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3,5

sur 260 notes




Vous l'aurez compris, vous serez plongés dans une histoire de vengeance. Mais pas n'importe laquelle, une histoire de vengeance digne de l'auteur : totalement loufoque, extravagante et déraisonnable.

Malheureusement, cette fois la magie n'a pas opéré. J'ai eu besoin de 140 pages pour rentrer dans l'histoire. Une fois dans le récit, je flotte un peu. Je n'arrive pas à m'attacher aux personnages et à rire de l'absurdité de certaines situations. le rocambolesque n'arrive pas à m'atteindre alors que je n'en suis pas à mon coup d'essai avec l'auteur.

Je pense que tout est une question de moment. Je n'étais pas dans le bon mood pour ce roman. Malgré tout, il s'agit d'un roman assez fluide, avec des chapitres courts où les pages se tournent assez vite. Il s'agit simplement d'un rendez-vous manqué pour moi.

Je vous conseille de vous faire votre propre opinion sur cette lecture.
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J'ai découvert Jonas Jonasson grâce aux aventures du célèbre centenaire Allan Klarson, personnage principal et atypique des quatre premiers romans de l'auteur. Désormais, dans ce nouvel opus place à de nouveaux personnages tout aussi haut en couleurs.

Résumé :
Tout commence avec Victor Alderheim, personnage détestable au plus au point. Afin d'arriver à ses fins pour hériter de la galerie d'art pour laquelle il travaille en épousant la fille du propriétaire, Victor va devoir se débarrasser de son fils (qu'il a eu avec une prostituée). Et c'est direction l'Afrique où il va larguer sans aucun remords son fils au milieu de la savane avec le tendre espoir que les lions règlent le problème à sa place. Seul bémol, ce fils va survivre et retourner en Suède. La découverte de la société d'Hugo Hamelin, proposant des vengeances à la carte, va tomber à pic.

Mon avis:
J'ai retrouvé avec plaisir le style de Jonas Jonasson. Pour ceux qui ne le connaissent pas, son récit peut surprendre au début mais je ne peux que conseiller de persévérer dans votre lecture. Situations improbables et loufoques s'enchaînent donnant un récit addictif et qui personnellement m'a fait un bien fou.
Douce, douce vengeance est exactement dans la lignée des autres romans de l'auteur. Je ne peux que vous le conseiller si vous recherchez une lecture sans prise de tête
Qu'attendez vous?

Merci aux éditions Presse de la cité pour m'avoir proposé et envoyé ce livre.

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Contre toute attente c'est un livre que j'ai beaucoup apprécié découvrir. Je pense que c'est dû au format (livre audio) et au donneur de voix qui a su rendre le récit intéressant et pas monotone du tout.
Cette comédie complètement déjantée m'a fait voyager et je suis plus que ravie de cette découverte.
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Doux, doux délire ! Voilà un roman rafraichissant entre Suède et Pays Massaï, dans lequel la vengeance est un plat que l'on vous sert chaud. En effet, chacun, à un moment donné de sa vie, a eu l'envie de se venger de quelqu'un. Faire subir à l'autre, une malencontreuse aventure qui nous donnera, si ce n'est réparation, du moins un peu de plaisir. Jonas Joannason, l'auteur du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, nous entraîne à nouveau dans une aventure des plus rocambolesques, dans laquelle se mélangent la folie, les coïncidences, les retournements de situations et des personnages incongrus.

Hugo Hamelin est un expert du marketing, affairiste et créatif. Alors qu'il se sent un peu trop dans la routine au travail, une expérience personnelle lui donne l'idée de faire de l'argent sur le dos des problèmes de voisinages, de familles, de tous ces tracas quotidiens qui pourrissent la vie du commun des mortels. En créant la société de Vengeance, il assouvit les pulsions rancunières de ses clients en délestant leurs portefeuilles. le business est florissant jusqu'à sa rencontre avec un petit groupe de personnages plutôt étranges.

