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3,88

sur 720 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une fois on se retrouve avec une première moitié pour le sentier des dagues d'un rythme très lent et pourtant, je n'en dévore pas moins chaque page avidement. Bien que l'on ait passé beaucoup de temps en leur compagnie au cours du tome 7, j'ai été bien heureuse de retrouver Elayne, Nynaeve et Aviendha dès le début de ce tome-ci, permettant de voir quelques progrès avec la coupe des vents. J'aime aussi voir les dynamiques des différents groupes: la famille, les régentes et les Aes Sedai avec notre trio au centre. C'est bien intéressant de voir comment la hiérarchie s'organise au sein de chacun des groupes et ce qu'ils pensent les unes des autres. J'ai bien hâte également qu'Elayne retrouve enfin la place qui lui revient de droit sur le trône d'Andor et éventuellement le trône du soleil. J'ai également été très heureuse qu'une grande partie de cette première moitié soit consacrée à Perrin, que l'on avait quitté assez précipitamment précédemment. Bien que les choses avancent très lentement de son bord, il ne s'est au final presque rien passé, j'apprécie chaque page passée en sa compagnie. D'autant plus que j'adore voir son déchirement entre son désir d'être un homme simple et son nouveau devoir de seigneur au fur et à mesure qu'il se rapproche du trône du royaume d'antan de Manetheren. Je serais bien étonnée s'il n'en était pas le roi à la fin de l'histoire. Pour ce qui est du reste, les intrigues avancent peu à peu et on sent (qu'encore une fois) il se trame quelque chose de gros pour cette seconde moitié qui aura quelque chose à voir avec les Seanchaniens cette fois-ci avec peut-être un ou deux rejetés dans le décor.
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J'avoue que le nombre de tomes de la saga peut décourager mais je prends le risque en entamant ce premier opus. L'histoire est tellement bien ficelée qu'elle m'a tenue en haleine jusqu'à la dernière page. C'est, selon moi, un premier tome réussi qui ne présage que du bon pour la suite. Robert Jordan prend le temps de construire son univers, ses personnages et une quête entre le bien, le mal, les ténèbres et la lumière.
Quelques redondances dans les péripéties mais qui ne m'ont pas dérangées. ⚔️
Top, vivement la suite :)
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Aujourd'hui je viens vous parler d'un livre que j'ai découvert après avoir eu un coup de coeur pour la série @primevideoin : "La roue du temps" adaptée de l'oeuvre de #robertjordan.
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Je me suis donc lancée dans cette saga aux 20 tomes qui a été terminée par Brandon Sanderson au décès de l'auteur.
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Dans la série j'ai clairement été embarquée par cette ambiance lié à la lumière et au temps qui passe qui régie l'histoire.
L'univers est très proche de la nature avec ses éléments mais aussi ses animaux et ses plantes.
On plonge dans un monde qui rassemble un côté chevaleresque et médiéval avec les tenues et certains décors, un côté campagnard dans certains villages et enfin un côté fantasy avec des ambiances et des accessoires magiques.
Ce mélange est clairement captivant et les personnages ne sont pas en reste.
Les psychologies sont toutes différentes avec les femmes libres et combattantes comme les Sages-dames et les Aes Sedai, les hommes courageux comme les Champions, ou les hommes novices qui ont encore tant à apprendre de leur pouvoir.
Clairement la série m'a convaincue d'attaquer les livres, et j'ai eu peur comme beaucoup de fois, de ne pas retrouver cette ambiance de l'adaptation qui m'a tant séduite mais pas du tout.
Ce qui a été modifié de ce tome 1 est minime et on suit assez fidèlement l'oeuvre papier qui est forcément plus dense et encore plus immersive.
Mais j'ai préféré la personnalité des acteurs qui je trouve était plus intense à la télévision que dans le livre chose rare.
C'est surement dû au fait que pour regrouper cette saison 1 il faut avoir lu le tome 1 et 2.
C'est un double coup de coeur pour la plume et l'adaptation de cette saga, dont le tome 2 est déjà en ma possession.
Un clin d'oeil au couverture de @bragelonnefr qui sont magnifiques sobres et en relief. Elles seront du plus bel effet dans ma bibliothèque.
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Attention mon avis est sur la nouvelle édition.
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Des les premières pages, le ton est donné. L'auteur nous fait découvrir une aventure extraordinaire avec des personnages au caractère bien trempé. Nous retrouvons un univers à la Tolkien avec des trollocs, des blafards ou des draghkars monstres asservis par le Ténébreux. Les femmes sont à l'honneur dans ce tome, elles sont sage-dame, Reines, Aes Sedai, femmes de pouvoir. C'est simple j'ai dévoré un pavé de plus de 1000 pages en 5 jours
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A l'occasion de la sortie de l'adaptation en série de la Roue du Temps, je me suis lancé dans une énième relecture de la saga de Robert Jordan. Oeuvre de l'auteur qu'il rédigea jusqu'à la fin de sa vie, elle est pour moi l'une des plus marquantes de la Fantasy.

