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3,66

sur 8871 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Waw, quel roman ! Je viens de le finir ce matin et j'ai éprouvé une petite pointe de tristesse à l'idée de devoir quitter ce sympathique centenaire.

Allan n'est pas un centenaire comme les autres et sa vie est loin d'être un long fleuve tranquille. Loin de là !

Commençant le livre, je fus surprise de passer à un chapitre qui racontait la vie d'Allan, quand il était enfant. Râlant, je passai plusieurs pages, espérant que j'allais revenir au récit de 2005 et de sa fuite du home. Puis, je suis tombée sur une phrase qui m'a surprise et, comprenant mon erreur, j'ai fait machine arrière pour lire les deux pages que je venais de sauter.

Diable, j'avais failli faire une grosse bêtise en ne les lisant pas.

Alternant les chapitres sur toute la vie mouvementé d'Allan et ceux qui se passent lors de sa cavale, le livre prend toute sa saveur.

Hilarant, c'est le mot. Une vie de fou, impossible, dans la réalité. Mais on s'en fiche, on est dans un roman. Si on accepte la magie et les dragons dans la Fantasy, on peut tolérer (et même apprécier) la fantaisie dans un roman, non ?

J'ai eu un sourire bête durant tout ma lecture. Les récits sont savoureux, croustillants (pas de sexe, le croustillant ne vient pas que du sexe, bande de cochons), délirants, personnages haut en couleurs, dingues,...

Une vrai folie à lire, ce livre.

Mais attentions, munissez-vous de votre deuxième degré, sinon, vous risquez de pointer les incohérences dans la vie d'Allan. Certes, peu d'entre nous peuvent de targuer d'avoir pris une cuite avec Franco, Truman, Staline et autres.

L'auteur nous livre la vie mouvementée d'Allan (et des autres), rendant son personnage responsable de quelques grands faits d'actualités. Drôle, bien écrit, et tout colle.

Donc, muni de votre second degré, installez-vous confortablement, le voyage délirant va commencer.
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Fin des soldes, j'ai craqué… Je viens de m'acheter un costume de cochon tout rose. Est-ce que j'en avais réellement besoin – je me demande ce qui m'a pris – je n'avais pourtant rien bu – ou si peu ? Peut-être que ce costume, je le mettrai au final le jour de mes cent ans – c'est pour bientôt ou presque. le temps défile si vite, surtout à mon âge… 99 ans et 364 jours. Il est temps que je fugue de cet hospice de vieux où cette pimbêche, de blanc vêtue – il parait qu'elle est infirmière mais j'y crois qu'à moitié – m'empêche de boire. Je n'en pouvais plus. Il fallait donc que je quitte ce lieu si austère – au moins en enfer, on me laisserait prendre quelques verres. Et c'est à ce moment-là – quand je sautais par la fenêtre avec mes chaussons – que tout bascula.

Quand je dis que tout bascula, j'y vais un petit peu fort… En fait, pas grand-chose ne me saura reprocher… La police parle de trois morts suspectes mais qu'en est-il exactement ? Où sont les cadavres, et vous y-croyez vous ? A mon âge, tuer trois gars en pleine santé, des voyous, des loubards, des vauriens en plus ? Non, ce n'est guère raisonnable et guère plausible… Non ? Quand je découvre les gros titres sur les journaux locaux – puis nationaux – je me demande si je n'ai pas forcé sur l'aquavit… où si ce n'est pas la Police qui a abusé de breuvages alcoolisés. 3 morts ? On se croirait en plein roman policier… Et qu'elles en seraient les motivations ? Après tout, cela ne fait que 3 déchets de la société en moins. La police devrait me remercier, me féliciter, me décorer au lieu de me pourchasser comme un vulgaire, comme un basique criminel de la pire espèce. Moi ! Cent ans ! Moi qui ais tant vécu, tant accompli autour de ce siècle dernier…

