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3,3

sur 86 notes
La quatrième de couverture est pour le moins élogieuse et fait de ce roman une sorte d'étoile montante... Raison par laquelle sans doute, Babelio s'est associé à l'édition. Après coup ce constat apparaît franchement comme trop flatteur. Une traduction en vingt langues, et bien...

Les adeptes m'a été offert dans le cadre d'une opération spéciale Masse critique et j'en remercie l'équipe de Babelio. Il s'agit du premier roman d'une trilogie composée par Ingar Johnsrud et publiée aux éditions Robert Laffont. Auparavant des polars scandinaves je n'avais lu que la trilogie Millénium de Stieg Larsson.

Certaines déceptions sont évidentes. L'éditeur a omis un certain nombre de majuscules. le constat est douloureux lorsqu'il s'agit de communautés religieuses, d'autant plus lorsqu'une partie de l'intrigue se base sur un conflit entre deux d'entre elles. Quelques coquilles apparaissent çà et là. La forme du livre est assez étonnante : plus de 550 pages... mais le texte de chacune d'entre elle est plutôt léger. le format n'aurait-il pas gagné à être plus condensé ?

L'action se passe ici en Norvège et nous sommes partis pour une trilogie aux côtés du commissaire Fredrik Beier et de son équipe. Les personnages principaux (ceux qui restent du bon côté de la loi et de la morale) sont sympathiques. Si certains ont un vécu douloureux, ils ne sont pas trop caricaturaux. Andreas et Kafa apportent d'ailleurs un petit vent de fraîcheur. le style de l'auteur est également agréable. du moins s'il l'on fait abstraction du sujet.

L'intrigue est riche mais il faudra la réserver à un public très averti. Il s'agit d'un polar, noir de chez noir. Les meurtres (de masse pour la plupart) se comptent par dizaines, sans compter les passages où les personnages sont directement placés dans une situation de violence extrême. Les épisodes violents sont légions et pour nous changer les idées, rien de tel que des magouilles politiques, médiatiques et policières. le contexte du "tous pourris sauf quelques-uns" lasse bien vite.

L'auteur nous propose une mise en abîme via un récit enchâssé sur la Seconde Guerre Mondiale où il est question d'expériences sur les êtres humains, de trahison, de meurtres... Les pistes dévoilées ici au lecteur lui en disent beaucoup sur l'intrigue donnant l'impression que les protagonistes ont du mal à comprendre de quoi il est question malgré des indices a priori évidents.

Les pistes sont nombreuses, le background est franchement dense et malgré cela l'auteur peine à nous convaincre. Les épisodes violents ou les plongées dans le passés, donnent rapidement l'impression d'avoir été placés ici pour combler un manque d'inspiration... alors que par ailleurs l'auteur démontre qu'il n'en manque pas.

La première centaine de pages reste la meilleure. Les choses se gâtent ensuite et ce constat va se retrouver jusqu'à la fin... Cette lecture doit vraiment être réservée à un public friand de morbide et de glauque. A condition d'être patient et d'être près à suivre deux autres tomes.

Enfin, le dénouement est frustrant. S'être accroché pendant autant de temps pour en arriver là ! Quelle mauvaise blague ! C'est tout juste si l'on nous laisse pas une phrase du type "la suite au prochain numéro". Cela dit, si vous avez accroché, peut-être que la fin vous plaira... au moins elle a le mérite de l'originalité.

