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Cet ultime tome de la série "Bouncer" n'est pas le meilleur mais est tout de même très réussi et vient clore en beauté cette très bonne saga.

Même si certains développements sont un peu attendus, ce dernier volume propose une histoire solide et bien maîtrisée. La course-poursuite dans le désert est parfaitement menée, rythmée sans tomber dans l'hystérie. Les auteurs ont su encore une fois conjuguer leurs talents et créer une galerie de personnages réjouissante. Mention spéciale aux skulls, mercenaires effrayants à l'allure quasi-surnaturelle ainsi qu'à Goyathly, guide du Bouncer qui fait penser à Geronimo (d'ailleurs le nom indien du grand leader apache était Goyathlay).

Tout au long de ces 9 tomes passionnants, Boucq et Jodorowsky nous ont gratifié d'une série qui revisite avec brio les grands thèmes du western. Boucq a apporté son trait personnel et singulier, donnant corps à des personnages expressifs et charismatiques, offrant des décors sublimes et des ambiances impressionnantes. Jodorowsky a une nouvelle fois pu laisser libre cours à ses obsessions dans des intrigues addictives tout en rendant, en filigrane, un bel hommage à l'âme indienne.

Challenge B.D 2017
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Un scénario plus sombre dans cette seconde partie ( oui, cela est possible!) on touche le fond. Les couleurs ocre et sombres accentuent cette sensation. Seul la justice des hommes donne un peu d'espoir...
C'est du brutal (comme aurait dit Audiard) donc, mais c'est excellent.
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Enfermé volontairement, mais devenu prisonnier à ses dépens, à Deep-End, le Bouncer se retrouve dans une situation très inconfortable qui menace de réduire considérablement son espérance de vie.

L'histoire qui nous attend est riche : le Bouncer va devoir, non seulement s'évader, mais également récupérer Pretty John au passage afin de l'escorter jusqu'à Barro-City. le scénario se déroulera ici sans temps mort et l'action est clairement au rendez-vous.

Le texte ne tiendra pas ici une grande place. Toutefois, fidèle à ses habitudes, l'histoire offrira des passages sur le passé, celui de la prison, des Skulls, de Ugly John… le dénouement de cette partie de l'intrigue a un air de déjà-vu. Si une révélation est assez prévisible, elle permet toutefois de placer une séquence qui restera dans les mémoires.

Plusieurs séquences pour adultes font ici leur apparition. Elles permettent à Alejandro Jodorowski de se retrouver sur un terrain dans lequel il excelle. Ce sont principalement les femmes qui sont victimes, mais le Bouncer va également devoir donner de sa personne.

And back se révèle être une nouvelle réussite. L'album est long et aurait pu être scindé en deux, mais il en revient à l'honneur des auteurs et de l'éditeur de ne pas avoir opté pour ce choix-là.
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"On s'évade, on s'évade", comme le disaient les membres de la "Septième compagnie". Bouncer va devoir faire comme eux, si, après avoir atteint l'enfer, il veut en revenir.

Le problème est qu'il faut traverser le désert qui entoure cet ancien monastère, devenu ensuite pénitencier, puis refuge pour hors-la-loi, sorte de Club Med terrible où on livre des femmes à leur bon plaisir (prostituées consentantes ou femmes non consentantes, ils s'en foutent, c'est un endroit où ils sont libres, sauf qu'ils ne peuvent se tuer entre eux)…

Et dans ce désert, en journée, "on zave trop chaud" et la nuit, "on zave trop froid". Caniculaire le jour et "cailliculaire" la nuit (ne cherchez pas le mot, je viens de l'inventer avec le verbe "cailler"). On passe de "qué calor" à "qué caillor"... (néologisme gratuit aussi).

Bref, il est impossible de s'évader, même si pénitencier vieux.

Mais nous le savons, rien n'arrête le Bouncer et en plus, il ne sera pas seul…

Course poursuite dans l'enfer sur terre, dans un désert de dingue, avec, à ses trousses, les Skulls et la troupe de salopards de l'ancien pénitencier.

Comme les précédents, les méchants affrontés sont pires que les précédents, plus méchants, plus roublards, plus sadiques, plus violents et comme souvent, Bouncer recevra de l'aide du chien Mocho, son Milou à lui, mais en plus méchant, plus fourbe et en meilleur gardien. Mocho, c'est un personnage à part entière et je l'adore.

