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3,9

sur 503 notes
Les éditions Bragelonne mettent l'eau à la bouche avec leur slogan super-vendeur « si vous n'avez qu'un roman de fantasy à lire après le seigneur des anneaux, c'est celui-là.» Comment ne pas résister ?!

Bon, je n'ai pas lu le seigneur des anneaux – mais je l'ai vu en film, je sais quand même ce que cela raconte - donc j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop ... mais dans un sens, ce n'est peut-être pas plus mal : énormément de monde compare les deux et généralement, je n'aime pas trop les comparaisons entre deux sagas différentes. Car chacune a ses forces et ses faiblesses. Je pense que mon avis aidera surement ceux qui comme moi sont étrangers aux romans de Tolkien.

Après lecture, mon verdict est ... roulements de tambour ... un excellent bouquin de High fantasy. Beaucoup considère La roue du temps comme un classique du genre – bien que pas très à la pointe à ce niveau-là – je les crois sur paroles : le bien et le mal se livre une guerre pour ainsi dire éternelle, seul l'élu – dans ce cas-ci le Dragon sera en mesure de triompher des ténèbres.

Robert Jordan a réuni tous les ingrédients pour faire de ce premier roman un chef d'oeuvre : une bande de jeunes amis promis à une grande destinée, des hommes et femmes qui savent manipuler le pouvoir, la magie, des monstres, des enjeux politiques, de grandes batailles, des prophéties,... et je crois même que j'en oublie.

Le New York Times ne ment absolument pas lorsqu'il dit que «Jordan est parvenu à dominer le monde que Tolkien a révélé.»

J'ai apprécié les personnages mis en scène par Jordan : chaque personnage me fait penser de près ou de loin à quelqu'un de mon entourage. Ce qui fait d'eux des personnages très attachants.

J'avoue quand même avoir une petite préférence pour Rand et Perrin, Loial et Lan.

Rand, Mat et Perrin ne sont pas des héros sans peur et sans reproches. Que du contraire, ce sont des jeunes gens dépassés par les évènements qui s'enchainent autour d'eux. de manière générale, ils réagissent, je pense de la manière dont je le ferai si quelque chose d'aussi terrible me tombait dessus. Maintenant, n'allez pas croire qu'ils sont lâches. Au contraire, ils sont très courageux mais sans cette propension à en faire trop.

Pourquoi j'aime Loial ... tout simplement, parce qu'il incarne la sagesse. Une sagesse dont chacun à besoin pour grandir.

Lan, quant à lui, est énigmatique et mystérieux. J'adooooore vraiment !!!

J'aurais souhaité en savoir un peu plus sur l'homme vert, la jeune Min et sur Elias. Mais la saga ne fait que commencer, peut-être apprendrons-nous à mieux les connaître dans les prochains tomes.

L'intrigue est quand même très, très complexe, avec tous les âges qui se sont succédés, les aventures de tel ou tel personnage illustre, j'en perdais parfois un peu le nord. Mais, Dieu merci, les éditions Bragelonne ont eu l'excellente idée de mettre un glossaire en fin de tome avec des petites notes sur les faits antérieurs à l'aventure de nos jeunes amis. Grâce à cela, à la fin de ce 1er tome, je commençais à bien maitriser la chronologie de l'univers de Rand.

Maintenant, j'ai quand même deux-trois petits bémols à mettre en évidence : c'est la longueur de certains chapitres. J'aime bien stopper ma lecture à un chapitre mais ici, ce n'était pas toujours possible vu leur longueur. Jordan tire certains passages du roman en longueur et d'autres – comme les batailles par exemple - sont assez vite expédiés. Une autre petite chose qui m'a dérangée, ce sont les répétitions comme avec l'épisode du foulard offert par un fermier. Pour ma part, je trouvais inutile d'en reparler. Et hélas, il ne s'agit pas du seul épisode redondant ...

