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3,8

sur 216 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je voudrais commencer par un gros carton jaune aux Editions Gallmeister pour la couverture ... La maison d'édition au logo "patte d'ours (?)", a inséré un serpent en photo (petit) à l'extérieur , et comme ça ne suffisait pas , ils ont remis le couvert avec une Grande photo à l'intérieur ... Arghhh , j'aime pas trop ces bestioles ...
C'est presque un coup à me faire zapper la 14 ° aventures de Walt Longmire , le shérif du comté le moins peuplé de l'état le moins peuplé des USA.
J'ai dit "moins peuplé " , mais je vous rassure , il a du boulot , parce que les habitants là-bas, ils sont un peu siphonnés ... mais Walt s'en occupe aux petits oignons ... ET à sa façon ...
Ça démarre par "un ange" qui en échange de quelques menus travaux chez une vieille dame, obtient gite et Oréos , incognito .
Ce squatteur sachant squatter fera une fixette sur le DVD "Mon amie Flicka", puis conduira Walt vers une bande d'illuminés , une secte à la con qui sévit là où les âmes sont faibles . Sauf que pour des adeptes de" L'église apostolique de l'Agneau de Dieu ", ils ont de bien belles voitures , pétoires et autres joujoux . Mais question "pétoires " , Walt et ses collègues dégainent aussi plus vite que leurs ombres , alors on savoure .
C'est une série qui brille par son atmosphère, ses paysages, son machisme et son humour .
On sourit souvent, on a peur un peu .
Il parait que Longmire est le héros d'une série télévisée sur D8 . S'il n'y a pas de petites bébettes, je promet d'aller y faire un tour .
Walt est peut-être le shérif du" comté le moins peuplé" mais question admirateurs , il y a foule ...
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Walt is back.
Henry Standing Bear itou, vu que les imaginer l'un sans l'autre serait envisager Laurel sans Hardy. Aucun intérêt.

Longmire fait partie de ces franchises que l'on retrouve toujours avec plaisir et la certitude d'un bon moment de lecture.
Cette dent du serpent le confirme allègrement.

Où il est question d'un gamin chapardeur rattrapé par la patrouille, enfin par notre shériff de l'Ouest.
Un bambin qu'il conviendra de rendre à sa famille.
Problème, il a pas de famille.
Arf, y aurait bien cette secte, là-bas, qui pourrait bien en revendiquer la paternité sauf qu'elle s'y refuse sèchement. On frôlerait presque l'impolitesse caractérisée.
Et vous le connaissez le Walt, aussi pugnace et mordant qu'un pitbull affamé.
Lorsqu'il suspicionne, c'est rarement pour lâcher le morceau dans le quart d'heure qui suit.

Il y a des bouquins qui vendent du rêve en barre au niveau du récit.
Puis il y a ceux qui en distillent en usant d'un ton guilleret et alerte sans forcément transcender au niveau de l'intrigue.
Lansdale et ses duettistes Collins et Pine étaient de ceux-là.
Plutôt que de tout miser sur une intrigue aux p'tits oignons, ils prenaient le parti de divertir en pariant essentiellement sur une ambiance chiadée et des ressorts burlesques qui tenaient sur la durée.
La Dent du Serpent ne restera pas dans les annales en matière d'enquête au cordeau.
Par contre, pour ce qui est de disséminer de la joie à force de saillies éminemment jubilatoires, le reptile se pose là !