A réserver à un lectorat très choisi donc...
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Ça partait mal : une écriture un peu plate, un personnage, le commissaire Fredrik Beier, pas franchement défini, à la vie personnelle décousue, et comme trop souvent dans la littérature de polar en opposition avec sa hiérarchie, une nouvelle histoire scandinave tournant autour d'une secte – à croire que le sujet là bas est très important...
Et puis, une fois l'intrigue parvenue à ce que la quatrième de couverture en révèle, soit à peu prés en une soixantaine de pages, le rythme change assez vite. le polar qui démarrait mal se transforme en thriller addictif. Johnsrud ne devient pas un maître de la prose à ce moment là, mais il faut reconnaître qu'il sait écrire les scènes d'action, et ce roman en compte à foison. de plus, Johnsrud conclut chaque court chapitre par un événement qui avance l'enquête et fait saliver le lecteur. du coup, ce pavé de 550 pages se dévore à grande vitesse.
L'intrigue est maîtrisée, sans faux pas, et parvient à lier des thématiques éloignées : pratiques sectaires, tueur en liberté, courses poursuites, expériences raciales remontant à la seconde guerre mondiale, intrusion des services secrets et du pouvoir politique dans des enquêtes de police...
Le commissaire Fredrik Beier se retrouve en binôme (en fait un trinôme, mais le méthodique Andreas, qui fouille la documentation, est vite évacué) avec Kafa Iqbal, une jeune flic d'origine pakistanaise issue de la DGSI locale. Et le duo Beier – Iqfal va constamment foncer, sans prendre beaucoup de précaution. C'est d'ailleurs incroyable comment ces deux là peuvent aller se fourrer dans des lieux dangereux sans armes.
On se retrouve au final avec un thriller très efficace, pas particulièrement norvégien (sauf dans sa partie historique), évoquant effectivement un peu le Millenium de Stieg Larsson ou les enquêtes du département V de Jussi Adler Olsen (pour une fois que ce que promet l'éditeur est respecté...).
Une excellente découverte, qui promet pour l'avenir puisqu'une trilogie est annoncée. Merci à Babelio et à l'éditeur Robert Laffont d'avoir permis ces très bons moments de lecture.
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Tout d'abord, je remercie Babelio et l'opération Masse Critique ainsi que les Éditions Robert Laffont, pour m'avoir permis de découvrir ce livre.

"Les Adeptes", premier volet annoncé d'une trilogie, est un livre fort, puissant, d'une grande qualité. J'ai essayé de parcourir la toile pour découvrir davantage d'informations sur l'auteur, mais il a l'air inconnu sur wikipedia, y compris sur les versions en anglais, en norvégien, et en suédois. Étonnant, mais ça ne devrait pas durer. Je voulais tout simplement trouver les dates de sortie des deux volets restant de la trilogie. On trouve juste sur son blog la page en français, sympathique, qui annonce la sortie du livre en français. Possible que le marché français soit porteur pour les polars scandinaves.

Voilà donc une enquête du Commissaire Fredrick Beier, et ses collègues Andreas et Kafa. A partir d'éléments pas vraiment hyper originaux (le flic au passé tourmenté, les collègues un peu originaux aussi), le scénario est très solide et trouve son origine dans l'histoire ancienne et sans doute peu glorieuse de la Norvège. Cela se poursuit jusque dans la Norvège contemporaine, avec des sujets de société, plutôt bien amenés.

Une distribution riche, des personnages bien campés mais qui n'ont pas encore tout dit à la fin de ce premier ouvrage, j'ai le sentiment d'être parti dans une aventure. Qui sont les bons, qui sont les méchants, quels seront les rebondissements des prochains tomes, je vais rester très attentif aux informations sur la suite de cette trilogie.
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Il paraît qu ‘il s'agit du premier volet d'une trilogie, ce que j'ai appris seulement après la lecture du livre.Une chose est sûre : je ne lirai pas la suite.Le paradoxe c'est que j'ai lu ce polar qui mélange histoire contemporaine et seconde guerre mondiale avec une certaine facilité .L'histoire que je vous laisse découvrir est tout à fait plausible même s'il y a quelques incohérences et trop de violence .
Il y a beaucoup de personnages norvégiens .Pas facile de s'y retrouver et de retenir tous les noms.Pourtant l'enquete progresse tout au long des 500 pages ( dont 150 de trop comme souvent actuellement dans les romans policiers)
J'ai donc attendu avec impatience le dénouement et, là, surprise il n'y en a pas vraiment
Il faudra attendre le deuxième tome
Désolé, mais je n'ai aucune envie de lire les 1000 pages promises pour avoir le fin mot de l'histoire.
Dommage, car, si les 20 dernières pages avaient été convaincantes, j'aurais trouvé ce roman plutôt bon malgré son style un peu simple et sa longueur.