En conclusion, je recommande ce livre à tous les mordus d'histoire où le bien et le mal se livrent bataille.
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Dans le monde de la fantasy, il y a deux sagas qui sont incontestablement des classiques : le Seigneur des Anneaux de Tolkien, qui est la base incontournable de tous les autres livres de fantasy, et puis maintenant le Trone de Fer de Martin, qui réinvente la fantasy . Il y a bien sûr les autres, Elric et son héros tourmenté, la Belgariade, les Chronique de Kondor...
Et puis entre les deux sagas cités plus haut, il y en a une au milieu qui est héritière de la première mais qui en même temps annonce la seconde, une saga légendaire qui a cimenté la fantasy et qui fait partie des incontournable tant par son univers et son histoire à priori classique qui chamboule tous les règles. Je veux parler de la Roue du Temps, la série littéraire de Robert Jordan qui sera prochainement adapté en série télévisé par Sony ( si si, et on peut espérer que le résultat en sera bon). Une légendaire épopée de quatorze tomes qui est d'une richesse et d'une complexité magistrale et souvent considérée comme le successeur de Tolkien à juste titre. Mais ne tardons pas trop et passons à la critique de l'Oeil du Monde !
Alors l'histoire : dans le village des Deux Rivières, se tient une fête joyeuse où participent trois garçons, tous amis d'enfance : Rand, un humble berger rouquin, Mat, un facétieux jongleur malin et séducteur et Perrin, un grand costaud considéré comme un esprit lent. Seulement voilà : un étrange cavalier noir les aurait suivis... et un trio d'étranges personnages arrive dans le village. Moiraine, une curieuse jeune femme, un guerrier et un trouvère. le soir, le village est attaqué par les Trollocs, des monstres abominables qui sont des hybride d'homme et de bêtes. Les trois amis parviennent à repousser les monstres, avec les étrangers. Moiraine, qui se révèle être une Aes Sedai, une sorte de super magicienne, leur confie qu'ils seraient poursuivis par le Ténébreux (le grand méchant sorcier emprisonné depuis longtemps mais dont l'aura règne encore sur le monde) et qu'ils joueraient un rôle important dans la Roue du Temps. Ils doivent alors partir de leur village natale. Et ce sera le début d'aventures et de mésaventures palpitants et dangereux...
Un village paisible qui voit l'apparition du Mal venir à leurs portes, des héros promis à un grand destin et jeté dans le monde, des créatures hideuses, de la magie... ça vous rappelle rien ? Eh oui, c'est fortement inspiré de la Communauté de l'Anneau de Tolkien. le début de l'histoire est en effet basique. Les personnages sont stéréotypés et on a plein de clichés de la fantasy compilé : le protagoniste principal qui doit jouer le héros sur qui le monde repose, les amis un peu blagueur où soigneux (en plus, avec Perrin, j'ai pensé Pippin...), des abominations qui n'ont rien à envier aux Orcs, un peu de mégamonstre noir et ténébreux par ci par là, un grand méchant lugubre (qui se nomme souvent le Ténébreux en plus) une magicienne qui débarque et leur prédit tout l'histoire en terme voilé, un voyage épique où ils vont passer leurs temps à découvrir d'autres pays et fuir les suppôts du Mal avec un peu d'objet magique par ci et par là et o tiens une prophétie compliqué, et va-y qu'on voit du pays et des rois qui sont paisibles où très vilains avec des conseillers magiques... bref du vu et du revu de la fantasy.
Eh ben tout cela, à partir des cent cinquante pages, tous ces clichés sont balayés d'un coup de vent ! Par le sang et le cendre ! En effet, Jordan surprend le lecteur en revisitant ces clichés par sa patte !
Déjà, les personnages eux-mêmes dépassent leur simple statue stéréotypé. Rand, le héros qui doit sauver le monde, est un être qui s'interroge constamment sur lui, qui doute de lui, qui se sait vulnérable et qui se demande s'il vaut mieux suivre son destin plutôt qu'un autre, ce qui casse l'image du héros parfait et qui ne doute jamais. Mat, l'humoristique compagnon gaffeur et séducteur est bien conscient de la dangerosité de leur chemin et qui de temps en temps est sérieux et prudent. Perrin (mon préféré des trois !) est plus qu'un esprit lent, c'est quelqu'un de très intelligent qui sait utiliser les armes et le plus mature. Moiraine, la mentor, est une femme dont on ne sait si elle est gentille où méchante, et qui cache de grands secrets. Egwene est loin d'être la simple "copine" du héros et a de la personnalité, bref vous avez compris ? Ils sont tous très complexes et leurs motivations sont ambivalentes. Certains sont amusants, d'autres vous feront de la peine et d'autres... sont effroyables !
Que dire des antagonistes ? Ils sont... géniaux ! Si le grand méchant de service est simple, il est terrifiant (argh, les flammes dans les yeux ! et s'il hante vos rêves, je vous dis bonne chance pour vous en sortir...), ses sbires sont... effrayants. Les Trollocs sont des êtres redoutables, les Suppots du Ténébreux vous rend paranoïaque car étant des gens comme vous et moi mais ceux qui gagnent le palme des monstres les plus atroces sont les Myrdraals ! Je crois que jamais des monstres de la fantasy m'ont hanté mon sommeil avec leur apparence simple mais qui suffit à paralyser les plus téméraires ! Comme les personnages, chaque fois qu'ils apparaissent, je tremblais et priais qu'ils ne me regardent pas... cauchemardesques, ils sont la menace constante dans la Roue du Temps et vous en serez marqué...