Peut-être pas le meilleur de la série.
Certainement l'un des plus poilant !
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Tout commence très innocemment par une petite vieille visitée par des anges – des anges très gentils d'ailleurs qui lui réparent ses canalisations et lui vident ses poubelles, se contentant de lui piquer un poisson pané de temps en temps pour tout paiement. Forcément, le shérif Walt Longmire est un peu perplexe. Si les anges descendaient sur terre et se nourrissaient exclusivement de poissons panés, ça se saurait! Longmire alpague donc l'ange en question qui s'avère être un adolescent qu'une quinzaine d'années. Cord a été chassé d'une communauté de pseudo-mormons mais quand Longmire tente de le ramener chez lui, il se retrouve face à un village fortifié protégé par des miradors et tout ce beau monde affirme n'avoir jamais croisé l'adolescent. Nulle trace non plus de la mère du garçon pourtant épouse du patriarche si l'on se fie aux dires de Cord. Débute alors une enquête complexe, tortueuse qui entraînera Walt et son équipe sur de surprenants et périlleux chemins.

Ils auront tout eu au Wyoming : des psychopathes, des vengeurs fous, des violeurs, des tueurs de chevaux et maintenant une secte ! A se demander quand Walt trouve le temps de se reposer ou de coucher avec son accorte mais caractérielle adjointe… (Même si Walt ne baise pas trop ces temps-ci. Il a trouvé une méthode imparable pour dégonfler les ardeurs de Vic : quand elle veut s'envoyer en l'air, il se met à lui parler de sa fille ! Effet garanti. Ce type est mazo.) Ce nouveau et très sympathique opus fait d'ailleurs la part belle aux personnages récurrents, à savoir Vic et l'incontournable Henri Standing Bear. On ne comptera pas le nombre de fois où ils sauvent la vie de Walt ou l'empêchent simplement de se vautrer – à l'exception des fois où ils prennent plaisir à le piétiner car une bonne séance de flagellation ça peut parfois faire du bien.

Le scénario est plus dramatique que ceux des précédents tomes, mais cela n'exclut pas un humour constant et jubilatoire. L'un des protagonistes les plus amusant de cet épisode est notamment un vieux mormon persuadé d'être Orrin Porter Rockwell, personnage important de l'Histoire de l'Ouest mort au XIXe siècle : complétement jeté, armé jusqu'aux dents et obsédé par « Mon amie Flicka ». A souligner également un antagoniste particulièrement réussi et tout à fait haïssable. Encore un bon opus d'une série qui n'en finit pas de s'enrichir. A conseiller vivement !
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Décidément, j'adore Walt Longmire, shérif d'un bled perdu dans le Wyoming.
Dans ce nouvel opus, il doit affronter une secte qui cache de noirs desseins. Honnêtement, j'ai trouvé l'intrigue complexe et j'ai eu un peu de mal à la suivre sur les 2 premiers tiers du livre.
Mais alors, qu'est ce que j'ai ri !
Entre des réparties ciselées comme des diamants et des personnages hauts en couleurs (un type convaincu d'avoir 200 ans et fan de "Mon amie Flicka", un vieillard pratiquant le nudisme sur le toit de sa maison etc.), j'ai pris grand plaisir à suivre cette nouvelle enquête. D'autant que Craig Johnson sait tellement bien distiller cette humanité qui fait passer du rire aux larmes, que je lui pardonne volontiers mes égarements. Et puis, les paysages sont si somptueux, il y a un tel amour de la Nature qui se dégage de ses descriptions !
Alors, pour les vacances, laissez-vous tenter par cette virée dans le Grand Ouest ; dépaysement et émotions garantis !
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Lorsque j'ouvre un roman de Craig Johnson, mettant en scène le shérif Walt Longmire, dans le comté d'Absaroka, Wyoming, je suis sûre que je vais passer un bon moment.

Certains pourraient trouver le récit lent. Je ne pourrai pas leur donner tort, chez Johnson, on prend son temps, on avance à son rythme, on passe du temps avec les différents personnages principaux (le shérif et ses adjoints), leurs petits problèmes, leurs pensées, leurs envies. Malgré tout, je ne me suis pas ennuyée dans ce neuvième tome.

Tiens, même pas un meurtre à résoudre dans cette enquête ! Juste à trouver l'identité d'un jeune garçon et une fois trouvée, savoir ce que sa mère est devenue. Oh, on a aussi un espèce de SDF dont on ne connait pas l'identité, parce qu'elle qu'il donne, c'est celle d'un type décédé en 1878 ! Un hurluberlu, assurément. Ou alors, un type qui a trouvé l'élixir de jeunesse !