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Acheté à sa sortie en 2016, attirée par des commentaires enthousiastes. C'est une histoire assez classique, le sujet aurait pu être intéressant mais la narration est confuse malgré des chapitres courts de bon augure. C'est décousu et je n'ai peut-être rien compris mais pour moi la fin n'est pas bouclée.
Une grosse déception.
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Plongés au coeur de la Norvège, les protagonistes de ce polar nous entraînent dans des contrées inhabituelles, qu'elles soient géographiques ou littéraires.
Passé le cap d'adaptation aux noms et prénoms auxquels nous sommes peu habitués, l'histoire m'a plutôt captivée, m'entraînant dans le sillage de ces mouvances que l'on pourrait croire disparues. Avec des personnages denses et intéressants d'un point de vue psychologique , nous remontons par flash-back vers la période de la seconde guerre mondiale.

Globalement, ce fut une lecture agréable si ce n'est une fin que j'avoue ne pas avoir comprise, et qui m'a donc laissée perplexe quand à la globalité de l'histoire. Ai je loupé quelque chose dans les méandres pour le moins un peu compliqué de ces réseaux ? J'ai cru comprendre qu'il s'agissait du premier tome d'une trilogie : si tel est le cas, cette fin inachevée ne donne pas vraiment envie de se plonger dans la suite.
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Attention danger.
Quand vous prendrez en main ce roman, vous serez surpris par cet appel " le nouveau Jo Nesbo" .... euh... de même, par la quatrième de couverture parlant de croisement entre "Millenium" et la série "Borgen".... vous commencerez certainement tout comme moi par vous énerver après ces slogans ridicules ...
Il suffit parfois de signaler qu'un livre est bon et d'expliquer simplement pourquoi on le trouve bon sans se satisfaire de raccourci ramenant la comparaison avec des succès confirmés pour en faire la publicité.
Mais j'avoue lecture achevée que l'on retrouve effectivement des impressions et des sensations ressenties à la fois, à la lecture du premier tome de "Millenium" et à la découverte des milieux politiques scandinaves que nous a offert la série "Borgen" !
Mea culpa !
Je recommence ma critique :
Attention danger
Quand vous commencez cette lecture
Vous aurez beaucoup de mal à vous arrêter !
Il faut faire travailler ces neurones, beaucoup de personnages et les liens entre eux sont volontairement obscurs ....
Tout est emmêlé, la chronologie est précise mais tout est fait pour nous faire perdre le fil.... quand un nouveau chapitre commence, il faut prendre le temps de se resituer dans la trame de l'histoire.
Les chapitres sont courts, le style vif et acéré.
Il y a de belles descriptions de paysage et de personnages qui sont souvent interrompus par des rappels à la réalité plutôt crus qui nous ramènent très vite dans l'action. Exemple : La forêt est superbe, les couleurs bla bla, les odeurs bla bla, les bruits bla bla, et puis "j'ai envie de pisser." Rien de tel pour revenir au coeur de l'histoire.
Les thèmes abordés sont puissants,
L'hygiène raciale,
Les sectes qui offrent à des individus lambda un cercle rassurant,
Le passé compliqué et plutôt ténèbreux des pays scandinaves complice du régime hitlérien,
Qui est blanc qui est noir....
Pas si simple car c'est surtout le gris qui domine notre monde.
Alors le bien, le mal au milieu de tout ça !
Une chose est sûre une fois refermée la dernière page .... il n'y a plus qu'à attendre de se retrouver avec le deuxième tome de cette trilogie dans les mains pour retrouver Fredrik, en l'espérant un peu moins gros macho, et Kafa ....
C'est pour quand la suite ?
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Dérangeant et intrigant, voilà comment nous pourrions résumer ce roman de plus de 500 pages, qui nous maintient en haleine et qui nous mène sur des voies insoupçonnées. Que dire de cette enquête après une abomination vécue par une secte ! On croit alors que les questions vont se multiplier et se concentrer sur ces horreurs vécues au sein de ces sectes., d'autant plus que parmi les victimes se trouve la fille d'une femme politique de premier plan. Bref, on croit avoir à faire à un thriller politique ou politico religieux. Mais finalement, l'auteur nous plonge dans une période trouble de l'histoire de son pays.
Le commissaire Fredrik Beier s'engage sur une voie, qu'il ne soupçonnait pas à la découverte (pas directement bien évidemment) de la mystérieuse Société de Vienne, cette société pour l'hygiène raciale. Un groupe érudit, dont les liens avec les nazis vont maintenir le lecteur en état d'apnée 500 pages durant.
Parfois, le livre passe (trop) vite sur certains détails, et on craint de deviner l'identité du tueur, qui efface méthodiquement toutes les traces de la secte meurtrière. Au final, le résultat est à la hauteur du roman, fort bien écrit (et traduit, il faut toujours le préciser). Des longueurs sont à regretter à certains endroits ou alors on se plaindra de ne pas en apprendre plus sur la reconnaissance royale de certains dignitaires nazis …un roman dur à appréhender et complexe à parcourir mais une grand plaisir pris à cette lecture, ce qui au final, reste le plus beau compliment.
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Des romans que j'ai pu lire de cette collection c'est celui qui m'a le moins plu. Je ressors de cette lecture assez mitigée.