Une chose que j'ai beaucoup aimé dans ce premier tome, c'est de voir que le manichéisme, certes très présent dans l'univers de la Roue du Temps (les gentils contre le Ténébreux) est bien écorné : les gentils sont divisés entre eux, luttant plus pour leur intérêts que pour l'intérêt général, se chamaillent et se font la guerre constamment, plus désunis que les méchants qui sont plus consistants et plus solidaires. Et pour ne rien arranger, on a un ordre fanatique qui ferait passer l'Inquisition pour une association caritative et qui suspecte tout allié d'être un Suppot du Ténébreux... le Bien est en effet bien moins solide et coupé de toute part contrairement au Mal qui est plus fort que jamais (comment ça, ça peut s'appliquer à notre monde aujourd'hui?)
Par contre, la qualité principale et qui peut se transformer en défaut est la richesse de ce monde. En effet, il faut s'y accrocher parce qu'on voyage beaucoup, qu'on croise beaucoup de gens avec de nombreux noms, des peuples et des villes aussi diverses et variés. Un exemple : les Zingaros, un peuple de gens du voyage qui ont une philosophie pacifiste, ont des vêtements colorés et ne vivent que pour la danse et la chanson mais qui sont mal vus par les populations locales... ils ne vous rappellent pas les Tziganes ? On tient là un message de Jordan : la tolérance et le respect des autres, qui est malmené dans le monde de la Roue du Temps, émaillé de suspicion et de jugement de toute part. Avec les Zingaros, c'est la tolérance envers les peuples "différents" qui y est prôné mais aussi envers toute culture et toute personne. Un autre message est qu'il faut rester unie face au Mal, car on dit bien que diviser pour mieux régner (mais vu comment est le monde de la saga, c'est bien mal parti).
Le seul problème comme je l'ai dit avant, c'est qu'on peut être complètement perdu et perdre le fil de l'histoire, si bien qu'on peut y décrocher. Moi-même, j'ai faillis abandonner, c'est peu dire. En plus, le glossaire présent à la fin du livre est un allié plus qu'indispensable pour comprendre chaque terme et nom du roman, même si ça peut être fatiguant de le consulter toutes les cinq pages... Et je ne parle de certaines longueurs...
Et le style de Jordan est... magnifique. Fluide, coulant, avec des phrases lourdes de sens mais si vous êtes allergique aux descriptions, fuyez pauvres fous parce qu'il y en a beaucoup, par la Lumière !
De plus, du livre sort une vision originale du fonctionnement du monde : tout n'est que la trame de la Toile du Destin, qui se dévie au fil des Ages, montrant que si les vies et actions sont fixés, on peut les changer...
Bref, je peut m'éterniser encore sur ce premier tome mais il faut que j'abrège la critique. En conclusion, malgré quelques petits défauts, le livre est un splendide roman de fantasy original malgré un départ classique et qui mérite qu'on s'y plonge malgré la peur que peut inspirer ses tonnes de pages et son monde très riche. Que vous soyez néophyte où un aguerri de la fantasy, lisez-le ! Mais n'oubliez pas : que la Lumière vous accompagne contre le Ténébreux...
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En gros, une histoire épique dans un monde médiéval Fantasy tout ce qui a de plus classique et manichéen au possible. Là où Poul Anderson prenait à contre-pieds les idées de Tolkien qu'il jugeait trop « gentilles » avec son récit « L'épée brisée », Robert Jordan lui reprend, à peu de choses près, les mêmes codes que la saga du « Seigneur des Anneaux ». Trois paysans qui se retrouvent confrontés à un Mal ancien, obligés de quitter leur chez eux pour fuir Trollocs et autres Myrddraals qui les pourchassent sans relâche à travers un monde qu'ils ne connaissent pas (Frondon, les Nazguls,… vous voyez où je veux en venir ?). Bref, une intégrale qui plaira aux débutants mais qui risque de donner une impression de déjà vu aux lecteurs chevronnés de Fantasy. Après, quand je dis pour débutant, il faut nuancer malgré tout car le Worldbuilding et la mythologie qui englobent cette saga est prometteuse et on pourrait vite se perdre dans les Héros d'antan, les différentes classes de personnages ou les légendes qui ont fait l'Histoire du Monde dans lequel évoluent les protagonistes. Quelques idées bien senties apportent de la diversité et de la créativité à ce récit mais l'action trop lisse, l'impression de ne pas avancer et une mauvaise utilisation des relations entre personnages nous laisse un arrière goût amer en fin de lecture (puis la fin…mazette…quelle affaire). Bref, pas sûr que je veuille me relancer dans l'aventure de la Roue du temps, surtout quand on voit le nombre de tomes qui attendent derrière. Mais je pense malgré tout qu'il faut l'avoir lu au moins une fois pour savoir de quoi ça parle et pour se préparer à la série télévisuelle qui arrivera (normalement) courant de l'année (une série qui va encore nous pondre de nombreux jeunes acteurs à bas prix pour un résultat que je prévois douteux, mais je suis mauvaise langue… on verra bien).

