À qui la faute

Un huit clos qui se passe dans un gîte perdu dans les montagnes islandaises. 4 amis qui partent pour un week-end qui leur réservent plein de surprises...

J'ai beaucoup aimé cette lecture, et notamment l'ambiance dans le chalet et la sensation de froid, de stress instaure beaucoup de suspense. J'ai eu un coup de coeur pour le personnage de Daniel qui est finalement plus énigmatique qu'il n'y paraît. C'était dur de lâcher cette lecture qui est pleine de rebondissements. Légèrement déçue de la fin qui est trop rapide et on termine le roman en se disant "quoi ? mais ça ne peut pas se finir comme ça !".

Je recommande ce roman qui est quand même vraiment top à suivre !

J'ai lu ce livre en deux jours. Tout d'abord parce qu'il est court, certes, mais surtout parce que plus on avance dans le livre, plus on veut savoir la suite.

Le week-end entre vieux amis devaient être la possibilité de se retrouver, de parler du passer et de resserrer peut-être les liens qui se détendent avec le temps, mais rien ne se passa comme prévu.

Je ne suis pas fan des livres policiers où l'action se passe en huis clos. Ces ambiances pesantes et je n'aime pas vraiment ça. Mais ici j'ai réussi vite à me mettre dans l'histoire. La narration alterne entre les quatre personnages, ajoutant à l'incompréhension ambiante. Dès le début on sent bien que quelque chose de malsain plane au dessus de ces quatre personnes, mais il est difficile de mettre le doigts dessus. On sent qu'il a des secrets des non-dits, des ressentiments mais on est loin d'imaginer lesquels. J'étais loin d'imaginer lesquels.
L'auteur est très bon là-dessus. En plus de l'angoisse de savoir s'ils vont survivre à cette tempête qui les éloigne de leur chalet, ces révélations distillées au compte-gouttes s'ajoutent à la peur qu'ils ressentent et qui nous sert la gorge également.
Je n'ai pas vu passer les pages tellement je voulais découvrir tous les secrets de chacun et je n'ai pas été déçue par les révélations. Par contre, la fin s'est passée un peu trop vite à mon goût, une fois le tout dévoilé, on referme trop vite le livre. J'ai peut-être eu ce sentiment parce que j'avais attendu tous le livre de savoir ce qu'il en était et que je m'attendais à plus ensuite.
Moi qui n'affectionne pas spécialement ce type de roman policier, j'ai passé un très bon moment lecture et je vous le conseille vivement.
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La plume de l'auteur, est fluide, facile à lire et addictive.
J'ai beaucoup aimé les chapitres de 2-3 pages, qui à chaque fois change de narrateur. On change de personnage à chaque chapitre mais d'une manière tellement bien faite que c'est réellement facile à suivre.
On ressent bien les différentes sensations, froid, stress, peur, …. la neige, le vent, l'ambiance dans ce chalet,
Le suspens est bien présent mais je reste un peu déçue de la fin que je trouve un peu bâclée, 2-3 chapitres supplémentaires n'auraient pas été de trop à mon sens.
Quoiqu'il en soit, ce roman reste un agréable moment de lecture et il fait partie des livres impossibles à lâcher.

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Quatre copains de lycée qui se sont un peu perdus de vue partent pour un week-end de chasse dans une zone déserte de l'est de l'Islande.

Après des études d'art dramatique, Daniel est resté en Angleterre où il vivote de petits boulots et de contrats pour de petits rôles, mais cela il ne le leur avouera pas. Ni qu'il n'a pas envie de quitter la douillette Reykjavik pour aller dans les montagnes en plein hiver islandais dont il n'a plus l'habitude ni l'équipement adapté.

Gunnlaudur, copain de Daniel depuis l'enfance, s'est toujours accroché aux trois autres. Aujourd'hui avocat, il n'est pas sportif et rechignait aussi à partir ... 

Mais que ne ferait on pas pour renouer le quatuor de leur jeunesse surtout qu'Armann est devenu entrepreneur spécialisé dans l'organisation de voyages en plein air et est un fin connaisseur de l'endroit où ils vont passer ce week-end.

Seule fille de la bande, Helena, porte toujours le deuil de son amour décédé dans des circonstances douloureuses.

Mais au second jour de leur trip, une tempête non prévue se lève, la neige tombe en abondance et, alors qu'ils se croient perdus, l'ombre d'une cabane apparait. Ils en forcent la porte, et tombent sur un homme armé à l'intérieur ...

