- Tu veux dis, que tu discernes vraiment ce qu'on ressent ?
- Beaucoup de gens ont ce don sous une forme amenuisée. On appelle ça la compassion. Mais moi je ne distingue que les émotions les plus violentes telles que la haine, le chagrin, l'amour...à l'instant où la personne y est soumise. C'est du désespoir que j'ai saisi le plus en toi. Tu vois des choses qui te dépassent.
- Je distingue un moment de la vie de quelqu'un sans que ça ait un sens ou bien sans que je puisse aider personne. Je ne dispose que d'une pièce du puzzle, alors qu'est-ce que je peux faire ?
Hector s’empara délicatement de ses lèvres. Il mettait toute son âme dans ce baiser. Ils pouvaient être séparés à tout moment si quelqu’un entrait dans la petite infirmerie. Ce sentiment d’urgence s’empara d’eux. Héloïse se blottit dans les bras d’Hector. Elle se laissa plonger dans cette cascade de sentiments.
« Hector, je veux rester avec toi. N’essaye pas de m’éloigner. »
Ma mère était quelqu'un de formidable, elle pouvait paraître très froide mais je sais qu'elle m'aimait plus que tout. Elle me manque tellement, elle avait tout pour être heureuse, excepté le fait qu'elle était amoureuse de mon père…Je le hais de l'avoir fait souffrir ainsi, en l'entraînant dans le mal, elle se taisait car elle l'aimait et il le savait, il en bien profité !
Quand je suis en colère, je brûle de l'intérieur, et je n'entends plus rien, à l'exception des voix dans ma tête. Celles qui hurlent mon ressentiment et ma rage...De telles vociférations couvrent pour moi le tonnerre que je provoque.
Lorsque le climat humide cloîtrait les pensionnaires, leur humeur s'en ressentait.