- Ah, tu viens me demander en mariage pour ton gros toutou ? Vieille taupe ! Vieille bique à bouc ! Vielle fée ! (...)
Je me suis dit : " L'Aline, tu ne vas pas te laisser intimider par une gamine qui a le feu sous les jupes !"
Chapitre III
J'aurais dû calotte mon aîné, le menacer des flammes de l'e fer ou je ne sais quoi.
Valentin, si tu fais ça, je te renie, et tu seras damné !
Ne rigolez pas, notaire. En ce temps-là, une mère pouvait menacer de malédiction son fils de trente ans et le faire rentrer dans le droit chemin.
Chapitre I
Je savais que mon innocence me protégeait. Mais ces rumeurs, quand elles se mettent à courir, ne font de bien à personne.
Chapitre I
Elle avait bon air et bon teint, mais la rancœur lui sait dans ses yeux. (...)
- Pauvre bécasse, tu n'as que tes illusions à perdre.
Chapitre I
Je m'en vais dans l'autre pièce. J'ai l'habitude de me retirer pour songer dans mon for intérieur en disant une prière ou deux. (...)
Je récite une bonne prière, c'est-à-dire une prière catholique, au contraire des secrets de paysan ou des invocations.
Chapitre I
- la maman va va lui guérir son petit ventre, à ma poule, ma loulou te, ma poloute !
Chapitre I
Je l'avoue, à mon âge on peut tout dire, j'ai toujours eu plus de bonheur à guérir qu'à vivre avec un homme.
Chapitre I
Quand on parle du loup, on en voit la queue.
Chapitre I
Mon existence à peut être bien pris un mauvais tournant ce fameux soir ou j'ai soigné la Marguerite Dobdas, ma futur belle-fille. Le destin, comme on dit, est passé d'un coup d'aile à ce moment et j'aurais pu lui tordre son cou d'oiseau si j'avais été plus maligne. (...)
Est-ce-que m'a vie aurait pu tourner autrement si je n'avais pas pêche cette fois-là, par action et par omission ? Au fond, je ne crois pas. Pourtant, si j'avais pu lire l'avenir qui se préparait, je me serais peut être jetée toute vivante dans le puits de ma maison de la Belette-des-Bois !
Chapitre I
Parmi les hommes qui venaient se faire soigner, il y en avait toujours qui voulaient baisser leur pantalon, pour me montrer leurs maux. Je leur disais :- gardez tout, mon bon, ça me suffit de poser les mains sur vos figures ou par-dessus votre chemise et de vous souffler sur les yeux !
Chapitre I