Ce roman est le premier que je lis de
Dinah Jefferies, et je dois dire que je l'ai apprécié. L'histoire est bien ficelée et m'a tenue en haleine jusqu'au bout. Il a donc été une évidence pour moi de dévorer dans la foulée d'autres romans comme "
la mariée de Ceylan" ou encore "les soeurs de soie".
C'est en lisant le 2nd roman, puis le 3ème, que je réalise que "
la disparue de Birmanie" manque à mes yeux de parfum, de goût et d'épices. La lecture qui m'a parue savoureuse dans un premier temps, me laisse avec un peu de recul, un léger goût amer. Contrairement aux autres, il manque de descriptions sur la vie quotidienne en Birmanie, sur les us et coutumes, ainsi que de décors historiques. Certes, nous découvrons le lever de soleil sur Bagan avec Bella, puis nous descendons avec elle l'Irrawady après avoir parcouru quelques quartiers de Rangoon, mais cela manquait de profondeur. J'aurais aimé me sentir plus en immersion et voir chaque couleur, ressentir chaque odeur, et marcher avec les protagonistes dans les différentes régions de Birmanie en découvrant les moeurs des birmans.
Si je dois donner un conseil, ce serait celui de commencer par ce roman, un peu plus fade, pour ensuite découvrir les autres qui m'ont totalement plongée dans d'autres contrées lointaines et tout aussi exotiques pour l'occidentale que je suis, comme à Ceylan, au Vietnam ou encore en Inde.
Toutefois, j'ai apprécié suivre les péripéties de Bella pour qui j'ai éprouvé de l'affection tout au long de l'histoire.