Je goûtais à un total et irrévocable abandon.
Georgia sortit de la voiture.
Si j'avais été un homme, j'aurais été pris d'apoplexie. Bien qu'elle m'ait déjà expliqué qu'il n'était pas question pour elle de jouer, elle avait revêtu une tenue de rugby comprenant quelques améliorations personnelles : un short blanc, si court qu'on aurait pu le prendre pour un shorty, un tee-shirt à manches longues rayé bleu et blanc, moulant et largement ouvert sur la poitrine, une paire de chaussettes blanches montant jusqu'à mi-cuisse, et des baskets (ce qu'elle avait de plus sobre). Tout ça avec moins de huit degrés à l'extérieur !
Même avec une température corporelle aussi élevée que la sienne, il ne fallait pas pousser !
Cette fille me mettait dans tous mes états. Miss univers se serait sentie comme le vilain petit canard à côté d'elle.
La mort n'est rien. Je suis simplement passé dans une autre pièce. Je suis moi, tu es toi. Ce que nous étions l'un pour l'autre, nous le sommes toujours, à jamais.
Donne-moi le nom que tu m'as toujours donné.
Parle-moi comme tu l'as toujours fait.
Je t'entendrai...
- Regarde-toi, chuchota-t-il en caressant du pouce les dessous de mes yeux. Tu es perpétuellement sous pression et fatiguée. Combien de bons moments as-tu passés en comparaison des mauvais, hein ?
- Suffisamment pour me rendre heureuse, éreintée ou pas.
Il sourit tristement.
- Tu es affectée par tous ces événements. J'ai bien compris ce que tu disais au pub.
- C'est vrai, Leith, je ne le nie pas, j'aspire à plus de calme, mais tant que tu seras avec moi, ça ira.
J'enroulai mes bras autour de sa taille et reposai la tête sur son torse, humant profondément son odeur si familière.
- Rien que cet instant est capable de me faire carburer pendant des jours. Tu vois, il en faut peu. Et ce peu, c'est déjà beaucoup...
Ses épaules furent secouées par un rire silencieux.
- Les filles ont toujours des phrases compliquées...
J'étais sûre que si je lui avais dit tout de suite que la Meute m'avait proposé son aide, il aurait fait des bonds à trouer le plafond. Au moins, cour de l'horloge, il serait tout à son aise pour sauter sans risquer de se cogner la tête.
"-Tu sais combien de chances sur six milliards j'avais de trouver mon âme sœur ? Une seule, Hannah, juste une toute petite chance."
« On est tous là, conclut Anneas en haussant les épaules.Avoir l'impossible est une quête. »
Promets-moi une chose, souffla-t-il en plantant ses beaux yeux verts dans les miens. Promets-moi que plus jamais tu ne douteras de moi, que désormais, tu viendras me parler avant d'aller ruminer dans ton coin, que quoi qu'il arrive, tu te souviendras que je suis celui qui t'aime, qui t'adore et te protégera à jamais. Et de mon côté, je jure de tout te dire sur mon passé.
« Perdus au milieu de l'immensité de la nuit, installés au sommet de la Terre, nous étions seuls au monde. Et ce soir-là, j'acquis la conviction que personne ne pourrait nous séparer.
Jamais. »
𝑳𝒂 𝒎𝒐𝒓𝒕 𝒏'𝒆𝒔𝒕 𝒓𝒊𝒆𝒏. 𝑱𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒔𝒊𝒎𝒑𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒔𝒔𝒆́ 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆 𝒑𝒊𝒆̀𝒄𝒆. 𝑱𝒆 𝒔𝒖𝒊𝒔 𝒎𝒐𝒊, 𝒕𝒖 𝒆𝒔 𝒕𝒐𝒊. 𝑪𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒆́𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒍'𝒖𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒍'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒍𝒆 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔, 𝒂̀ 𝒋𝒂𝒎𝒂𝒊𝒔.
𝑫𝒐𝒏𝒏𝒆 𝒎𝒐𝒊 𝒍𝒆 𝒏𝒐𝒎 𝒒𝒖𝒆 𝒕𝒖 𝒎'𝒂𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒅𝒐𝒏𝒏𝒆́.
𝑷𝒂𝒓𝒍𝒆-𝒎𝒐𝒊 𝒄𝒐𝒎𝒎𝒆 𝒕𝒖 𝒍'𝒂𝒔 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒇𝒂𝒊𝒕.
𝑱𝒆 𝒕'𝒆𝒏𝒕𝒆𝒏𝒅𝒂𝒊...