Ce premier tome pose les bases de l'histoire : nos jeunes et moins jeunes protagonistes (Rand, Perrin, Mat, Egwene, Nynaeve, Moiraine et Lan), le principal antagoniste (Voldemort) (Ok, le Ténébreux) et ses suppôts, ainsi que la quête initiale (empêcher le Ténébreux de s'emparer du Dragon Réincarné et le faire basculer dans le DARK, comme moi quand on pique des frites dans mon assiette).

On découvre dans ce tome les qualités et les défauts qui font toute la saveur de ce qu'est la Roue du Temps. Robert Jordan est un fanatique des longues descriptions : l'ensemble de la première partie, qui se passe au Champ d'Emond, en est témoin. On se retrouve avec une description minutieuse et précise de chaque environnement, chaque bâtiment, des costumes ou des comportements des personnages, même secondaires, sur des pages et des pages. Il paraît même dans le milieu que c'est lui qui a scénarisé certains épisodes de Pokémon et des éternels Olive et Tom, preuve en est qu'ils parcourent 100 m de terrain en 20 minutes. Ah bah, ils suivent la méthode Jordan à la lettre. Personnellement, ces descriptions longues donnent à manger à l'imagination. L'immersion dans ce monde et la fascination pour telle sombre auberge ou tel arbre tordu n'en est que plus grande, mais ça peut en fatiguer plus d'un et c'est compréhensible aussi.

Les personnages de Jordan émergent à chaque coin de page et chacun d'entre eux avec sa personnalité propre, ses ambitions et ses peurs. Ce que j'aime particulièrement dans l'écriture de ces personnages, c'est leur vie intérieure. Les pensées de Rand quand il ramène son père, blessé, vers le village, les doutes des personnages vis à vis de Moiraine et de sa quête. Ou encore ces drôles de moments quand Perrin, un de nos trois candidats à la présidentielle de 998 de la Nouvelle Ère, pense que Mat ou Rand comprend mieux les femmes que lui, mais en vérité, ses compères pensent également la même chose.

Les trames lancées dans cette première partie de premier tome sont nombreuses et vont impacter la suite : l'ascendance de Rand, le discours de Moiraine et le changement d'état d'esprit des habitants du Champ d'Emond, les Trollocs et Myrddraals qui popent un peu partout sans explication, les prophéties du dragon, Ba'alzamon et ses yeux révolver, les Blancs manteaux, la dague, la Voie de la Feuille, les Perdus et les Aiels, la tour de métal vue de l'Écume. Tout va taper à court, moyen ou long terme. C'est d'un génie.

La vie faisant, j'ai fini ce tome 1-1 bien après le dernier épisode, ce qui permet d'apprécier les modifications de trajectoires opérées par le showrunner, d'être d'accord ou non avec ce qui a été décidé. Au moins, dans la série, les Blancs Manteaux servent à quelque chose.