Oui moi, qui ais connu les plus grands de ce monde. Souvenez-vous de Hiroshima et Nagasaki ? C'est moi… Oups, vous n'allez pas comprendre… Dans ma précipitation à fuir ce lieu pour anciens, j'ai oublié de vous préciser que je travaille dans les explosions et la dynamite. Que c'est grâce à mes connaissances que j'ai pu influencer le monde entier car sans mes idées, les chercheurs américains seraient encore en train de « chercher » comment contrôler cette explosion atomique. Oui, je crois qu'on peut dire, sans fausse modestie aucune, que la paternité de la bombe atomique me revient – un peu. Une ligne à rajouter dans mon curriculum vitae. J'ai eu la reconnaissance suprême de Harry Truman pour la chose… Après, cela s'est un peu gâté, car je crois qu'un soir où j'ai un peu trop bu – quand je bois un peu trop, je deviens bavard, j'ai cru que j'ai fourni quelques indications fort importantes aux russes. Cela n'a pas empêché d'être envoyé au goulag par Staline en personne après un diner de prime abord amical… Pourtant la rencontre avait fort bien démarré, mais je crois que j'avais trop bu – une fois de plus – et j'ai cité le mauvais poète au mauvais moment… Voilà 5 ans de goulags, rien à boire, j'en pouvais plus, cela suffisait, je me suis échappé après avoir mis à feu tout Vladivostok. Je suis parti pour la Corée. Des rencontres fabuleuses ont égrainé mon voyage à travers la Sibérie, Kim II-Sung et son fils Kim Jong-Il, Mao Zedong… Puis l'Himalaya et voilà que je me retrouve dans une prison iranienne. Mais le bon Dieu avait encore besoin de moi et je me suis encore échappé, une explosion magnifique tout de même. Après ça, le Général, mais lui, il ne sait pas recevoir, il m'a même pas offert un verre en ce joli mois de mai de 1968 à Paris… Je vous le redis, ce n'est pas cette vieille acariâtre d'infirmière qui va continuer à régner sur ma vie, alors que j'ai bu des canons avec tous les grands et gentils dictateurs autoritaires que la planète a vu depuis le siècle dernier…

[...]
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Un petit avis sur un bouquin passé inaperçu !
Allan Karlsson va avoir cent piges, autant dire que la petite fiesta organisé dans la maison de retraite en son honneur est bien mérité. Mais voilà Alan à perdu sa joie de vivre. Il faut dire que la directrice de l'établissement fait dans le genre faux-cul et que toute cette hypocrisie écoeure notre papy. Avant de faire le dernier voyage, il décide de se faire la belle (pas la directrice !), histoire de faire une sortie à l'image de sa vie, sans contrainte ni barrière.
Un roman rigolo tout plein, Jonas Jonasson intercale la cavale d'Alan et son incroyable vie. On pense au regretté Tom Sharpe, au finlandais Paalasinna , un récit barré, iconoclaste qui plus d'une fois nous faire rire tant les situations sont aussi improbables que saugrenues. Un roman indiscutablement antimorosité même si c'est justement dans ces invraisemblances que le récit trouve ses limites. Mais comme les moments de se marrer se font rare actuellement autant suivre Alan et sa bande de potes qu'il se constitue au fil du récit. Un centenaire hédoniste sacrement vaillant.
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Résumé

