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"La Caste des Méta-Barons T.2" de @alejodorowsky et Juan Gimenez chez @leshumanos

Passons donc à la deuxième et dernière partie de cette chronique, qui portera sur une BD de SF bien connue, dont j'ai déjà parlé : "La Caste des Méta-Barons T.2 et 3" d'Alexandro Jodowski et Juan Gimenez, chez @leshumanos

Un synopsis en approche sur la plate-forme d'atterrissage numéro 2 :

"- C'est une histoire qui parle du Méta-Baron, mon Maître...- Ah, Tonto, le Méta-Baron, c'est le plus sauvagement imprévisible de tous. C'est le plus grand, le Méta-Guerrier !- ...Une longue histoire, Lothar, qui remonte à Othon le Trisaïeul et se poursuit sur toute la lignée. Je vais te conter les origines de la Caste des Méta-Barons..."

Le tome 1 m'avait beaucoup plu, tant par l'histoire, les dessins, d'avoir des robots en tant que narrateur et par le fait d'avoir un personnage développé par tome. J'avais donc envie de découvrir la suite des aventures de cette caste de super guerriers, dans ce monde dystopique, devenu une référence de la BD de science-fiction. le tome 2, sobrement intitulé "Honorata la Trisaïeule", raconte l'arrivée dans la vie de notre cher dernier Méta-Baron, de celle qui a fait battre son petit coeur de pierre. Rencontre qui ne sera pas une sinécure, car la promise fait partie d'une secte dangereuse et très puissante. Cela amène donc un certain nombre de rebondissements bénéfique à l'histoire, redonnant ainsi un petit coup de peps à tout ça. Dans le tome 3, intitulé "Aghnar le Bisaîeul", nous faisons la connaissance du fruit de la rencontre et de l'amour entre Othon et Honorata et découvrons les premières aventures de ce fils, venu au monde de la plus étrange des manières et des premières années qu'il passera sur une terre inhospitalière, lui réservant beaucoup de souffrance, mais également une lueur d'espérance.

A la fin de ma lecture du tome 3, j'ai cette question qui m'est venu à l'esprit : ai-je encore envie de découvrir encore plus le monde créé par Jodorowski et Gimenez ? La réponse risque bien d'être : "non, pas pour tout de suite". En effet, bien que les tomes 1 et 2 m'ai beaucoup plu, j'ai eu beaucoup de mal à finir le tome 3, certainement dû au fait, que la redondance dans l'élaboration de l'histoire, commence déjà à me lasser. Et pourtant, j'aime beaucoup l'écriture de Jodorowski et les dessins de Gimenez, mais je ne sais pas, il y a un truc qui ne fait plus mouche, pour l'instant. Je vais peut-être faire une pause dans l'univers des Méta-Barons et replonger dans l'univers de John Difool et l'Incal. Ah, je sais ce qui me manque chez les Méta-Barons, l'humour décalé, voir déplacé que je retrouve justement dans l'Incal, l'autre succès story de Jodorowski. En effet, j'ai l'impression d'être dans un univers aseptisé où l'humour est mort, d'où mon commentaire plus haut sur le monde dystopique, mais une touche d'humour n'aurait pas fait de mal de toute façon.

Note T.2 : 4/5.