Et puis, au rayon des hurluberlus, on a aussi des Mormons, des mecs armés jusqu'aux sourcils et des types qui vivent dans une propriété transformée un bunker, miradors compris. Waw, il y a de quoi flipper !

Là où on flippe encore plus, lorsque l'on sait que c'est tout en un : des Mormons de l'église des Saints des Derniers Jours, armés comme un pays qui va partir en guerre, sur un territoire transformé en place forte. Et des jeunes embrigadés qui croient dur comme fer que l'apocalypse arrive et un autre type qui fabrique des vaisseaux spatiaux parce que c'est ainsi qu'ils quitteront la terre, envoyé sur d'autres planètes par dieu.

Notre shérif aura fort à faire pour démêler ces serpents, trouver les bonnes queues et tirer dessus (au sens figuré, bien entendu). Dans ce neuvième tome, c'est à Roy Lynear, le patriarche obèse et polygame de la secte mormone, qu'il va se frotter. le patriarche étant entouré de son frère et de ses multiples fils (et femmes).

Une enquête qui va faire perdre le sang-froid légendaire de notre Walt Longmire, qui lui fera donner des baffes et des coups de poings (mérités), affronter un incendie et toute une bande de sales types possédant des armes en veux tu, en voilà !

Le tout dans un final à la James Bond… Vic, l'adjointe et l'amoureuse de Walt, jouant aussi les femmes fatales pour détourner l'attention des mâles testostéronés. Autant jouer de ses atouts, non ?

Un tome assez riche, où l'intrigue met du temps à se mettre en place et qui pourrait sembler fouillis à certains, tant le final est un peu compliqué à suivre. de mon côté, je n'ai pas ressenti l'ennui, ni les embrouillis. Et j'ai apprécié les petites touches d'humour.

Un tome réussi, une fois de plus.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Continuant à remonter le fil de mes retards dans l'oeuvre du grand Craig Johnson, j'ai parallèlement à coeur de ne pas en rajouter davantage et me suis précipité sur La dent du serpent à sa sortie, le laissant toutefois mijoter quelques semaines avant de m'en emparer. Car en amour comme en littérature, l'attente a du bon...

Autant vous le dire tout de suite, je me suis régalé !

Petite cause et grands effets, la disparition de quelques objets dans la maison d'une vieille dame, puis la découverte d'un jeune homme hors du temps avant qu'il ne disparaisse : il ne faut pas plus d'ingrédients compliqués à Johnson pour éveiller l'attention du shérif Walt Longmire et le lancer dans une mission qui se retrouvera parsemée de quelques cadavres, incendies, gros calibres, bandits à deux-balles en compagnie d'autres plus subtils, illuminés sectaires et autres agents fédéraux ayant mal tourné.

Comme toujours dans la saga Longmire, le rythme est soutenu, l'intrigue monte en puissance, les temps morts n'existent pas et... l'humour pointe son nez sans prévenir aux détours de répliques dont la hauteur de spiritualité n'a d'égal que celles des Big Horn Moutains de ce coin du Wyoming.

Ouvrir un Longmire, c'est retrouver une famille, Vic, Cody, la Nation Cheyenne... Ici, c'est Vic et sa relation avec Walt qui s'étoffe et annonce des lendemains prometteurs...