Allan Karsson doit fêter son centième anniversaire à la maison de retraite où il réside depuis quelques temps et dans laquelle il ne plaît pas du temps et surtout l'infirmière chef, soeur Alice, l'exaspère par son aspect garde chiourme, lui qui est si épris de liberté. On est en 2005.
Alors, il décide de faire le mur (au propre comme au figuré car il doit enjamber un muret pour s'enfuir, chaussé de ce qu'il appelle non sans humour ses chaussons-pisse (« on les appelle comme ça parce que les hommes d'un certain âge ont du mal à faire pipi plus loin que le bout de leurs chaussons »).
Pour qu'on ne le retrouve pas, il prend le car et un billet pour la première station qu'il peut obtenir avec l'argent qu'il a en poche. Arrivé à la gare, il voit une belle valise rouge et de façon impulsive l'emporte avec lui.
Il va se retrouver entraîné malgré lui dans une escapade hilarante, farfelue mais passionnante qui lui fait rencontre des personnages hauts en couleurs, car on croise des voyous car la valise en question est remplie d'argent mal gagné. Il va rencontrer aussi.
Parallèlement à ce pseudo-polar, où les morts se multiplient, de façon tellement rocambolesque que le commissaire chargé de l'enquête y perd son latin et finit par le prendre pour un serial killer alors qu'au départ il s'agit d'une simple enquête pour disparition, un chapitre sur deux nous raconte toute la vie d'Allan, pacifiste convaincu qui déteste la politique mais est un spécialiste des explosifs.
Au fur et à mesure que le road-movie de 2005 se complique, dans sa vie personnelle, Allan comme ce cher Forest Gump va rencontrer tous les grands de ce monde, car il mis le feu à sa propre maison maniant ses explosifs et doit quitter la Suède. Il y a des épisodes mémorables comme, la rencontre avec Trumann, Churchill, la cuite avec Hoover, la façon dont il souffle la solution à Einstein pour la bombe atomique, sa rencontre avec Staline à pleurer de rire quand on le dictateur « péte les plombs » alors qu'il est en train d'avaler des litres de vodka en chantant, sa rencontre avec le demi-frère d'Einstein au goulag du côté de Vladivostok, son évasion spectaculaire avec Einstein qui le conduit à Kim-Jung Il le dictateur nord coréen, puis Mao Tsé Toung, De Gaulle en mai 68, Franco et la guerre civile espagnole, j'en passe et des meilleurs…. Chaque fois, il va avoir une action sur l'histoire du pays qu'il traverse.
Pendant ce temps, en 2005, il rencontre ceux qui vont devenir ses copains de vadrouille, Julius plus ou moins délinquant, Benny, un vendeur de hot-dogs qui pour un héritage a commencé toutes les études possibles et imaginales car les versements devaient s'arrêter à l'obtention du diplôme, donc il a été presque médecin, presque vétérinaire, presque professeur de lettres ou historien, etc. ce qui lui a valu d'être fâché pour la vie avec son frère Bosse féru de religion. On rencontre aussi Mabelle, rousse haute en couleur et au langage imagé (dont va tomber amoureux Benny) qui a recueilli dans son jardin Sonja, une éléphante échappée d'un cirque.
On a la classique jalousie entre le commissaire blasé et revenu de tout et le procureur m'as-tu-vu qui veut monter en grade et joue avec la presse.
J'espère que je vous ai mis en appétit. A vous de découvrir la suite….



Ce que j'en pense :

C'est le premier roman de du Suédois Jonas Jonasson, et c'est une réussite. Plus c'est gros, plus on adhère. Comme dirait Forest Gump : « quand, on ouvre une boîte de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.
Les ficelles sont grosses, avec Allan revisitant l'histoire en y ajoutant sa touche. Certaines scènes, notamment la cuite avec Hoover et la prestation de Staline, sont à mourir de rire. Allan et ses contradictions : il est pacifiste en manipulant avec plaisir les explosifs, et son amour immodéré de tout ce qui contient de l'alcool avec un joli parasol dans le verre, sous le soleil des Tropiques si possible.
Sa phrase préférée est : « les choses sont ce qu'elles sont et elles seront toujours ce qu'elles seront »
Comme toujours, j'aime bien les histoires à deux voix qui font alterner 2005 et le passé toujours à un moment crucial. Quand on entre dans ce livre, on ne veut plus en sortir tellement on s'amuse, tellement c'est jubilatoire…
Herbert Einstein est à croquer aussi avec ces attaques de paniques, où il bafouille n'importe quoi, (sa compagne Amanda qui va devenir dictateur sous les tropiques) toute sa vie il ne veut qu'une seule chose : mourir car sa vie n'a pas de sens, il n'est qu'un pâle reflet de l'illustre Albert et probablement atteint du syndrome d'Asperger.
J'aime l'humour farfelu, complètement déjanté de Jonas Jonasson qui nous fait passer un très bon moment en nous faisant réviser l'Histoire au passage. J'attend son prochain livre avec impatience.
Ah bon, il y avait 500 pages, je ne m'en suis pas rendue dompte tellement j'étais plongée avec délice dans ce livre. C'est vrai certains l'ont comparé à un antidépresseur mais c'est tout à fait ça.
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Un roman récréatif et divertissant où l'on sourit plus qu'on ne rit mais connaissant bien la Suède, j'ai été ravie de me balader sur ses routes chéries en compagnie d'Allan et de ses improbables acolytes.

Je ne vais pas m'étendre étant donné le nombre d'avis déjà postés sur ce roman qui a conquis un public large et varié. Je me suis bien amusée à sa lecture même si le propos se fait parfois verbeux ; personnellement j'aurais bien retranché une bonne centaine de pages.

Amusant de se laisser porter par les divagations de ce conte pour grands enfants à travers le monde et le temps. La seule question que je me pose encore - et je serais reconnaissante aux lecteurs qui voudront bien éclairer ma lanterne - c'est pourquoi notre sympathique centenaire est représenté affublé d'un costume rose sur la couverture du livre ? Aurais-je raté un chapitre ?