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Comme dans mon souvenir, les travers de cette BD commence à se mettre en place. Redondance des propos, excès en tous genres, démesure complète des réactions et des sentiments.
Toutefois, quand on le sait et qu'on fait avec, l'histoire est très chouette à suivre.
Bon, c'est assez violent et cruel mais c'est du grand space-opéra.
L'explication par la genèse des caractéristique du Méta-Baron de l'Incal est riche et démontre un esprit créatif démesuré.
Moi qui adore les sagas familiales, je ne peux qu'aimer la dynamique de cette série qui voit se succéder les générations et les personnalités fortes, même si elles sont complètement disproportionnées.
Côté dessin, c'est vraiment de l'art. le trait et la mise en couleurs sont vraiment magistrale et reflètent, eux aussi, un imaginaire plus que florissant.
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Othon le méta baron au tome précédent a été blessé en portant secours à son fils qu il venait de confondre avec un ennemi. Désormais sans descendance et ne pouvant procréer, la caste des méta baron risque de s éteindre. Après avoir aidé l empereur il reçoit une femme qui sait comment répondre aux attentes d othon.
De beaux dessins mais je ne suis pas réellement fan des histoires futuristes et l intervention des deux robots est trop redondante et sans intérêt.
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A l'époque, j'adorais.
Mais le temps a passé et je dois avouer avoir du mal à relire cette série qui, plus que l'Incal, reflète la frustration de Jodorowski de ne pas avoir pû réaliser "son" Dune. Les Castaka ne sont rien d'autre qu'une vision transposée de ses Atréides.
Cette séie est née sous le signe de l'excès. L'outrance est permanente, dans les situations, dans les personnages, dans les rebondissements, à croire que les auteurs se soient donné comme règle de systématiquement aller un peu plus loin dans la démesure.
La caste des métabarons est une tragédie cosmique, qui ferait passer Phèdre pour Bridget Jones. Mais à trop en faire, cette série en devient parfois drôle, mais à ses dépens. Si la série contient son lot d'humour volontaire (les deux robots narrateur, récit narratif qui devient vite assez insupportable), elle se trouve aussi prise au piège de son excès de pompe. La posture devient parfois intenable et devant certaines scènes , on en vient presque à regretter que les auteurs n'aient pas décidé de pousser encore plus l'outrance, pour embrasser la dimension tragicomique de cette série.Elle oscille, parfois vers le grandiloquent, parfois vers le ridicule, et n'arrive pas à choisir son camp. Elle devient pompière. C'estr amuant pendant un teps, mais sur la longueur, c'est insupportable.
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(Chronique identique pour les 8 tomes de cette série)
Parue entre 1992 et 2003, cette série de BD nous raconte l'histoire de la famille Castaka, guerriers de père en fils dans un univers très futuriste. Les méta-barons sont apparus dans "L'Incal", série de BD du même auteur que je n'ai pas lues. Depuis le trisaïeul Othon jusqu'à l'ultime méta-baron Sans-Nom, chaque tome traite d'un personnage, y compris leurs épouses et mères au rôle important. Si chaque tome forme un épisode assez autonome (quoique se terminant parfois sur un cliffhanger), il est indispensable de lire tous les tomes et dans l'ordre pour comprendre l'ensemble.

Et pas de doute, une fois embarqué dans cette aventure, et malgré ses excès, vous aurez envie de lire tous les tomes d'une traite, à l'image du robot Lothar qui réclame la suite de l'histoire à son compagnon Tonto. L'imagination de l'auteur est en effet sans limites, et la construction narrative est redoutablement efficace, jusqu'aux rebondissements du dernier tome.

L'univers qui nous est décrit ici est absolument terrifiant, très artificiel et technologique mais uniquement dans des buts militaires et de pouvoir. Une sorte de projection de notre monde tel qu'il devient, et ça n'est pas beau à voir. C'est même souvent très violent voire gore. Les humains et d'autres races vivent sur de nombreux mondes à travers la galaxie. Les diverses factions, les machines et surtout les créatures étranges sont nombreuses à parsemer ces 8 tomes, sans cesse plus originales puisque venant d'autres galaxies voire d'autres univers. Car dans cette science-fiction, la fiction l'emporte largement sur la science, avec des vaisseaux ne se préoccupant pas de relativité, des énergies manifestement infinies, et des fractures spatiales ou temporelles entre les univers. C'est un peu n'importe quoi, mais en termes de sense of wonder on peut difficilement faire mieux.

Le dessin est à l'avenant, souvent délirant voire dérangeant et en tout cas toujours d'une grande ambition visuelle malgré un côté un peu brouillon avec des explosions incessantes. Tout cela donne au final une série assez mémorable, pas du tout pour tous publics mais incontestablement ambitieuse et réussie.
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Haaaa! Voila qui calme pour un bon moment toutes les craintes qu'avaient fait naître le premier tome. La complexité du scénario se met en place, la profondeur des interactions aussi. Ce tome est assez riche en rebondissement. J'aime toujours autant les personnages qui commencent à se complexifier. Et je passe rapidement sur le graphisme toujours génial! Allez hop, au suivant!
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