A suivre donc !
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Décidément, j'aime beaucoup les enquêtes du shérif Walt Longmire ! Je les ai lues dans un joyeux désordre, mais ça n'empêche absolument pas de comprendre et de se régaler à chaque fois.
Dans cet épisode, pas de meurtre sanglant mais une disparition et deux apparitions, un jeune homme et un homme âgé, sans doute liés à une sorte de secte, que le shérif va s'attacher à malmener pour essayer de comprendre ce qu'ils trafiquent...
Beaucoup de descriptions, comme d'habitude, et d'états d'âme de ce cher Walt, mais c'est ce qui me plaît dans ces romans !
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Fidèle au poste, Craig Johnson revient avec son enquête de Walt Longmire annuelle. Après un détour dans la réserve indienne dans À vol d'oiseau, le shérif du comté d'Absaroka se trouve cette fois confronté à une autre communauté. Après avoir interpellé un jeune fugueur, Longmire s'aperçoit en en effet lorsqu'il veut retrouver ses parents, que l'adolescent a été exclu d'une communauté de mormons dissidents dont le refus de tout contact avec l'extérieur s'exprime par la présence de portails cadenassés, de miradors et de gardes armés. Bien vite, toutefois, Walt Longmire va se rendre compte que les motifs de l'installation de cette communauté qui semble vouloir acheter de nombreux terrains ne sont pas seulement religieux.
Si l'enquête qui constitue la colonne vertébrale de ce roman de Craig Johnson ne brille pas forcément par son originalité – on pense notamment à quelques volumes de la série que C. J. Box consacre au garde-chasse Joe Pickett – même si elle demeure efficace, La dent du serpent vaut surtout pour ses personnages secondaires. D'abord parce que l'on s'attache depuis quelques années à l'équipe de Longmire et à son ami Henry Standing Bear et que l'on se plaît à les voir évoluer, vieillir… vivre tout simplement leur vie. Ensuite parce que, de Double Tough l'adjoint increvable qui prend ici de l'importance au mystérieux Orrin Porter Rockwell avec lequel, encore une fois, il joue à promener son shérif aux limites du fantastique, Craig Johnson sait construire des personnages solides et intrigants qui fascinent le lecteur.
Et si Johnson sacrifie bien entendu aux moments de bravoures – affrontements, poursuites et autres duels au soleil – qui viennent rythmer le récit, il sait aussi créer l'intimité. Il met ainsi en place des scènes qui n'ont l'air de rien, comme un visionnage de Mon ami Flicka ou une discussion sur l'importance des livres qui, contrairement aux simples faiseurs, font de lui un auteur qui confère une âme à ses personnages et sait trouver ce qui peut rendre précieux un moment banal.
Pour cela, et même s'il n'est certainement pas le meilleur roman de la série, avec un dénouement que l'on voit arriver d'assez loin, La dent du serpent n'en demeure pas moins un livre que l'on lit avec un plaisir même pas coupable.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Je connaissais déjà la série télévisée dérivée des thrillers avec Walt Longmire avant de commencer La Dent du Serpent, elle m'avait beaucoup plu.
Ce thriller de Craig Johnson est addictif, car l'auteur est arrivé à créer une certaine ambiance, mélange de western et de moderne. Et j'aime tout particulièrement cette atmosphère dans ces romans. Par contre, je ne peux qu'être désespéré par le machisme des personnages, l'importance des armes à feu, ce côté macho américain avec les coups de feu et les explosions de toutes sortes. de plus quelquefois, j'avoue que c'est un peu confus côté scénario et dialogues. Mais c'est pas grave, j'ai suivi quand même malgré cela ce shérif du comté d'Absaroka avec plaisir.
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C'est avec un grand plaisir que je retrouve le shérif Walt Longmire. Son flegme est mis à rudes épreuves dans ce tome et j'ai apprécié qu'il sorte de ses gonds. Mais quand Walt a son regard fixe, c'est une colère froide qui l'inonde et son ami l'Ours ne peut que s'assurer que la foudre ne tombera pas au hasard. Les descriptions des paysages sont, comme toujours, à la limite du documentaire. Et que dire de l'intrigue qui nous fait découvrir le milieu des sectes et la soif de pétrole ! Elle est parfaitement maîtrisée et je crois que #ladentduserpent est au coude à coude avec dans les enquêtes du shérif Longmire.
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