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Immersion belge au coeur de Liège, île Monsin, Herstal, la Meuse. C'est dans ce décor que Jordan, réparateur de piano découvre une jeune femme hagarde au bord de la Meuse, sous un manteau de neige.
Une rencontre éphémère qui chamboulera la vie de plusieurs protagonistes. Surtout quand cette même jeune fille des jours plus tard est portée disparue.

Armel Job nous propose avec le talent qui est sien, une histoire de disparition sous des airs de faux-semblants, le tout orchestré par l'inspecteur Lipsky. Armel Job aime les jeux de piste, les âmes torturées, la psychologie terrienne. Sauf qu'ici, je dois avouer malgré mon affection pour cet auteur belge que je n'ai pas adhéré à cette histoire, qui à mon sens manquait d'ancrage et de finesse. Les personnages, Jordan, le réparateur de piano, sa femme Edith, la mère de la disparue Helga ou le voisin Wolf, tous ces personnages m'ont semblé survolé et pas suffisamment subtils comme me l'a habitué Armel.
J'ai apprécié l'écriture mais l'histoire ne m'aura pas convaincue.

#LadisparuedelîleMonsin #NetGalleyFrance
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Ce 25 janvier, Eva, 32 ans, n'est pas venue à l'anniversaire de son frère, et ce n'est pas normal. Elle n'a pas prévenu, elle est injoignable, personne ne sait où elle se trouve. Helga, sa mère, s'inquiète et alerte la police. Celle-ci juge la situation inquiétante et fait diffuser un avis de disparition à la télévision. Un témoin se manifeste : Jordan, loueur de pianos, a aperçu Eva en pleine tempête de neige, précisément le 25 janvier vers 23h, sur le pont-barrage de l'île Monsin, sur la Meuse. Intrigué, il a arrêté sa camionnette et a convaincu la jeune femme, hagarde et frigorifiée, de monter à bord pour qu'il la conduise à la gare la plus proche. Il est le dernier à avoir vu Eva, qui n'a plus donné signe de vie ensuite.
Disparition volontaire, enlèvement ou meurtre sans cadavre, cette enquête est une aubaine pour l'inspecteur Lipsky, qui y voit l'affaire qui va enfin lancer sa carrière de fin limier, jusque là stagnante au milieu de la paperasse. Las, le jeune loup aux crocs aiguisés s'avère un canasson aux oeillères bien rigides...

Armel Job sait y faire en matière d'analyse psychologique, et il maîtrise l'art d'orchestrer les fausses pistes, les trompe-l'oeil, les non-dits, les malentendus et les secrets de famille pour égarer le lecteur. A partir des points de vue des différents personnages, on reconstruit peu à peu l'histoire d'Eva, et on réalise l'ampleur de l'incompréhension entre elle et sa mère, le rôle du vieux voisin un peu trop prévenant et l'importance d'un drame pourtant étranger à l'affaire (la mort par noyade de deux fillettes et d'un pompier un an plus tôt dans la Meuse), mais qui a réveillé un insurmontable sentiment de culpabilité.
Cette histoire qui se déroule en région liégeoise n'est pas désagréable à lire, mais globalement j'ai eu du mal à croire à cette intrigue un peu tirée par les cheveux, et je ne me suis pas arrivée à m'attacher aux personnages, qui pour moi ne sont pas assez aboutis. Quant à l'épilogue, j'ai trouvé qu'il sonnait faux. Un polar parmi d'autres, vite lu, vite ... disparu de mes souvenirs.

En partenariat avec les Editions Robert Laffont via Netgalley.
#LadisparuedelîleMonsin #NetGalleyFrance
Lien : https://voyagesaufildespages..
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En 2011, deux petites filles se noient dans la Meuse. Les pompiers effectuent des recherches pour les retrouver au pont barrage de Liège et un jeune pompier perd la vie, entraîné dans les eaux trop fortes.
Voici le point de départ dramatique qui a inspiré Armel Job pour son dernier roman.
25 janvier 2012, Jordan Nowak, accordeur de pianos revient de la salle de concert où il a loué et accordé le piano au centre ville de Liège. Il doit traverser le pont barrage dans sa camionnette pour rejoindre son hôtel. Dans la tempête de neige, il aperçoit une silhouette. C'est une jeune femme, il craint qu'elle ne se jette à l'eau. Il s'arrête et lui vient en aide.
Le lendemain, de retour auprès de sa femme et de ses deux fils en Ardennes, il ne raconte rien mais lorsqu'il voit l'avis de disparition de la jeune femme sur l'écran de télévision, il réagit et téléphone au policier local pour témoigner.
De fil en aiguille, on s'apercevra que Jordan sait beaucoup plus de choses qu'il ne dit. La police liégeoise sous les traits de l'inspecteur Lipsky va enquêter, suspecter Jordan, le voisin d'Éva qui habitait à Eupen dans son enfance.
J'ai beaucoup apprécié le cheminement de l'enquête où comme lectrice je me posais des questions au fur et à mesure.
J'avais l'impression de participer à l'enquête.
Le seul petit défaut que j'ai noté, c'est que nous sommes en 2012 et dans certains détails, j'avais l'impression de me retrouver dans les années 60. C'est peut-être voulu après tout.
Armel Job aborde le thème de la culpabilité dont Éva ne saura jamais se débarrasser.
Un roman très bien mené et très bien écrit.
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Les romans d'Armel Job m'ont toujours plu jusqu'à présent mais cette fois, je dois avouer que La disparue de l'île Monsin m'a déçu…