Jonas Jonasson jongle avec talent sur la loi des catastrophes où comment en voulant rétablir certaines situations elles ne font que s'aggraver. Avec tous ce que l'on lit sur les réseaux sociaux, on peut se demander comment de telles sociétés qui vous aident à vous venger (en toute légalité) n'ont pas encore fleuri sur le web. Et vous, feriez-vous appel à Douce vengeance ?
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« le patriotisme est la vertu des brutes »
Lorsque j'ai lu le résumé de ce livre, j'ai pensé à un livre humoristique avec lequel je passerai un bon moment.
Dès les premières pages j'ai eu l'impression d'entrer dans la quatrième dimension. J'ai pensé « c'est quoi ça

On suit une famille de "médecins" au Kenya. Ensuite on suit Victor en suède, ambitieux et sans coeur, près à tout pour avoir ce qu'il désire. Victor manipule Jenny et son père pour l'épouser. A la mort de son père, il lui vole tout son héritage et divorce la laissant sans le sous. Kevin est le fils illégitime que Victor a eu avec
une
prostituée. A ses 18 ans, Victor tente de tuer Kevin en l'abandonnant au milieu de la savane au kenya. Lors de son retour plusieurs années après, Kevin rencontre Jenny. Ensemble, ils décident de se venger. Mais sans argent, difficile de vivre et plus encore de fomenter une vengeance. Jusqu'à ce qu'ils découvrent une boutique nommée "la vengeance est douce S.A." Et là commence l'histoire, faut s'accrocher, bref jonas jonasson qui a écrit le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, c'est soit tu adhère sois tu n'adhère pas.
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J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce livre, j'ai même été à deux doigts d'abandonner au bout d'une centaine de pages, mais comme j'avais bien aimé un autre roman du même auteur (" L'analphabète qui savait compter"), j'ai persévéré et je n'en suis pas mécontent, car certains passages m'ont fait rire, d'autre sourire, et au final, la lecture fut plutôt agréable, facilitée par les chapitres courts et le style assez vif. Mais le comique de répétition est parfois un peu trop lourd.
Bref, un livre plaisant, distrayant, bien pour une lecture sur la plage à l'ombre d'un parasol, mais qui ne me laissera pas beaucoup de souvenirs je pense.
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Karma.
Karma aurait pu être un des titres de ce livre.
Un type banal mais surtout méchant et égoïste, a un plan pour gravir les échelons de la société et l'influencer de ses idées nauséabondes, lui qui à la base n'est rien, pas même sur le plus petit barreau d'une quelconque échelle sociale.

Il ne s'embarrasse pas des problèmes : il n'en a pas, et quand il en croise un, il le règle sans chercher à savoir ce que l'autre ou les autres en penseront, tant que ça sert son fameux plan.

Une femme utile ? Un enfant inattendu ? Un patron assez peu regardant ? Un métier pratique ? ... Tout ce qui peut lui servir de marche-pied, va lui permettre de filer droit vers son objectif.

Son plan est parfaitement ficelé.

Mais un jour, tout va s'enrayer, ses actions vont se retourner contre lui. Pas par le fruit du hasard, mais bien par la volonté de ceux qu'il a maltraités, enfin éveillés.
Son ex-femme et son ex-fils (bé oui, j'ai dit qu'il était sans scrupules en laissant derrière lui tout ce qui ne lui servait plus à progresser vers les sommets !) vont chercher à se venger, aidés par Hugo, un entrepreneur providentiel qui vient d'ouvrir une agence de services fomentant des vengeances parfaites.

En même temps, un guerrier Massaï débarque en Suède, et là s'arrête ce qui semblait être un conte pour se transformer en un excellent vaudeville.

C'est doux, c'est acidulé, c'est malin, c'est du Gilles Legardinier suédois (compliment !) avec une base saupoudrée d'absurde de situation tel que croisé dans le film Alibi.com... Ça se lit super bien, on passe un moment agréable sur moins de 300 pages.
L'histoire principale est entrecoupé de saynettes saugrenues de... douces vengeances dans lesquelles le fameux karma prend parfois le dessus.
Un délice.