Bon, la Roue du Temps est et reste pour moi l'une des meilleures sagas de fantasy, avec ses nombreuses qualités narratives et ses quelques défauts d'écriture. Quoiqu'il en soit, une fois le pied mis de ce côté-ci de l'Échine du Monde, peu d'entre nous repartirons et nombreux préféreront s'en aller sur les chemins, sur les traces de la Grande Quête du Cor.
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Un récit d'heroic fantasy passionnant dès les premiers chapitres. Très vite, je me suis attachée aux personnages, plus complexes qu'ils n'y paraissent au premier abord. Les héros nous entraînent dans un périple semé d'embûches, certes très classiques dans ce genre de récit, mais tellement bien maîtrisées.
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Il arrive que l'on sache pertinemment que l'on a un grand classique dans nos étagères, donc un potentiel coup de coeur, et que, pourtant, on le laisse "moisir" pendant des années. C'est ce qui m'est arrivé avec ce premier tome, dont j'ai entendu parler d'innombrables fois, et toujours en bien, mais que j'ai rangé après l'avoir acheté et n'ai plus touché ensuite pendant dix ans (est-ce le nombre impressionnant de pages ou est-ce qu'il fallait trouver le bon moment... ?) , jusqu'à ce qu'un challenge me le fasse ressortir.

Et là, j'ai compris pourquoi c'était un classique de la fantasy ! D'abord, la plume de l'auteur est dense, riche, poétique et dynamique à la fois.
Dès le début de l'histoire, il parvient à nous happer, à attiser notre curiosité.

Le prologue, qui se déroule deux ou trois mille ans avant l'histoire proprement dite, est très fort, visuellement parlant, et nous fait comprendre que l'on va être plongé dans un univers à la mythologie très riche.
Ensuite, le premier chapitre du récit présent nous intrigue d'emblée, en faisant apparaître brièvement un mystérieux personnage, qui fait forte impression sur le jeune homme qui l'aperçoit.
Voilà. A partir de là, on est foutu, car on veut savoir qui est (ou ce qu'est) ce personnage en noir dont l'aura malsaine terrifie tous ceux qui le voient.


Nous allons donc entrer doucement dans le monde de la Roue du temps, en commençant par un tout petit village, et en faisant la connaissance des personnages que nous allons suivre par la suite. L'auteur a un don pour les descriptions car quand il présente un personnage, on a très vite la sensation de le connaître et on n'a aucun mal à le visualiser.

Il nous présente donc Rand, Mat et Perrin, les trois héros de l'histoire, mais aussi Nynaeve la "Sagesse" du village et Egwene son apprentie, Thom le ménestrel, Moiraine et son homme-lige Lan (c'est-à-dire son chevalier personnel dévoué corps et âme), et encore une foule d'autres personnages hauts en couleurs, mais tous marquant, voire attachants, à leur façon...

J'ai beaucoup aimé l'ambiance et l'état d'esprit qui règnent dans le village du Champ d'Emond, au début du récit. On sent que c'est un village où il fait bon vivre.

Puis, très vite, le rythme s'accélère et on rentre dans le vif de l'action, avec une attaque de Trollocs, des créatures démoniaques, mi-hommes mi-bêtes monstrueuses, pas très futées mais extrêmement violentes et dangereuses qui, semble-t-il, en ont après les trois jeunes : Rand, Mat et Perrin. Ils décident donc de s'enfuir, sous la protection de Moiraine, qui s'est révélée être une Aes Sedai, sorte de magicienne très puissante, et de se rendre à Tar Valon, cité qui abrite la Tour Blanche, le centre du pouvoir des Aes Sedai. Mais les Aes Sedai ont très mauvaise réputation et sont aussi craintes que détestées par le peuple. Et malgré sa douceur, sa gentillesse et le fait qu'elle ait sauvée la vie du père de Rand, c'est donc avec beaucoup de méfiance mais sans avoir le choix qu'ils partent avec elle. Egwene, qui veut découvrir le monde et n'a pas compris qu'il ne s'agit pas d'une promenade de santé, et Thom, le ménestrel, se joignent à eux.

Pendant tout le reste de ce tome, ils seront poursuivis par les Trollocs, et leurs "commandants", les Myrddralls (ou Évanescents ou Demi-hommes), qui sont eux-mêmes au service du Ténébreux. D'ailleurs, ce point-là, bien que nécessaire à l'avancée de l'histoire et apportant de l'action et du suspense au récit, a été la seule chose qui m'a (un peu) agacée au cours de ma lecture. Car j'ai trouvé par moments que les attaques à répétitions des Trollocs étaient lassantes.