L'idée de base était plutôt intéressante : Fredrik Beier doit retrouver une femme, Annette et sont fils porté disparus. On apprend qu'ils font partie d'une communauté sectaire, et quand enfin on retrouve où vit cette communauté, on se rend compte qu'un massacre vient d'y être commis. Il faut donc retrouver où se trouve le reste de la communauté, dont Annette et son fils, ainsi que ceux qui ont tué ces hommes.


Sauf que pour moi, j'ai trouvé qu'on partait dans beaucoup de directions différentes, que l'intrigue s'éparpillait trop. Ce qui m'a amené à ressentir des longueurs lors de ma lecture. Certaines idées sont très intéressantes, mais je les ai trouvées trop mélangé à trop de choses. C'est ce qui fait que je suis plutôt mitigée sur cette lecture. Enfin, la fin n'est pas vraiment une fin, c'est assez décevant que l'enquête s'arrête comme ça, je dirai sur une résolution qui convient à tout le monde sauf bien sûr Frédrik Beier et Kafa. On sent qu'il va y avoir une suite, mais en même temps, il m'a quand même manqué quelque chose.


Des personnages, même si au début j'ai eu du mal avec eux, j'ai fini par m'attacher à Frédrik, Kafa et Andréas. Un trio assez classique, mais attachants. Si je lis la suite, ce serai pour eux.
Lien : http://salhuna.canalblog.com..
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Ingar Johnsrud offre avec Les Adeptes son premier roman, également annoncé comme le premier volet d'une trilogie.
Voici une enquête policière dense, de part le nombres de protagonistes mais aussi des sujets abordés : massacre mystérieux des membres de la secte La Lumière de Dieu, dont la fille et le petit-fils d'une femme politique norvégienne influente; implication soupçonnée d'islamistes dans ce massacre, mais aussi activités troubles de la secte soupçonnée d'abriter un laboratoire d'expérimentation raciale.
Sur la forme, Ingar Johnsrud fait des flash backs réguliers sur l'Allemagne nazie pour aborder justement le thème de la sélection raciale.
Pour ceux qui aiment les histoires riches en rebondissements, accrochez vous et vous allez être ravis ! Ingar Johnsrud est annoncé comme l'un de nouveaux grands noms de la littérature norvégienne.
Merci à Net Galley et aux Editions Robert Laffont pour cette lecture.
Lien : https://accrochelivres.wordp..
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