Ceci est mon 2nd livre de Jonas Jonasson après le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, le roadmovie d'un Forrest Gump centenaire. Et nous sommes typiquement dans le même schéma : des personnages humains, une histoire à plusieurs branches, beaucoup d'humour et une morale sur une société décrite au naturel, sans chichi.
Peu de dialogue, mais suffisamment pour sourire et rire (sans spoiler ceux qui le liront et juste pour raviver des souvenirs à ceux qui l'ont lu, je pense au zizi coupé, au lama, aux guerres des voisins, à ce bon vieux Matisse, à LA chèvre, l'inspecteur à 5, 4, 3, 2 jours de la retraite...). Tout est amusant ou cherche à l'être à celui qui veut profiter d'un bon moment de lecture.

Dans mon échelle de gout, je le place sur l'échelon d'un amoral 8/10, avec des bonnes idées de vengeances et de business à piocher !
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C'est amusant et original. L'auteur ne manque pas d'idées mais au final il exploite un peu systématiquement toujours le même fil conducteur sui, après avoir bien fonctionné pour son 1er livre, est reproduit et répété dans les suivants avec quelques adaptations et variantes. Certes, il y a des passages où l'on rit, mais je pense qu'il aurait pu y avoir matière à faire encore mieux.
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De Nairobi à Stockholm, « Douce, douce vengeance » de Jonas Jonasson transpose et transporte dans les dédales de cette course folle contre la montre qui, elle, sonnera le glas du gras de la retraite, cette chasse à l'homme mettant au prise un certain galeriste acariâtre un brin timbré et ce fils attendu revenu soudain d'entre les morts parce que l'envoyant paître ce rite de passage consistant en l'ablation du prépuce honni ! À l'ombre de la dent famélique du lion, seul Jonasson arrive à ficeler serré ce qui semble d'abord disparate et promis à vau-l'eau !
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Kevin, fils rejeté par Victor, un affreux directeur de galerie d'art et Jenny, femme répudiée par le même Victor, décidément sombre individu, se trouvent unis par leur détestation. Comment se venger ? En faisant banalement appel à une société d'un nouveau genre, qui accomplit contre force monnaie les vengeances en tout genre, on n'arrête pas le progrès. On l'a compris, les coincés du politiquement correct sont priés de passer leur chemin. Encore une fois, Jonas Jonasson nous ravit avec sa plume trempée dans le plus jubilatoire des cynismes. Les Noirs, les vieux, les malades, les peuplades reculées, le mythe colonial, les femmes, les fonctionnaires... tout est source d'humour fielleux. Et qu'est-ce que c'est bien écrit : on se prend à noter des formules à ressortir !
Alors comme d'habitude on voyage avec le sieur Jonasson, ici entre Suède et Afrique, ça tombe bien, le défi migratoire est aussi au coeur du livre, comme une critique acerbe du monde l'art et le consumérisme. Car on n'a pas encore parlé de Hugo, ancien pubard richissime et misanthrope qui flaire le bon filon en créant son agence de vengeance. Un fonds de commerce inépuisable - on nous livre quelques perles, comme les exemples de voisins acariâtres. Jonasson a le sens du détail qui fait mouche. Allié à son imagination sans limite, cela donne des sommets d'absurdité. Et la mécanique est impeccablement huilée, chaque détail, même le plus farfelu, finit par trouver sa place.
Kevin, Jenny et Hugo vont se lancer dans un grand plan à trois (rien de trivial, juste un genre de vaudeville jouissif avec comme enjeu la possession de tableaux rarissimes d'Irma Stern). Ce ne sont pas les portes qui claquent ici mais les tampons de la douane. Et les vraies fausses toiles volées vendues héritées on ne sait plus. Une surenchère qui, attention, peut lasser à un moment, c'est un livre à savourer en plusieurs fois. On apprécie aussi le choc des cultures, celui du guerrier masaï en Suède (des faux airs de Crocodile Dundee ou des Lettres persanes, chacun choisira sa référence) ou des Suédois confrontés aux particularismes africains à leur tour.
Evidemment tout est absurde, absolument pas crédible et c'est peut-être pour ça qu'on peut en rire de façon (presque) décomplexée.
Du très bon Jonasson qui sait se renouveler (lisez les précédents aussi !), dans un style inimitable, pour la plus grande hilarité du lecteur.
Un grand merci à Netgalley.
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