Pour l'ensemble de la chronique, c'est par ici -->
Lien : https://evasionimaginaire.wo..
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Je n'aime pas la fantasy. Je n'ai pas lu "Le Seigneur des Anneaux". Mais en voyant cette couverture, ce livre m'a attiré, donc je l'ai sélectionné pour Masse Critique. En le recevant, j'ai presque pleuré devant le nombre de pages. Et failli m'effondrer quand j'ai appris le nombre de tomes. Donc je me suis dit "Je lis le tome 1 pour la critique, et puis c'est tout". Et en le refermant.... "Merde... Il me faut le tome 2...". Une épopée d'une réelle puissance, des personnages auxquels on s'attache, des mystères non résolus... Bref, je crois que "La Roue du Temps" est addictif. Long, assurément, mais tellement prenant... À lire pour tous les amateurs de fantasy... ou de pavés !
Dès 14 ans.
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La roue du temps Tome 1 l'oeil du monde constitue dans cette édition la première partie cohérente et structurée de la saga de Robert Jordan "La roue du temps".
L'ouvrage fait partie de la fantasy médiévale et s'intègre, sans avoir à en rougir, dans la filiation des quêtes de longue haleine opposant les acteurs du Bien et de la Lumière et ceux du Mal et des Ténèbres. Ainsi, Robert Jordan ne fait pas preuve d'originalité particulière dans la structure narrative générale.
L'originalité réside principalement dans la complexité et l'ambivalence de certains personnages et groupes. Ainsi, par exemple, si les Aes Sedai et les Capes Blanches proclament défendre la Lumière contre les Ténèbres, ils se livrent entre eux à une lutte acharnée et n'ont pas la même définition du bien. Dans le même ordre d'esprit, Robert Jordan intègre les Zingaro, sortes de bohémiens pacifistes animés par la philosophie de la feuille et refusant tout conflit mais également tout engagement.
Ces quelques exemples montrent la richesse du monde construit par l'auteur et le potentiel de cette quête.
Un plaisir de lecteur simple et dynamique. A suivre. On a hâte de retrouver Rand et ses compagnons.
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La découverte de la série télévisée adaptant cette énorme saga littéraire m'ayant donné envie de me lancer dans la lecture, je suis donc allée plonger au fin fond de ma liseuse pour retrouver ce premier tome qui y trainait depuis un petit moment.
Ayant plutôt apprécié la série, je partais plutôt optimiste mais autant le dire de suite, j'ai très rapidement déchanté et j'ai un peu sombré dans l'ennui.