J'aurais préféré qu'on en apprenne un peu plus sur les Aes Sedai, par exemple, ou sur l'histoire de ce monde, que l'on devine complexe et foisonnante.

Malgré tout, ces attaques ont leur raison d'être et leur utilité car elles sont l'occasion pour l'auteur de nous montrer des aperçus du potentiel spectaculaire des pouvoirs de Moiraine.

Et puis je fais confiance à l'auteur pour nous révéler tous les aspects de son univers dans les tomes suivants...

A part ce petit détail, j'ai tout aimé, dans ce roman !
Les personnages ont tous des caractères très différents mais tous très bien campés et chacun a vraiment une personnalité propre. J'aime bien Rand, le héros, même s'il m'agace parfois un peu à toujours suivre Mat et ses impulsions qui les mettent souvent dans des situations inconfortables voire dangereuses. D'ailleurs, Mat est celui que j'aime le moins, pour l'instant, justement parce qu'il est irréfléchi, impulsif et trop bavard. de plus, vers la fin du tome, sa personnalité s'assombrit bizarrement. de taquin, enjoué et sociable, il devient taciturne, sournois et coléreux. On soupçonne qu'il a été envoûté par un objet maléfique, mais on n'en a pas la preuve car personne autour de lui ne semble trouver inquiétant ce brutal changement de caractère.

Perrin est le plus réservé et discret de tous, mais vers la fin du tome, il se passe des choses qui vont un peu plus le mettre en avant. L'auteur donne des indices sur ce qu'il va se révéler en lui et m'a donné envie de le suivre avec plus d'intérêt qu'au début.

J'adore Thom, le ménestrel, son excentricité, sa vivacité, son attachement aux trois garçons, son caractère bien trempé...

Parmi les choses qui m'ont fascinée, dans ce roman, je voudrais m'arrêter sur les "rêves" que fait Rand. Ils sont d'une rare puissance évocatrice, et vraiment impressionnants. Bien sûr, on comprends très vite que ce ne sont pas de vrais rêves et ils vont être de deux sortes. Les premiers ressemblent plus à des sortes de visions, dont on ne sait pas trop si elles sont prémonitoires ou venues du passé (ou les deux). Par la suite, il y aura les "rêves" recelant la présence du Ténébreux, et ceux-là sont les plus forts et les plus terrifiants, surtout que Rand se rend compte que certains événements arrivant dans ces rêvent ont des répercussions sur le réel. L'auteur laisse planer le mystère sur tous ces rêves, mais on comprend qu'ils sont d'une importance capitale pour la suite de l'histoire.


Avec ce premier tome, on plonge dans une saga de pure fantasy, et c'est exactement ce à quoi je m'attendais et que j'espérais trouver. J'aime beaucoup l'aspect "quête", "voyage initiatique", quand les personnages font du chemin, au sens propre comme au figuré, et que leurs aventures les font grandir, mûrir et changent leur vision du monde.

Certains passages nous donnent un aperçu de la richesse géographique, historique, humaine et magique de cet univers, et l'on pressent que l'on n'est pas au bout de nos surprises, qu'il va y avoir encore d'innombrables rencontres et découvertes, bonnes et moins bonnes. le bestiaire me paraît également très prometteur, au niveau de sa diversité, et j'ai hâte de découvrir ce qui attend nos héros dans les prochains tomes.


Conclusion : un premier tome captivant, qui nous entraîne très vite dans cet univers à la richesse extraordinaire. Vivement la suite !

