus âgé qu'elle. Elle quitte son Angleterre natale pour le rejoindre à Ceylan, au Sri Lanka, où il gère une plantation de thé.

Ce que j'ai aimé le plus est le voyage dans le temps (le livre débute dans les années 1920) et les descriptions de Ceylan. Gwen a des idées plutôt modernes pour son époque notamment au niveau de la colonisation. Par contre, elle est bien trop émotive (je n'ai pas réussi a compter le nombre de fois où elle a pleuré mais je peux vous dire que c'est arrivé très souvent) comme beaucoup de personnages féminins de romance. Je suis tombée amoureuse du mari qui est sans doute l'homme le plus patient de l'univers.

Je suis contente de cette lecture qui était une bonne découverte.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Début des années 1920,Gwen quitte l'Angleterre pour rejoindre son époux à Ceylan. Celui dont elle est amoureuse se montre bien différent de ce qu'il était sur son lieu de vie. La plantation l'accapare et Gwen se retrouve plus seule que jamais. Par moment Laurence change, Gwen reprend espoir. Elle essaie d'aider comme elle le peut les ouvriers de la plantation mais est vite remise en place car cela ne se fait pas. Lorsqu'elle Gwen tombe enceinte, elle sait qu'elle tient une chance de ramener durablement Laurence. Elle attend des jumeaux. Laurence n'est pas là pour l'accouchement et c'est tant mieux car si le petit garçon est blanc la petite fille a la couleur des autochtones. Elle doit abandonner sa fille. Ce secret à la fois de la conception et la perte d'un enfant va changer Gwen car elle sait que si cela s'apprend elle perd tout.
Un bon roman qui est un agréable divertissement.
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Un bon moment de lecture que je conseillerais plus pour les vacances. Quelques petits bémols: j'aurais aimé approcher plus le monde du thé et des plantations alors qu'au final, le thé ne restera qu'un contexte de fonds sans jamais être réellement utilisé tout au long du livre.
Le roman commence lentement et à la manière d'une histoire plus romantique, j'ai failli lacher en me disant que je m'étais fourvoyée sur le style (la quatrième de couverture m'avait promis un style "rebecca"). J'ai tenu bon et ai ensuite plus accroché à l'histoire et aux personnages mêmes si les fils blancs sont peut être fort visibles (bien plus que le thé pour le coup).
Au final, j'ai passé un moment agréable mais sans plus, un bon divertissement mais que je ne conseillerai pas autour de moi, sans pour autant nier les qualités du livre.
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J'ai découvert cette auteure avec ce livre et j'ai été ravie :)
J'ai été plongée avec délices dans ce voyage temporel et à Ceylan. J'ai suivi le bonheur et la désillusion de Gwendoline avec plaisir.
Le suspense et la tension de l'histoire sont très bien retranscrits !
Je le conseille !
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Ceylan, de 1925 à 1934

Sans jamais avoir quitté le Gloucestershire, sauf en de rares occasions pour aller à Londres, Gwendolyn, une jeune mariée de dix-neuf ans, part seule à Ceylan pour rejoindre son mari, Laurence Hooper un veuf de trente-sept ans, propriétaire d'une plantation de thé, qu'elle a rencontré lors d'un bal. Candide et encore ignorante de ses devoirs d'épouse, elle fait confiance à Laurence pour donner le ton à leur mariage. Mais celui-ci, très occupé par son travail, la confie dès le premier jour de son arrivée à sa gouvernante et vieille nourrice dévouée, Naveena. Une maison tenue par des serviteurs silencieux et un mari souvent absent, Gwen chasse son ennui en s'aventurant sur la propriété et découvre peu à peu un cadre enchanteur et luxuriant, mais aussi la dure vie d'une plantation dans un pays colonisé. Elle fait alors le triste constat que l'image qu'elle en avait est à mille lieues de la réalité.

Amoureuse, sensible et d'un naturel expansif malgré son éducation de jeune fille de bonne famille, elle essaie de s'acclimater à son nouveau rôle et à ce pays étrange et sauvage, mais la personnalité changeante de son mari la surprend et la déroute. Toujours charmant et prévenant avec elle, il peut se montrer tour à tour très aimant ou très réservé, surtout lorsqu'elle lui pose des questions sur son passé, sa première femme qui s'est suicidée et la petite tombe d'un enfant qui est perdue et ensevelie sous la végétation de la propriété.

Des promenades dans la nature, des heures passées entre les pages de romans policiers et quelques soirées avec des voisins sont les seuls dérivatifs d'une vie indolente qui n'arrive pas à la satisfaire et à lui faire oublier que ses questions restent toujours sans réponse, que sa belle-soeur Verity est antipathique, lunatique et très possessive envers Laurence, qu'une vieille amie de son mari, qui fut sa maîtresse après son veuvage, est un peu trop envahissante et que le régisseur de la plantation se montre impitoyable envers les ouvriers cingalais. Jusqu'au jour où elle apprend qu'elle est enceinte.