Le roman commence bien pourtant et laisse augurer un bon moment de lecture : qu'est-il arrivé à cette jeune femme que Jordan Nowak, un loueur de piano, voit une nuit d'hiver sur un pont et qu'il convoie à la gare, elle disparaît et Jordan est soupçonné par le jeune inspecteur Lipsky. Les indices s'accumulent, Lipsky fonce mais n'est-il pas trop sûr de lui ?

L'histoire ne m'a pas convaincu, les personnages ont trop peu d'épaisseur et mon attention s'est relâchée aux deux tiers du livre, la dernière partie m'a peu séduit.

Il n'en reste pas moins qu'Armel Job a un style agréable, et qu'il aime nous plonger dans des situations inextricables.

Je n'abandonnerai donc pas cet auteur !
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Alors qu'il regagne son domicile, Jordan aperçoit dans la lueur de ses phares une silhouette féminine sur le point de basculer dans le vide du pont-barrage.
Jordan prend à bord de sa camionnette la jeune femme hagarde, couverte de sang et l'emmène dans un hôtel où elle pourra reprendre des forces.
Décision hâtive et inconsidérée qui va provoquer bien des soucis à Jordan lorsqu'au matin il découvre que sa protégée s'est fait la belle ne laissant qu'un foulard rose taché de sang.

Qui est Eva Krauss ? Qui ou quoi fuit elle ? Est-elle victime ou coupable ?
Des réponses dévoilées au compte-gouttes par un habile raconteur d'histoire, capable de prendre le lecteur dans ses filets, avec un polar passionnant, totalement addictif, sans cadavre, sans violence, dans une atmosphère digne de Simenon.

A défaut de multiples rebondissements, Armel Job s'attarde sur ses personnages, les dissèque avec la minutie d'un médecin légiste.

Armel Job, une fois encore a su me séduire par l'opacité de cette histoire, plombée par un paysage de neige.

Merci à NetGalley et aux Editions Robert Laffont.
#LadisparuedelîleMonsin #NetGalleyFrance

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Inspiré d'un drame, trois morts, la fillette tombée dans la Meuse, sa soeur tentant de la secourir et un pompier à la recherche des corps, Job raconte, en pleine tempête de neige Eva prête à se jeter dans la Meuse, Jordan passant en camionnette et bloqué une nuit à l'hotel, Wolf, vieux voisin épris de la gamine, Lipsky, jeune flic refusant d'entendre une autre opinion que la sienne, le souvenir d'un camp de guides qui s'est mal passé...

Tel un virtuose face à son clavier Job peut écrire sur n'importe quoi et on se régale mais c'est dans la vie des gens qu'il excelle.

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En consultant ma bibliothèque sur le site, je m'aperçois avoir déjà lu deux romans d'Armel Job sans en avoir rédigé la critique.
Je les avais pourtant bien cotés.
Bizarre...
Celui-ci, je l'ai emprunté à ma belle-fille qui, bien occupée avec les petits, ne prend plus le temps de lire.

La disparue de l'île Monsin, ou quand une enquête policière se mue en drame psychologique.

En refermant le livre, j'ai tenté d'imaginer comment ce simple fait divers aurait été relaté à "la une" du journal La Meuse bien connu des Liégeois.

"Une jeune femme de 32 ans, apperçue sur le pont-barrage de l'île Monsin, a disparu après avoir été prise en charge par un accordeur de piano qui l'a ensuite déposée à la gare de Herstal. L'homme a été placé en garde à vue."

Suivrait ensuite un article racoleur, distillant des bribes d'informations glannées ici et là par un pigiste ambitieux.
On en ferait des gorges chaudes dans les chaumières, échafaudant toutes sortes de théories autour de la tablée familiale.

Avec ce dénouement inattendu, Armel Job nous rappelle que les apparences sont souvent trompeuses et que les jugements hâtifs sont pernicieux.
Il mène le lecteur par le bout du nez de manière à ce qu'il soit persuadé de détenir la vérité, accablant tour à tour l'un ou l'autre personnage, certain de sa culpabilité.
Mais la réalité est tout autre, profondément ancrée dans les coeurs et non dans les têtes.