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Quoi de mieux que ce livre pour se mettre dans l'ambiance des vacances ?
J'avoue que j'y allais un peu en moon-walk (à reculons, quoi), je craignais de tomber, vu le titre, sur un de ces petits romans trop faciles aussitôt lus, aussitôt oubliés...
Mais je suis en fait tombée sur un roman, qui bien que complètement farfelu, voire déjanté, s'avère très bien ficelé, avec des personnages aussi loufoques qu'attachants, des situations qui,bien qu'invraisemblables, ne basculent jamais dans l'irréel ou l'impossible, et un style jouissif, tout en second degré.
Cela m'a permis de réviser un peu mon Histoire contemporaine (revisitée d'une manière tout à fait inédite !), et surtout, de me détendre, en savourant les pages, les unes après les autres !
Pas de la grande littérature, dans le sens classique du terme, mais un roman tout à fait réussi, bien mené, et qui atteint son but !
J'ai hâte de voir le film !!!
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A force d'entendre parler de ce vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, j'ai tenté ma chance. Bien m'en a pris. A l'instar d'un Paasilinna, Jonas Jonasson mène sa barque à la limite de l'absurde et du farfelu, et ça fait du bien !

Allan Carlsson, cent ans au compteur, est sur le point de fêter son anniversaire en compagnie des membres de la maison de retraite où il séjourne. Mais, le jour J, il décide tout simplement de faire le mur (difficilement, il faut bien l'avouer), et ainsi démarre la cavale singulière et drolatique de cet affable centenaire. Se retrouvant d'une manière fortuite en possession d'une valise contenant 50 millions de couronnes, il décide de se rendre où ses pas le mènent. La valise appartenait au membre d'un gang, celui-ci, suivit peu après par ses comparses, se lance aux trousses du candide Allan, qui entre-temps a rencontré d'autres personnages, tous aussi insolites que lui. La police, alertée par la maison de retraite, ne va pas tarder à s'en mêler… Imbroglios, situations décalées et morts totalement absurdes vont alors s'enchaîner…

Il est difficile de donner une étiquette à ce roman suédois : il est tour à tour polar, road-movie, roman d'aventure et d'espionnage. La sympathique bande de Pieds Nickelés, menée tambour battant par Allan, vient à bout de toutes les situations, même les plus critiques, tout en conservant un esprit jovial et bon enfant. de plus, au fil de sa cavale Allan ne résistera pas à la tentation de raconter son incroyable vie à ses étranges compagnons. Il nous fait ainsi traverser la Suède d'aujourd'hui avec des allers-retours détonants dans l'histoire mondiale. Car notre Pappy fut un expert en explosifs, talent grâce auquel il a, tout au long du siècle et dans des situations tout à fait rocambolesques, côtoyé les grands de ce monde. de quoi, tout en rigolant, rafraîchir nos connaissances historiques. le tout donne un roman vraiment très original, plein de rebondissements, de personnages loufoques et bourré d'humour. Certes, la ficelle est un peu grosse mais c'est une lecture fort sympathique qui nous éloigne de la routine quotidienne. Si les vacances sont faites pour se détendre, "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" achèvera de vous mettre de bonne humeur.
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Plus de 9 mois que j'ai fini le livre.
Plus de 9 mois que je me dis qu'il faut la faire cette critique. Il le mérite bien ce livre quand même. A ce jour 258 critiques ! Nom de dieu !! Il y en a plus que pour n'importe quelle oeuvre de Victor Hugo. Si si.
Alors devant ces 258 critiques (à ce jour) je m'incline. Apparemment, l'humour de ce Jonas Jonasson y est pour quelque chose. Je l'ai lu pendant la période estivale. L'écho de mes rires hantent encore la chambre.
What else ? Rien. A part peut être bravo monsieur Jonasson.
Et attendre 9 mois pour écrire ça ? Franchement là, ce n'est pas à la hauteur du roman…
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Bonjour S.

C'est aujourd'hui que tu fêtes ton [ #&²$£ Filtrage Babelio : On ne donne pas l'âge des dames !! ] anniversaire. Félicitation pour cette longévité ! Il faudra que tu me raconte ce que ça fait de franchir ce nouveau cap ! Plus sérieusement, si les voies de l'acheminement postal ne sont pas totalement impénétrables, tu as du recevoir ce livre...

