Je t'aime bien impure, morcelée et formidable. J'aime bien l'Evelyn Hugo qui voit le monde pour ce qu'il est et va ensuite l'affronter corps à corps pour en tirer ce qu'elle veut. Alors, tu sais, colle l'étiquette que tu peux là-dessus, seulement ne change pas. Ce serait cela, la véritable tragédie.
Vous n'êtes pas certaine qu'il écouterait si vous disiez "non" une fois de plus. Et vous n'êtes pas certaine de vouloir connaitre sa réaction. Vous n'êtes pas certaine que vous le supporteriez.
Votre crâne martèle. Votre coeur saigne.
Mais vous êtes presque à la ligne d'arrivée.
Il promet de vous aimer pour l'éternité.
Vous promettez de lui obéir.
Il n'y a rien par ici que vous aimiez.
A part ce que votre présence ici vous permettra de faire ensuite.
Tu es idéaliste et romantique, et tu as une belle âme. Et j'aimerais que le monde soit prêt à être tel que tu le vois. J'aimerais que le reste des gens sur cette même terre que nous soient capables de se montrer à la hauteur de tes attentes. Mais ce n'est pas le cas.
S'il te plaît, n'oublie jamais que le soleil se lève et se couche avec ton sourire. Du moins, à mes yeux. Tu es la seule chose sur cette planète qui vaille d'être vénérée.
Parfois, la réalité vient s'écraser sur vous. D'autres fois, elle se contente d'attendre, patiemment, que vous soyez à court de l'énergie qu'il faut pour la réfuter.
Nous nous sommes dressées là, en noir et vert, rousse et blonde, l'une toute en cul et l'autre toute en nichons, agitant la main vers les gens comme si nous les gouvernions.
Et j'ai toujours voulu être le genre de fille sur laquelle tu t'estimes heureux de pouvoir poser les yeux.