Charley Davidson, tome 9 : Neuf tombes et des poussières

Darynda Jones. Charley Davidson. Tome 9. Milady. 474 p. 3,5 étoiles

En introduction un extrait de ma critique du tome 7 valable pour tous les ouvrages dont la cote est trop élevée : « « le lecteur exigeant comme moi observe la chute de qualité du tome 7, qui ne se trouve pas exprimée dans la cote du 7. Il la compare ensuite à son impression de lecture du 7. En se demandant s'il va acheter le tome 8, il consulte la cote du tome 8 et les critiques dithyrambiques, telles celles qui eussent pu le fourvoyer dans l'achat et la lecture du tome 7... : « je me suis ennuyé au tome 7, et vu que la cote générale ne correspond pas du tout à mon attente, est ce que je vais acheter le 8 ? Et comment encore faire confiance aux cotes ? »…Et bien ce système n'est pas une panacée mais c'est mieux que rien. Aussi quand le volume ne vous plaît pas, n'hésitez pas à faire baisser la cote globale et pour cela il faut prendre ses responsabilités et mettre le moins possible : c'est un service que vous rendrez à l'auteur.e. Rectifiez dans le texte si vous le souhaitez… » ». « Mais chacun fait fait fait…ski lui plait plait plait…sur une musique de « Chagrin d'Amour ».
Tout cela pour dire… : soyez patient. Encore ? Ben oui. Si vous avez aimé Charley comment pouvez-vous l'abandonner quand son auteure a un coup de mou ? Cela arrive à tout le monde non ? Et puis le tome 10 est une pure merveille…
Critique du tome 9.
Jusque en page 60, le récit est tiré en longueur et contrairement aux autres tomes, l'humour tombe comme un soufflé qui aurait un soucis au moment de sortir du four…
De la p 60 à 150 : la vie de Charley au resto dans laquelle elle travaille…surréaliste par rapport à ce qu'on a connu (les enquêtes, l'amour avec Reyes,…).
P 180 : Charley sort du resto pour sa première « enquête »…ça fait long à attendre.
Incohérence.
P 182-182 : le vieux défunt (tournure de phrase un peu plate…) et sa canne qui n'avait pas de substance et qui rate Charley sauf p 183 où il arrive presque à lui toucher l'oeil…bizarrement incohérent
Et puis à partir de là, on repart avec un Charley au top, comme à ses débuts. le charme opère à nouveau et on se laisse emporter par l'humour, les émotions que l'auteure réussit si bien à nous faire éprouver. Un véritable tour de force.
Avec une fin d'anthologie… ! Quand je vous disais qu'il fallait patienter…
Un dyslexique entre dans un bra… TEE SHIRT.