Un objet littéraire non identifié.
A lire la quatrième de couverture, je me suis dit que j'allais lire une énième version de la caricature du bel homme pervers narcissique qui use et abuse de son charme et de sa malignité pour détruire celle qu'il a décidé de faire sienne.
Et tout cela avec une voix féminine oscillant entre un ton de culpabilité, de revanche, de je-ne-sais-quoi pathétique. Et bien sûr voix pour laquelle la compassion est impérative.
Et en fait, pas du tout.
C'est une sorte d'Alice au pays des jeux et abus de pouvoirs sexopervers. Ce qui ne veut rien dire, je vous l'accorde.
La quatrième de couverture fait un lien avec le surréalisme de
Dali ou de Magritte. Mais, pas du tout, là encore.
A la limite Luis Buñuel, teinté de Maldoror ou de
Sade. Par moments, ça touche un peu aux 50 nuances de Grey et ça piquait. Puis, un style tambour battant et battant tambour trompette zing zoung de dinguotte reprends la mesure.
Pour une fin qui se veut optimise, un peu comme un essai à l'envers d'un rapport du Giec ou d'un état des lieux de la psychopathologie humaine.
Du libre arbitre, siouplé, y en a encore, si vous en voulez.