Il faut dire que rien n'est fait pour qu'on accroche aux personnages qu'on connait très peu avant qu'ils ne quittent le village.
Rand, Mat et Perrin sont trois jeunes hommes habitant à Champ d'Emond, un village perdu attaqué par une bande de trollocs menée par un Myrddraal qui, selon l'Aes sedaï Moiraine qui passait dans le coin avec son champion Lan, sont à la recherche d'un garçon qui serait le Dragon réincarné, issu d'une prophétie, qui pourrait bien briser le cycle de la roue qui tourne.
Comme Moiraine est également à la recherche de celui-ci et qu'elle ne sait pas duquel il s'agit, elle embarque les trois garçons en direction de Tar Valon, dans un petit groupe qui intègre rapidement le trouvère Thom, leur amie d'enfance Egwene et la sage dame de leur village Nynaeve.

Le problème, c'est qu'absolument personne ne se fait confiance. Les villageois craignent les Aes sedaï, celle-ci ne sait pas qui est vraiment son dragon, Nynaeve ne cherche qu'à ramener tout le monde au village et les garçons restent entre eux.
On combine tout ça au fait que la première partie est très longue, très bavarde et se traine un peu, j'ai eu le plus grand mal à avancer. On accumule des péripéties très banales, on retrouve tous les clichés de la fantasy et j'ai eu beaucoup de mal à comprendre les réactions des personnages.

Au milieu du tome, les personnages sont séparés en trois groupes et, à partir de là, j'ai bien mieux accroché.
Rand, Mat et Thom font un voyage en bateau puis traversent la moitié du pays, pourchassés par des adorateurs du gros vilain (qui porte le nom de Ténébreux) qui veulent les faire prisonniers. Il y a encore des problèmes de répétitions, Mat devient pénible à haut niveau, mais cette fuite en avant est divertissante et permet de croiser des gens alors que toute la première partie était très vide en figurants jusque là.
J'ai trouvé intéressant de voir Rand se débrouiller comme il pouvait en trainant Mat derrière lui qui, au point où il en était, était devenu un bon boulet.

Egwene et Perrin font la rencontre de Elias, et j'ai adoré le personnage. Là encore, il y a des gros problèmes de confiance et de non communication mais leur route croise celle des Tuatha'an et j'ai beaucoup aimé ce choc entre deux cultures très différentes, mais qui offre un répit bienvenu.
Leur capture par les Blancs Manteaux est moins amusante, mais elle permet de développer le pouvoir de Perrin qui m'intrigue au plus haut point, même si, par la suite, il omet bien entendu d'en informer ses compagnons.

Ce qui se passe du côté de Nynaeve, Moiraine et Lan est plus anecdotique car ils sont essentiellement à la recherche des autres mais j'ai aimé cette bascule de dynamique dans leur groupe. Nynaeve et Moiraine ne peuvent pas se voir depuis le début et Lan est très difficilement positionné entre les deux, ce qui m'a bien amusée.

Le final est bien construit, même si je n'ai pas du tout compris d'où sortait cette histoire d'Homme vert dont on n'avait pas du tout entendu parler avant d'en arriver à proximité, mais avec l'inclusion du personnage de Loial et la découverte des Chemins, les choses se passent bien mieux.
J'en suis sortie un peu épuisée parce que du début à la fin du tome personne ne donne l'impression de faire une nuit de repos complète et, au milieu d'éléments très fantasy, c'est toujours ce point là qui me parait le plus surréaliste dans mes lectures.
Mais j'ai surtout été fatiguée de cette absence de communication entre les personnages. Je n'ai pas compris pourquoi Moiraine cache autant de choses et je n'ai pas compris pourquoi les plus jeunes refusaient de lui faire confiance alors qu'elle est la seule personne à pouvoir leur sauver un minimum la vie. Même en tant que lecteur, j'ai trouvé qu'on manquait d'énormément d'éléments pour simplement comprendre ce qu'il se passait et j'ai trouvé ça fort dommage, d'autant plus qu'à côté de ça on a des éléments plutôt intéressants comme cette opposition entre la magie féminine et celle masculine qui est complètement corrompue et cette idée de temps qui tisse sa trame à son rythme, avec certains éléments qui viennent parfois le perturber.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Ce fût une lecture dense dans laquelle les influences littéraires de l'auteur se font bien ressentir, elle a en plus le mérite de revisiter la thématique de la prophétie au lieu de faire une énième exacte resucée de LOTR.

Cependant il y a toute une première partie de l'histoire où bien qu'un minimum intéressée je n'étais pas non plus complètement impliquée ; les divers parcours des personnages principaux ne m'enjouaient pas plus que ça et je n'arrêtais pas de faire des parallèles qui finissaient par m'agacer.

