Et puis j’adore voir danser la petite clé en or qu’elle porte autour du cou. Elle m’a expliqué un jour que son père portait la même. Il travaille loin dans un pays africain. Il est ingénieur et il cherche de l’eau, je crois, dans le désert. Un truc de fou ! Quand elle caresse cette clé, ça veut dire qu’elle pense à lui. C’est vrai qu’elle ne le voit que deux fois par an, c’est peu ! Elle effleure souvent son bijou, il doit beaucoup lui manquer.
Il nous a raconté que sans Boubakary, il serait toujours prisonnier au Mali, dans le meilleur des cas, et qu’il aimerait bien lui rendre la pareille.
La page s’appelle maintenant Libérez Boubakary, esclave au Mali ! Et tous ensemble, avec nos « amis » sur Facebook, nous menons un nouveau combat jusqu’à ce que Boubakary et sa famille soient enfin libérés.
Sur Facebook, les gens doivent être frappés en une seconde par une phrase, une vidéo… Il faut être clair, précis et donner de la matière pour que des « amis » se reconnaissent dans notre action.
Parler avec un homme d’une quarantaine d’années et que je ne connais pas, ce n’est déjà pas facile, mais à travers un ordinateur, c’est carrément flippant.
En cas d’enlèvement, ne pas jouer au héros ! Faire ce que l’on vous dit ! Ne parler que si l’on s’adresse à vous !