Lu en 24 heures, j'ai plongé dans l'intrigue sans me noyer mais en suis resortie sonnée et touchée par la profonde humanité de chacun des personnages.
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La disparue de l'ïle Monsin Armel Job chez Robert Laffont#LadisparuedelîleMonsin #NetGalleyFrance

Liège février 2012. Eva a disparu. Helga, sa mère, prévient les autorités, le jeune inspecteur Lipsky prend l'affaire , c'est sa première alors vous allez voir ce que vous allez voir!.
C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé la plume d'Armel Job , auteur que j'ai découvert très récemment avec Une drôle de fille, une plume à la tonalité particulière. Armel Job s'est inspiré d'un fait divers dramatique, la noyade de deux fillettes dans la Meuse. Un roman domino, où chaque geste déclenche la chute de la pièce suivante .Si j'ai aimé l'ambiance de ce roman qui n'est pas sans m'évoquer celle de certains romans noirs de Simenon l'histoire ne m'a pas convaincue pas plus que les personnages à mon goût trop caricaturaux. Une lecture en demi-teinte donc mais je compte bien continuer à explorer l'oeuvre d'Armel Job.
Un grand merci aux éditions Robert Laffont pour ce partage.
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Il reconnaitre qu'Armel Job adore nous mener en bateau, sur la Meuse généralement, du côté de Liège.
Il ne déroge pas à la règle dans ce roman, où une jeune femme de 32 ans a disparu depuis quelques jours. Sa mère s'inquiète, elle prévient la police, et la machine se met en route, avec des grincements et des accélérations, et puis s'arrête bien poussivement.

Oui, j'ai été intéressée au début de l'histoire quand l'auteur met les personnages en place, et ce tout de suite dans l'action. Mais vers le milieu, mon intérêt est retombé. Pourquoi ? Peut-être à cause des nombreuses répétitions des indices, de la démarche de la police…
Sûrement à cause du style de l'auteur, qui franchement, m'avait habituée à mieux : beaucoup d'expressions stéréotypées, un langage qui ne décolle pas, qui plonge, plutôt.
On dirait qu'Armel Job cède à la facilité. Je l'ai déjà remarqué dans plusieurs de ses romans plus récents, et là, il commence à me faire peur.

Mais bon, je m'accroche, et le prochain roman de cet auteur, je le lirai. C'est certain. J'espère juste qu'il renouera avec sa façon d'écrire de ses débuts, tout en implicite, en traits de description hardis et originaux.
Vite lu, « La disparue de l'île Monsin » disparaitra assez rapidement de ma mémoire.
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Une fois de plus, Armel JOB nous mène dans un coin de son pays qui est aussi le mien. Pour son dernier roman, « La disparue de l'île Monsin », il a choisi pour décor la banlieue de Liège, Herstal, son pont barrage et ses rives de la Meuse. Pour qui connaît, il est plaisant de trouver dans le récit des repères sans pour autant tout identifier. En effet, des lieux, des établissements relèvent de la pure invention ou sont empruntés ailleurs. Pour qui ne connaît pas, l'atmosphère concoctée est cohérente, présente, dense, froide et brumeuse à souhait. Les personnages prennent naturellement la couleur de la grisaille du temps, des petits mensonges, des omissions et des suppositions fantasmées. Une ambiance Maigret, dirais-je. Et c'est un compliment ! Car, avec Armel Job, pas besoin de coups fourrés pour permettre à l'intrigue de virer sa cuti. Inutile d'attendre de ses héros ou anti-héros qu'ils soient ou trop haut en couleurs, en gueule et violence ou trop machiavéliques, vicieux ou fourbes pour endosser le costume de personnages de roman dignes de ce nom. Avec Armel Job, ils sonnent vrais. Pas toujours adroits pour négocier les tournants de la vie, encore moins ses tourments mais simplement et justement vrais.
Armel Job ne nous propose pas une enquête avec les clichés habituels des polars. Bien plus finement, il sonde l'âme humaine. Ses difficultés à vivre. le poids d'un reproche que l'un s'adresse, l'élan de coeur d'un autre, les suspicions et préjugés qui circulent et, in fine, la question ‘à quoi bon vivre ?'
Adroitement, l'auteur y mêle des morceaux d'histoires qui ont émus les liégeois il y a quelques années : la mort par noyade de deux fillettes dans la Meuse et le décès d'un jeune papa plongeur qui a perdu la vie en recherchant les corps. le roman est donc sous la coupe du drame comme il l'est sous la prise d'initiative d'un routier, loueur de piano qui prends l'initiative de s'arrêter et de tenter d'inverser le cours des événements… Et tout bascule !
Un bon roman à lire, à faire circuler et partager. Merci Monsieur Job pour cette incursion sur mes terres ! Et merci à NetGalley et aux Editions Robert Laffont. #LadisparuedelîleMonsin #NetGalleyFrance.
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