C'est le 2 mai 2005, quelques minutes avant 15:00 qu'Allan Karlson s'est évadé. Les gens qui le connaissent – certains dans les hautes sphères du Pouvoir... - vous diront que ce n'est pas sa plus difficile ni sa plus spectaculaire évasion. Allan a simplement enjambé le rebord de la fenêtre de sa chambre, atterrit dans un parterre de fleur et pris la direction de la gare routière. Un petit exploit qui permet de répondre par l'affirmative à la question : On peut fuir ses 100 ans... Enfin, plus exactement on peut fuir la barbante cérémonie organisée par sa maison de retraite et faire entre-autre faux-bond aux édiles locaux. On peut se rendre à la gare de Malmköping et se voir confier la garde d'une valise. On peut décider de voler cette valise en embarquant dans un bus. Et on peut se rendre compte a postériori qu'elle contient 50 millions de Couronnes suédoises – environ XXX €... - On peut se retrouvé mêler à une chasse à l'homme / course- poursuite qui impliquera entre autre un gang de hors-la-loi un temps présentit pour jouer de la musique classique dans une salle de concert huppée, le vendeur de saucisses le plus savant, mais le moins diplômé de Suède et pour faire bonne mesure, un éléphant femelle, Sonja de son petit nom...

Tu te dis que ce simple récit est déjà suffisamment capilotracté. Certes te répondrai-je, mais celui-ci n'examine que les actes de M. Karlson le jour de ses 100 ans et les jours qui suivent... Pour faire bonne mesure, il faut aussi s'intéresser aux cents ans qui précédent cette date. Et là... Comme je l'ai laissé entendre, on trouvera des évasions spectaculaires – L'une d'entre elles entrainant la disparition provisoire des relevés topographiques d'un port soviétique en mars 1853... - Et des hautes sphères du Pouvoir – entre autre un dictateur espagnol, un dictateur soviétique, un chinois et un nord-coréen... Mais aussi quelques présidents démocratiquement élus, je te rassure... -

Dans la famille toujours iconoclaste de tes connaissances, chère S., je voudrai le grand-père ! Allan Karlson est l'anti-Philéas Fogg par excellence. Et pas simplement car son tour du monde est à l'inverse de celui du globe-trotteur britannique. Mais parce-que telle une sorte de d'aile de papillon suédoise, il va bouleverser l'Histoire du monde avant d'atteindre son siècle d'existence... Et poursuivre un peu, après.
[ Tu le mettra entre Zézette et ton futur patron, mais éloigne Jean-Claude, Karlson a quelques connaissances en explosifs...]

Bon et heureux anniversaire...

- IP/E -
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À quelques minutes de la fête organisée pour son centième anniversaire, Allan Karlsson se dit que finalement, la vie a l'air plus intéressante dehors qu'à l'intérieur de la maison de retraite. Aussitôt pensé, aussitôt fait, et après avoir sauté par la fenêtre de sa chambre, le presque centenaire se dirige vers la gare de la ville, avec un peu d'argent en poche et une paire de chausson aux pieds. Un jeune homme vient le voir pendant qu'il attend le bus (qui part beaucoup plus tôt que le prochain train) pour lui demander de garder sa valise quelques minutes. le bus arrive en l'absence du possesseur de la valise, et Alan décide de l'embarquer avec lui, plutôt que de la laisser sur le quai. Choix lourd de conséquence, puisque la valise contenait des millions de couronnes suédoises, résultat d'une récente vente de drogue.

L'organisation va alors tout faire pour tenter de retrouver le vieillard et la valise. Allan lui, va trouver quelques compagnons qui décident de l'accompagner dans sa fuite : un vieux kleptomane, une jeune presque-surdiplômé vendeur de saucisses, une rousse propriétaire d'une éléphante, ... Pendant ce temps, un malheureux inspecteur tente de voir clair dans les incidents qu'ils produisent sur leur passage. le centenaire raconte de temps à autre quelques anecdotes insignifiantes sur sa vie : il a sauvé la vie de Franco, libérer l'épouse de Mao, a participé à l'élaboration de la bombe atomique aux États-Unis et en URSS, a fréquenté les goulags, les geôles iraniennes, a rencontré le dictateur de la Corée du Nord, ... bouleversant ainsi l'histoire mondiale à de multiples reprises avec pour seules armes un désintérêt complet envers la politique, une volonté de rendre service à toute épreuve, et une envie irrésistible de déguster les alcools locaux.

Roman à la Forrest Gump complètement déjanté, avec quelques petites piques savoureuses sur la politique internationale, qui met le moral au beau fixe !
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