Depuis que j'ai repris ma lecture de cette série, je n'ai plus lâché un seul album, pas fait de pause et je n'ai qu'une envie, lire tout !

J'apprécie les dessins, ainsi que les scénarios, très violents. Cette série western ne fait pas dans la dentelle, elle n'est pas pour les petits enfants…

Elle est réaliste, tout simplement…
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Suite et fin de ce diptyque d'enfer (c'est le cas de dire). Bouncer arrive dans une prison hors norme, Deep-end, où les criminels règnent, en accord avec le directeur et son épouse perverse. Dans ce bout de monde, pas d'humanité, juste quelques pruneaux qui volent bas et la loi du plus fort. le Bouncer parviendra t-il à liquider le fils sadique du directeur qui a tué ses amis ?
Avec Jodorowsky, les personnages relèvent plus de la psychiatrie que de la prison : troubles de la personnalité, délires cruels, folie partout… Ce tome n'y va pas avec le dos de la cuillère, et pour une fois va peut-être trop loin dans l'excès. du coup, le résultat, même magnifiquement traduit par Boucq en dessins prenants, est mitigé. Cette histoire n'est décidément pas la meilleure de cette cette série.
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Jodorowsky n'a pas son pareil pour intaurer une ambiance toute particulière à ce western de grande qualité. Une ambiance où se coitoient l'horreur, l'obscénité et la dépravation du genre humain, à des valeurs plus glorieuses comme l'amitié, le respect, la fidélité.
"En Enfer il y a de la place pour les anges... C'est ce qui le rend supportable"
Jamais conclusion de tome n'aura sonné aussi juste que celle là.
Bienvenue donc dans l'Enfer du désert, un de ses pénitenciers, où l'on peut croiser des anges aux valeurs rassurantes. Une plongée décoiffante et parfois dérangeante.
En ce qui concerne l'histoire et la conclusion de ce diptyque, Jodorowsky n'aura rien épargné à Bouncer et à ses autres personnages. Il ressortira de ce pénitencier, bien sur,...
Quelques questions restent en suspend. Tournant autour de la petite indienne tatouée et du trésor de son père. A n'en pas douter le sujet des prochains tomes!
En général je ne suis pas une grande amatrice du dessin de Boucq mais je doit avouer que rien ne colle mieux à cette ambiance si particulière que les desssins si particuliers de Boucq!
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Après le tome « To Hell », nous en voilà sorti avec « And Back ».
70 pages d'intense lecture. Une BD bien garni pour un excellent final :-)


À peine après avoir fait la connaissance du père de Panchita dans un cachot Bouncer le voit mourir sous ses yeux dans une arène face à un ours… qui a dû être spécialement commandé pour cette foire qui ressemble à ce qui se faisait dans le Colisée. Notre héros mandaté par le shérif n'est plus qu'un prisonnier qui n'est pas près de s'en sortir, surtout enchaîné.

Nous apprenons à travers ce qu'entend Bouncer de la part de la femme d'Ugly John, l'histoire de ce pénitencier. Il y a trois ans de cela, une mutinerie éclata, les gardes ayant perdu, le directeur pactisa avec les mutins, ce qui depuis ce temps cette vie condamnée à être enfermé sous les chaines et nourris de peu à perpette, c'est transformé en une vie dans un bordel une bouteille à la main et à jouer aux cartes…
Mais curieusement ils pourraient se servir de ce retranchement pour lancer des attaques ailleurs, mails ils ne le font pas… ça doit rendre dingue… pour eux, ces hors-la-loi, de rester enfermé dans ce lieu, même si tout leur est offert pour répondre à leurs besoins.


Bouncer, n'oubliant pas sa mission qui est d'escorter Pretty John à Barro-city. Donc de l'extrader. Une mission digne d'espions d'élites, le tout fait avec un bras gauche !

Notre héro reçoit de l'aide de la part de Faucon Noir, et de Goyathly, un Indien vivant ici. Ce dernier nous éclaire de son savoir sur la survie en milieu hostile, et l'origine de ce monastère – pénitentiaire. Qui fait partie de son patri-« moine ».

La chute de cette aventure est à couper le souffle, tant par le scénario que par l'émotion ressentie.