Tout le temps de la grossesse est un état de grâce. Gwen resplendit et rien ne peut interférer à son bonheur, même pas lorsqu'elle apprend qu'elle attend des jumeaux. Laurence est aux petits soins pour elle, plus attentif et protecteur que jamais, et Naveena l'entoure de beaucoup de tendresse. Mais le jour de l'accouchement, rien ne se passe comme prévu et Gwen doit faire un choix terrible, dans le secret le plus absolu.
« Si un jour la vérité éclate, Laurence parviendra-t-il à comprendre et à lui pardonner ? »


On débarque à Ceylan avec des senteurs de cannelle et de bois de santal mélangées aux effluves nauséeux du port. La lumière est aveuglante et la chaleur étouffante. C'est chamarré de couleurs, bruyant, captivant et effrayant. Puis nous pénétrons dans les terres où les cultures des théiers ondulent suivant les courbes des vallons. Les cris perçants des oiseaux, les bruits d'eau d'un lac, le parfum des fleurs… C'est l'ambiance et l'atmosphère du début de ce roman de 562 pages construit en quatre parties, qui racontent une époque et une île à travers un couple et ses secrets de famille. Comme dans « Rebecca » de Daphné du Maurier, il y a une magnifique propriété, une jeune épousée naïve, un veuf tourmenté, une maîtresse, une gouvernante et un fantôme.
Les personnages évoluent sur une dizaine d'années, les années de l'entre-deux-guerres. Nous traversons les troubles communautaires et les approches pour une autonomie et une indépendance, et nous abordons tous les thèmes d'une colonisation avec les rapports entre colons et autochtones, dominants et dominés. Cette décennie raconte l'insouciance des années folles et une certaine liberté pour les femmes qui génère beaucoup d'optimisme mais la crise économique de 1929 vient assombrir le tableau et redéfinir la trame de l'intrigue.
Ce livre est une romance dans la lignée des romans gothiques, avec ses noirceurs et ses mystères. Il ne manque pas de piment, d'amour, et il vous tiendra captif le temps de sa lecture…
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Mon coeur d'artichaut a totalement fondu pour cette romance historique qui se déroule dans les années 20 au Sri-Lanka.
Encore un magnifique voyage dans un pays où la chaleur peut vite devenir éprouvante, où le chant des oiseaux diffère de celui qui vivent par chez nous.

On suit l'histoire de Gwendoline Hooper qui va retrouver son mari Laurence, un riche producteur de thé qu'elle a épousé peu de temps avant à Londres.

Une jolie lecture, idéale pour l'été, pleine de romantisme (avec des secrets de famille (Comme d'habitude !))..
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Gwendoline débarque à Ceylan, pleine de rêves et d'enthousiasme : toute jeune mariée de 19 ans, elle vient retrouver celui qu'elle a épousé en Angleterre et dont l'activité est la production de thé. L'endroit est paradisiaque, mais le tableau n'est pas idyllique : pourquoi son mari Laurence se montre-t-il si froid ? Lui cacherait-il un secret à propos de sa première épouse décédée ? À moins qu'il ne soit sous le charme de cette richissime Américaine Christina ?
Gwen va s'offusquer de leur évidente complicité lors d'un bal et noie sa peine dans le champagne. Un peu (trop ?) saoule, elle se fait raccompagner dans sa chambre par ce charmant et célèbre peintre cinghalais, déjà croisé lors de son arrivée.
Par après, le couple de Gwen et Laurence va cependant se stabiliser et l'amour revenir au beau fixe, tel qu'au début de leur romance en Angleterre. L'annonce d'une grossesse exalte encore ce bonheur tout juste acquis. La grossesse s'avère difficile et le médecin diagnostique une gémellité. Lorsque l'accouchement se déclenche, Laurence est malheureusement en voyage d'affaire et le médecin injoignable. C'est donc seule, avec la seule présence de la fidèle servante Naveena que Gwen accouche. Mais Naveena qui détient bien des secrets de famille se dépêche de cacher un des bébés…
Dans « La mariée de Ceylan », Dinah Jefferies ne fait pas que décrire la vie d'une jeune épouse… Non seulement, elle nous plonge dans un décor de plantations de thé au début du XXème siècle à Ceylan, mais elle aborde également le fardeau des secrets de famille et de la culpabilité, ainsi que les problèmes liés au racisme et au colonialisme.

Lien : https://memoiredeliseuse.odo..
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J'avais très envie de lire ce roman, parce que j'aime découvrir des contrées lointaines à travers le regard de nouveaux arrivants mais aussi à travers celui de ceux et celles qui y vivent depuis toujours. L'idée même du voyage vers Ceylan me plaisait bien et la couverture de ce roman fait déjà bien rêver. Ce roman est totalement dépaysant, tant dans les lieux évoqués avec ce voyage au coeur même du Sri Lanka, anciennement appelé Ceylan, que par la période traitée, celle des années vingt aux années trente.

C'est auprès d'une toute jeune femme, Gwen, âgée de dix-neuf ans que nous allons faire ce voyage. Elle a rencontré son mari, Laurence, à Londres, très vite ils se sont mariés, et elle l'a rejoint à Ceylan où il a une propriété et une plantation de thé. Gwen est très enthousiaste à l'idée de rejoindre celui qu'elle aime et de découvrir ce nouveau pays, mais elle va très vite déchanter quand elle verra le comportement de son mari bien vite changer. Qui plus est, elle ne semble pas pouvoir faire ce qu'elle souhaite sur cette exploitation et peu de personnes sont à même de l'épauler. Mais où est donc sa place ?