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j'ai adoré! jusqu'au tome 8 a peu près...après ça part dans tous les sens, ça tourne un peu en rond. Mais les 5 premiers sont d'une grande qualité, je me levais à 5h du mat avant le boulot pour lire!
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La Roue du Temps présentée par Robert Jordan :
"Imaginez un monde qui n'a jamais existé. Imaginez la fin du XVIIème siècle, alors que la poudre à canon est un secret d'une Guilde des Illuminateurs. Imaginez la Terre du Milieu de Tolkien sans Elfes, sans dragons, sans hobbits, mais avec ses peuples qui grandissent et évoluent réellement. Imaginez un monde détruit il y a 3000 ans par un homme qui canalisait le Pouvoir de l'Unique. Imaginez un monde où pendant 3000 ans, la pire chose qu'on pouvait imaginer était un homme canalisant le Pouvoir de l'Unique, touchant la partie Mâle de la Source Authentique. Car il aurait était destiné à la folie, et à la mort. Avant de mourir il aurait été un fou pouvant canaliser le Pouvoir de l'Unique qui fait tourner la Roue du Temps qui dirige l'Univers. Ainsi, de tels hommes ont été pourchassés et abattus pendant 3000 ans. La prophétie annonce que le Ténébreux va se libérer et s'abattre sur le monde. le Ténébreux exilé par le Créateur lors de la Création. La prophétie dit qu'un enfant va naître pour affronter le Ténébreux lors de la Dernière Bataille. Cet enfant, cet homme, pourra canaliser, et devra affronter le même destin que ces hommes. La prophétie annonce qu'il va sauver le monde et le détruire. Ceci est le début. Ceci vous prépare à la lecture de la Roue du Temps."

Cette série est ma préférée parmi toutes celles que j'ai pu lire jusqu'à maintenant.
Dommage que la traduction française n'ai pas suivi, je vous conseille donc de les lire en anglais, plutôt que de jongler entre les traducteurs suivant les tomes.

J'ai du mal, même plus de 10 ans après l'avoir commencé a avoir le recul pour en parler, tellement j'ai encore l'impression d'être en plein dedans.
La saga regorge de détails dont on ne fait pas attention et qui nous sautent au yeux à la seconde (ou +) lecture, l'histoire est extrêmement complexe et on se laisse a imaginer des dizaines de fin possibles en relisant pour la 15ième fois les premiers volumes (véridique !)...

Peu-être que je l'idéalise tellement j'en ai parlé, débattu et vérifié les détails avec le temps, mais je dois dire qu'aucune autre série n'a pour l'instant eu autant d'impact que celle la.

Niveau défauts on pourrais citer la lenteur de l'intrigue générale qui fini par s'éterniser sur certains volumes (9-10 ...) mais les étapes du parcours des personnages et du monde sont nécessaires pour véritablement mettre en place le final. Ne vous laissez pas non plus lasser par les volumes en chiffres impairs si vous lisez les versions de fleuve noir/pocket/france loisir, il ne s'agit que de la moitié du volume, il est normal qu'il n'y ai pas de vrai fin, attendez d'avoir lu le suivant avant de donner votre avis.

Laissez vous tenter si vous aimez la fantasy et si la patience et l'anglais ne vous font pas défaut !
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Pourquoi le Seigneur de l'Ombre met-il tant d'empressement à vouloir capturer trois jeunes paysans, trois idiots ahuris (les propres termes de Nynaeve, la Sagesse du village) qui ne sont jamais sortis de leur trou situé au pays des deux rivières ? Pourquoi Moiraine, puissante et redoutée Aes Sedai assisté de Lan, son lige au regard impénétrable cherche-t-elle à délivrer ces trois nigauds des griffes des séides du Ténébreux ? Les yeux écarquillés à la découverte du monde, nos trois jeunes héros (Rand, Perrin et Mat) enchainent bévues et catastrophes quand il s'agit d'échapper à leurs poursuivants (Il s'était à moitié attendu à voir Thom apparaître, marchant à grandes enjambées et soufflant dans sa moustache pour les traiter d'insupportables créateurs d'ennuis). A la fin du premier tome, on a le début du début de l'explication de ce singulier acharnement. Je ne regrette vraiment pas d'avoir commencé ce classique de la Fantasy. Les personnages ont une telle personnalité, tout à la fois attachants et insupportables, naïfs et imaginatifs, qu'on a envie de les suivre dans cette histoire faîte de rebondissements parfois inattendus. Fait nouveau (mais je parle peut-être un peu vite, car je suis un vrai néophyte dans ce monde de la fantasy), les femmes jouent un rôle capital dans ce livre. Moiraine l'Aes Sedai et Nynaeve la Sagesse sont les deux personnages qui créent les évènements et font, par leur choix, progresser l'histoire. Bref ! Je suis prêt pour le second tome.

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