Les couleurs par Alexandre et François Boucq sont toujours impressionnantes. On s'y croirait, tantôt dans ces ambiances arides sous cette chaleur de plomb, tantôt dans le froid de la montagne, sans oublier ces contrastes de lumière des flammes et de la nuit.
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Le tome 8 était assez délirant mais la première partie de celui-ci ne démérite pas : le Bouncer après avoir tué un ours doit affronter une panthère en l'occurrence la femme du geôlier ( mais Deep End n'est pas à Nantes) dont la psychologie n'est pas facile à démêler (comme tout le scénario d'ailleurs) . On a aussi viols, tortures , l'homme au masque de cuir, un pénitencier ,université du crime , réputé imprenable où l'on entre et sort sans problèmes . La deuxième partie est plus classique : poursuite échevelée entre les évadés , leur otage et leurs ennemis dont une secte de moine à tête de Gollum. A noter une géographie étrange où l'on passe du désert type Vallée de la Mort à la haute montagne avec neige et loups. Quelques plans réussis de paysage et d'autres grandguignolesques ( la dame bouffée par les loups) . Bof ,Bof
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« And Back », le neuvième volet de cette saga, propose la suite et fin de la quête vengeresse entamée par l'ex bourreau de Barro-City lors du tome précédent. Alejandro Jodorowsky et François Boucq y avaient lancé leur héros à la poursuite de Pretty John, un sadique tout vêtu de blanc, qui n'est autre que le fils de Ugly John, le redoutable directeur du pénitencier de Deep-End. C'est dans ce refuge pour hors-la-loi de la pire espèce que le lecteur avait abandonné Bouncer van Dorman. Si le titre de cet album laisse présager que le célèbre manchot pourra finalement sortir de cet enfer, rien ne lui sera cependant épargné.

Cette fin de diptyque apporte tout d'abord toutes les réponses concernant l'origine de ce lieu de débauche et concernant l'histoire d'Ugly John et de ses trois Skulls, mais il propose surtout une course-poursuite sans pitié au sein de l'environnement désertique qui contribue à transformer cet endroit en véritable enfer. le Bouncer se retrouve en effet traqué par les renégats de Deep-End, dont les impitoyables hommes de main d'Ugly John. Si cette chasse à l'homme s'avère haletante, Alejandro Jodorowsky continue d'enfoncer sa série encore un peu plus loin dans l'horreur et dans la violence, proposant au passage quelques scènes qui invitent à détourner le regard. du ramassis de salopards de la pire espèce qui dirige ce pénitencier perdu au fin fond des Rocheuses aux redoutables Skulls, en passant par Goyathly ou Faucon Noir, le récit repose une nouvelle fois sur le charisme de personnages aux trognes brutales et rugueuses, que l'auteur s'amuse à renouveler au fil des cycles et qui sont en parfaite symbiose avec la cruauté et la sauvagerie de leur environnement.

Visuellement, l'inimitable François Boucq nous livre une nouvelle série de planches somptueuses, pourvues de couleurs qui collent parfaitement au style et à l'ambiance de cette terre sauvage. Un dessin fouillé qui se prête à merveille à l'univers du far west et aux tronches marquées par cette vie ingrate. Les cadrages sont magnifiques, les personnages sont d'un réalisme effrayant, les décors invitent au voyage et le trait de Boucq renforce encore la puissance et la brutalité de cette histoire.

Un excellent cycle, peut-être bien le meilleur de cette saga incontournable !

Notons également l'existence d'un épisode 8.5 publié sur le Net et intitulé Ghost Story.

Un album que vous pouvez retrouver dans mon Top du mois et dans mon Top de l'année !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Bouncer remporte la 2ème manche

Une prison refuge pour tous les psychopathes de la planète entourée d'un désert d'où personne ne sort vivant...Il en faudrait plus pour empêcher le Bouncer d'amener devant la justice, l'assassin dégénéré qu'il poursuit.

Boucq/Jodorowsy...Je ne suis pas un admirateur inconditionnel des 2 auteurs.

Le dessin de Boucq présente toujours pour moi, les mêmes singulières "faiblesses" avec des visages souvent hasardeux. Jodorowsky lui, avance dans cette série et comme à son habitude, un peu sur le fil du rasoir, parfois près de tomber dans le ridicule et l'outrance (la scène sur la table de torture !).

Et pourtant, je trouve que l'association Boucq/Jodorowsky fonctionne plutôt bien. le dessin tout en force et mouvement du premier (certaines planches, à commencer par la toute première, sont de toute beauté) est l'écrin parfait des histoires baroques imaginées par le second qui arrive toujours à s'en sortir avec humour.

Une BD qui sort des sentiers battus et qui arrive encore à nous intéresser après 9 tomes, que demander de plus ?
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