Justice Society of America - Le nouvel âge, tome 1

L'homme aux scénarios d'or, Geoff Johns, est de retour chez son premier amour la JSA. le deal : il ne s'agit pas continuer comme avant, mais de développer la JSA avec l'aide d'Alex Ross.

Alex Ross est surtout connu pour avoir ramené une forme de nostalgie dans les comics de superhéros. Et son tour de force est d'avoir su amalgamer cette nostalgie à un commentaire sur les héros, le tout dans une forme très moderne (les 2 exemples les plus criants : Marvels & Kingdom Come). La JSA est un véhicule de rêve pour son amour du golden age : c'est le comics transgénérationnel par essence, tout est histoire de famille.

Geoff Johns aligne les hits chez DC depuis plusieurs années déjà, citons par exemple : Infinite Crisis & Green Lantern: Rebirth. Mais n'oublions pas qu'un de ces premiers comics fut la JSA.

A eux deux, ils constituent une force créatrice imparable. Exemple : ce premier tome de la nouvelle mouture de la JSA. Green Lantern (Alan Scott), Flash (Jay Garrick) et Wild Cat (Ted Grant) recrutent pour reformer la JSA, pendant qu'un tueur mystérieux s'attaquent aux héros. Alex Ross réalise le design des costumes et guide Johns vers les liens des héros avec le passé. Johns réalise ses tous de passe-passe magiques qui lui permettent de dérouler une aventure prenante tout en développant les caractéristiques psychologiques des personnages et leurs relations émotionnelles.

Le résultat est rempli de personnages, je vous laisse juger du peu : Hawkman, Power Girl, Mr. Terrific, Hourman, Liberty Belle, Dr. Mid-Nite, Sandman (Sandy Hawkins), Stargirl, Damage, Starman (???), Obsidian, Ma Hunkel... Les petits nouveaux ont le droit à un peu plus de place que les autres. le recrutement de Maxine Hunkel est un véritable délice, de la proposition de Power Girl à la création de son identité de super-héroïne, en passant par sa réaction.

L'équipe d'illustrateurs est à la hauteur : les dessins sont clairs, détaillés avec juste ce qu'il faut d'épaisseur d'encrage pour donner un feeling moderne.

Merci messieurs de revenir aux bases : une bonne histoire, des personnages irrésitibles et fouillés, un excellent comics de super-héros. Si vraiment il faut trouver un défaut, c'est que le hasard a vraiment la main lourde chez les héros : tous leurs rejetons finissent pas attraper un superpouvoir ou un autre.