J'ai laissé de coté quelques temps hésitante entre la pause et l'abandon pur et simple et finalement l'histoire m'a manqué ou plutôt j'ai eu l'envie de la terminer et enfin savoir pourquoi tant de lectrices et lecteurs l'apprécient autant. Alors je ne suis pas certaine de comprendre avec la seule lecture ce premier tome mais la seconde partie m'a happé même si je dois admettre être bien loin de la passion.

Les personnages ont des attitudes assez agaçantes qui m'ont fait souffler d'énervement plus d'une fois - particulièrement celle de nier l'évidence qui est sous leur yeux à plusieurs reprises ; c'est surtout vous que je regarde Mat, Egwene, Nynaeve et Rand - mais ils n'en deviennent pas moins attachants au fil de leurs aventures. Ils ont également tous des parcours qui les mènera sur des routes différentes à mesure que la série ira de l'avant je pense donc si l'un des chemins n'attise pas la curiosité des lectrices et lecteurs un autre le fera certainement, c'est une force et sans doute un des points qui ont contribué au succès de la saga j'imagine.

Le système de magie et la mythologie inhérente au monde ne sont pas en reste quant à la curiosité qu'ils m'ont inspiré même si ça n'est pas une curiosité dévorante. Ce que j'aimerais vraiment découvrir ce sont plutôt les diverses initiations des cinq jeunes protagonistes originaires de Champ d'Emond si il me prend l'envie de continuer la série.

Pour l'instant la balance ne pèse ni dans un sens ni dans l'autre alors l'avenir dira si l'histoire m'appelle à nouveau.
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LA ROUE DU TEMPS est une saga d'une vingtaine de romans de fantasy, alors sachez vous vous embarquez dans une longue aventure :-)

La trame est la suivante :
Rand, fermier découvre qu'il a une grande destinée car il est la réincarnation du dragon, guerrier-aventurier légendaire.
Le jeune fermier va donc devoir mener les armées de la Lumière (qui se rassemblent en apprenant son existence) vers la bataille finale contre les ténèbres avec l'aide ses amis Mat et Perrin qui eux aussi vont se découvrirent un don.

L'univers de ce roman est riche et très varié. Que ce soit par les contrées traversées, les peuplades qui y vivent, les traditions des unes et des autres, sans oublier la magie et les monstres qui servent les ténèbres.

Je ne vous cache pas que la saga souffre de longueur et que le nombre de personnages est important (logique vu le nombre de romans) et leurs noms difficiles à retenir.
Mais certains personnages ont une réelle consistance, il y a du travail d'écriture qui les rend intéressants, captivants : Perrin, Matt, Nynaeve sans oublier Egwene ou encore Elayene, Aviendha. (oui, les noms sont parfois compliqués à retenir, je me suis parfois un peu arracher les cheveux... mais on en a vu d'autres).

Mais cette saga est à lire entière ou pas, moi je n'ai pas été au bout happé par d'autres romans tout aussi intéressants, mais je n'exclus pas d'y revenir un jour !

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Décrit par les spécialistes comme un héritier de Tolkien, Robert Jordan écrira 14 tomes de "La roue du temps". Pour ma part, je n'ai, a ce jour, lu que le premier des ces nombreux ouvrage. Il est vrai que nous retrouvons un peu l'univers du seigneurs des anneaux, l'histoire est longue à ce mettre en route, environ 80 à 100 pages pour en apprécier la lecture. Passer ce cap, vous voyagerez à travers l'univers du héro. Lu il y à déjà plus d'un an, je ne me suis pas lancé dans la lecture du deuxième tome à ce jour. Avec ce premier livre, vous passerez un bon moment, mais pour moi cela ne vaut pas "la chronique du tueur du roi" de Patrick Rothfuss.
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C'est en relisant cette oeuvre qu'on s'aperçoit du génie de l'auteur, comment chaque détail, des vision incompréhensible de Min aux réflexions "sans suite" d'autres personnages trouveront leurs échos plus tard.

Et même sans cela, dès la première lecture, le style fluide, l'histoire passionnante, l'univers complexe et fouillé et les pointes d'humour qui viennent égayer un récit parfois sombre ont tôt fait de conquérir notre coeur.

Cette relecture c'est faite en anglais, et j'en profite pour signaler que si un niveau relativement solide est exigé, nul besoin d'être agrégé en anglais pour pouvoir suivre, et les premières difficultés franchies, la lecture est aisée.
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