Gwen est une jeune femme plutôt assez moderne, malgré sa jeunesse. Quand elle arrive à la plantation, on voit de suite qu'elle a des idées très arrêtées sur la façon dont on doit traiter les autres et que la question raciale ne devrait pas causer de différences dans la façon de se comporter les uns vis à vis des autres. Ce qui n'est pas forcément le cas de ceux qui ont l'habitude de vivre dans ce pays, auprès des cinghalais. Cette jeune femme plutôt assez forte moralement, va alors passer par de multiples phases. La distance instaurée par son mari, la présence de certaines personnes qu'elle n'apprécie pas trop vont semer le doute dans son esprit, perdant un peu de cette confiance qu'elle a en son mari. de son côté, celui-ci semble avoir des secrets et ne lui parle pas ouvertement de ce qui se passe dans la plantation. Elle aimerait plus de confiance et d'échanges entre eux. C'est une heureuse nouvelle qui va toutefois les rapprocher, Gwen est tombée enceinte.

Elle va vivre cette grossesse avec beaucoup de bonheur retrouvé, tout comme les attentions de son mari envers elle, elle retrouve celui dont elle est tombée amoureuse et ainsi un certain équilibre. Mais Gwen va se trouver dans une situation délicate lors de son accouchement et elle va devoir prendre une décision qui va la déchirer en deux, elle ne sera plus jamais la même après cela. La culpabilité, le mensonge vont la ronger et elle ne va pas pouvoir s'épanouir comme elle le voudrait en élevant son fils. Bien des années passeront, Gwen toujours hantée, va tenter de continuer de vivre et va devoir faire face à de nombreuses épreuves.

L'auteure aborde tous les thèmes récurrents aux problèmes qu'a pu endurer ce pays au fil des années. L'année 1929 et le crash boursier va leur causer quelques soucis pour leur affaire de thé, Ceylan étant connu pour ses thés, ils vont alors chercher à s'implanter à l'étranger. Par la suite, les émeutes dans le pays sont aussi évoquées, nous montrant ainsi dans quelles instabilités ils devaient vivre, ne sachant pas si leur présence n'allait pas poser problème car ils n'étaient pas chez eux. le thème principal est le fait que plusieurs nationalités puissent se cotoyer et vivre ensemble. Ici ces relations entre les autochtones, les cinghalais et ceux qui sont ici pour s'enrichir, qu'ils soient européens, américains reste tabous à cette époque, et inacceptable. Nous évoquons ainsi les préjugés des personnages vis à vis des "employés" sur les plantations. Chacun est à sa place et les agissements sont parfois scandaleux : certains tentent de se rebeller mais les représailles sont de mises avec l'acte de rébellion.

Ce roman nous conte les conditions de vie en ce début de XXème siècle et ce à travers l'histoire de cette jeune femme anglaise, qui est venue vivre bien loin de chez elle. C'est un roman dépaysant, et très touchant aussi : des choix ont du être fait et quand on pense aux conséquences tout simplement car la différence raciale n'est pas égale, cela ne peut que nous toucher. Son histoire tourne autour d'un fait et tout du long, nous n'avons qu'une envie, c'est de savoir ce qu'il va se passer, ce secret ne pouvant pas être tu éternellement. Là où j'ai bien apprécié ma lecture, c'est que je n'ai pas imaginé à quel point le scénario privilégie les silences des uns et des autres, ces silences qui auraient pu tout changer.

Les paysages, les décors, les ambiances sont si bien décrites, que l'on a l'impression d'y être, les odeurs se mêlent aux mots pour nous transporter en plein dans cette plantation de thé. C'est le premier roman que je lis de l'auteure, et j'ai bien apprécié sa plume et sa proposition, un dépaysement incontestable qui nous permet de découvrir la vie d'une femme dans les années 20-30 mais aussi au coeur même d'un pays qui n'est pas le sien.
Lien : http://www.livresavie.com/la..
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Un roman sympathique, agréable à lire, qui se passe à Ceylan. L'intrigue principale tourne autour de la grossesse de Gwen la femme d'un riche planteur de thé. Secrets se famille, non-dits tout y est. Par contre quelques longueurs et je trouve qu'il aurait été intéressant de développer un peu plus tout ce qui tourne autour de la fabrication du thé. Ça manque un peu de recherche. Mais cela reste mon jugement personnel.
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"La mariée de Ceylan" est Gwen , toute jeune mariée qui rejoint son mari , planteur de thé , dans cette île tropicale , où les communautés ( tamoule , cingalaise et européenne ) ne se mélangent pas .
Après un premier tiers assez tranquille et "gentillet" qui
laisse une impression de "déjà lu" , l'intrigue prend de l'épaisseur .
Très romanesque , cette histoire triste qui repose sur des secrets tus pendant trop longtemps , m'a procuré un agréable moment .
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