A partir de ce moment là, tout partira en vrille, et la tension en flèche pendant que les pièces du puzzle s'emboîteront peu à peu. 

Un huis clos glacial dans un paysage hostile font de ce roman un bon thriller dont la fin aurait pu être étoffée pour qu'il devienne excellent.

Je remercie NetGalley et les Editions de la Martinière qui m'ont offert cet ouvrage. 

#Aquilafaute #NetGalleyFrance
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

Un petit cru....Les Jonasson se suivent et ne se ressemblent pas forcement. Je dois avouer une petite déception. Certes, on retrouve toutes les qualités de l'auteur : écriture fluide, caractérisation des personnages extrêmement fouillés et un huis cols étouffant. Mais, on a l'impression que l'auteur est en mal d'inspiration et que le roman est parfois en roue libre avec beaucoup de bavardages et de digressions par forcement opportunes.

Et, in fine, une fin un peu bousculée et qui perd en crédibilité avec quelques excès qui font perdre en crédibilité. On espère que l'auteur se ressaisira et retrouvera la veine qui a fait son succès. A reserver au fans de l'auteur en priorité.

Un auteur que je ne connaissais pas et dont je vais lire d'autres productions ! En effet, c'est un bon huit-clos qui tient en haleine ! après, c'est pas le huit clos du siècle et il y a quelques passages un peu mous mais cela reste de bonne facture tout de même !

Retour en Islande, guidée par la plume toujours aussi efficace de Ragnar Jonasson.
Dès le départ, plusieurs signaux indiquent que ce qui devait être un banal weekend entre amis va déraper. le suspens et l'angoisse ne tardent pas à s'installer, avec la survenue d'une terrible tempête qui piège les personnages. Peu à peu les masques tombent et les plus noirs secrets se révèlent. Tous les ingrédients d'un huis-clos sont donc réunis dans un climat polaire.

Le choix d'un roman choral vient renforcer le sentiment d'angoisse, et le rythme sans temps mort fait qu'il est difficile de le lâcher. J'ai ressenti le sentiment de claustrophobie face aux bourrasques de neige qui masquent toute visibilité. L'impression d'étouffer dans cette atmosphère où la tension monte progressivement.
J'ai par contre été moins convaincue par l'amitié qui est supposée réunir les protagonistes : je me suis même demandée pourquoi ils avaient voulu se réunir pour un weekend, tant l'ambiance entre eux est pesante dès le début.
Par contre la fin m'a beaucoup plu : jusqu'à la toute dernière ligne, la tension ne se relâche pas !

Un très bon Huis-clos dans les montagnes glacées d'Islande. Comme toujours j'ai beaucoup aimé l'ambiance plutôt immersive. La plume de Jónasson est fluide et addictive. Les chapitres courts donnent un très bon rythme au récit, malheureusement il y a 2 petits bémols. Les personnages ne sont pas du tout attachants, bien au contraire, et la fin est un peu précipitée. J'ai malgré tout beaucoup aimé!

Quatre amis partent à la chasse dans un lieu isolé, seuls au monde... Subitement une grosse tempête éclate, ce qui les forcent à se réfugier dans un refuge où la tension monte entre eux...

L'auteur nous propose un roman avec une ambiance très pesante, calme dans un froid mordant 🌨. J'ai énormément accroché au roman que j'ai dévoré au point d'avoir du mal à le lâcher. L'histoire racontée est géniale mais je ne me suis pas attachée aux personnages. C'est étrange, je ne pensais pas cela possible mais si et cela a totalement fonctionné.
Les personnages sont étranges. Dès le début du roman, personne ne veut de cette sortie entre amis et pourtant ils y vont tous. L'auteur a fait un remarquable travail sur leur personnalité. La psychologie des personnages est très importante dans ce roman et l'auteur les a réalisé avec brio. Cela peut paraître étrange d'avoir aimé une histoire mais pas les personnages tout en pensant que les personnalités sont très bien réalisées 😂

2ème ouvrage lu successivement du même auteur. Après "Dix âmes pas plus" que j'ai trouvé un peu poussif malgré quelques passages fantastiques, "À qui la faute" est davantage ancré dans une sombre réalité, avec des personnages ayant tous leur part d'ombre, réunis dans une nature islandaise et un abri hostile. La météo et un inconnu sont censés faire dérailler une journée de chasse. Qui dit chasse dit arme et ainsi qui peut savoir comment les choses peuvent tourner. Ça se lit facilement mais je ne place toujours pas l'auteur à la place que j'en attendais, à la suite de critiques radio.