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3,9

sur 503 notes
Se lancer dans une saga fantastique mérite toujours un petit moment de réflexion.
Est-ce que le monde va nous plaire?
Est-ce que cela ne va pas être trop du copier-coller des plus célèbres?

Et surtout surtout deux questions primordiales :

1. Est-ce que la saga est terminée?
2. Combien de tomes y a-t-il?

Ici, on est dans du très très lourd. La saga -commencée en 1990!- n'a pas été encore complètement publiée (sauf en VO, les petits veinards!), de plus elle sera constituée de 14 tomes!!( il faut garder à l'esprit également que chaque tome fait ses 800 pages facilement!).


Et histoire de nous simplifier la vie, à nous autres lecteurs, les maisons d'éditions françaises les ont publié sous un autre format de tomaison que la version originale, coupant chaque tome en deux, ce qui nous amène à 22 tomes!! Et ce, seulement pour le moment…étant donné que la saga n'est pas encore terminée…


Mais grand merci à Bragelonne, qui a repris la saga et qui depuis 2012 la publie d'après la tomaison originale! Ils en sont donc au tome 5.


Comme vous voyez, c'est tout de même un sacré bazar…il est difficile de s'y retrouver! On est pas sûr de pouvoir tout lire, puisque tout n'est pas traduit, on en a pour un temps infini…alors, est-ce que cela vaut vraiment la peine?



Et bien oui, je trouve que ce premier tome donne l'impression que cela vaut la peine. Il était vraiment excellent.


Je ne sais pas si je vais lire cette saga jusqu'au bout (je me souviens que lassée, j'avais arrêté la saga de Goodkind, terminée il y a des années en VO et que les maisons d'édition française nous lâchait au compte-goutte…cela m'a beaucoup agacé de devoir attendre comme ça, j'ai donc abandonné…et puis l'histoire commençait à me prendre un peu la tête…).

Tout cela pour dire que j'ai trouvé l'histoire assez originale.


C'est vrai qu'au tout début, on peut penser un peu au Seigneur des anneaux : trois jeunes gens naïfs, obligé de fuir avec une personne magique…mais c'est tout. Après on entre dans un monde complètement différent de ce qu'on a pu lire (enfin je trouve…mais je n'ai pas tendance à faire des comparaisons entre les différentes saga, sauf quand c'es vraiment trop flagrant).


Et je suis ravie de l'avoir lu sur ma liseuse! de ne pas avoir à trimbaler partout ces énormes tomes dans mes sacs! Cela change vraiment tout!


Ce que j'ai apprécié dans ce roman, c'est que cela dépasse le simple combat Mal/Bien. Evidemment, il a les gentils contre le grand méchant "le Ténébreux". Mais sinon, on ne peut pas dire que les gentils soient à 100% gentils et les méchants à 100%. Cela donne plus de profondeur aux personnages, ce qui rend l'intrigue bien plus intéressante.


Bien évidemment, on est dans un roman fantasy, donc il ne faut pas rêver, les femmes sont toutes très belles et bien foutus, intelligentes et font très jeunes. C'est la moindre des choses…

Dans ce roman, on aborde le terme de discrimination envers plusieurs peuples, d'intégrisme religieux, de totalitarisme…des thèmes assez actuels quand on y pense. Robert Jordan arrive à créer un monde incroyablement complet, que j'ai apprécié et qui m'a donner envie d'en savoir plus.


J'ai particulièrement aimé sa vision du monde et de l'humanité, tel une roue du temps. "Tout ce qui se passe s'est déjà produit et se produira encore une fois" est une des phrases clef et je suis tout à fait d'accord avec lui. Je ne suis pas sûre qu'un jour, l'humain arrivera vraiment à apprendre complètement de ses erreurs et qu'il ne les reproduira pas. On a la preuve du contraire tous les jours, que ce soit dans un pays ou un autre.


Mon personnage préféré est pour le moment Perrin. Il semble avoir une histoire vraiment intéressante, avec les loups et sa personnalité très calme, aux idées justes et logiques. J'ai hâte d'en savoir un peu plus.

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Donc un début de saga plutôt incroyable! J'ai eu immédiatement envie de commencer le deuxième tome (et c'est d'ailleurs ce que j'ai fait), donc je peux dire que ce tome "d'introduction" fait son travail! Je le conseille donc à ceux qui ont envie de se plonger dans un monde fantastique!
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Parmi les grands incontournables de la fantasy figure la saga de la Roue du Temps de Robert Jordan. Si sa maladie ne lui a pas permis de la terminer, il a cependant laissé des notes, permettant à Brandon Sanderson de clôturer la série.

Pour ma part, je suis encore loin de la fin, n'ayant lu à ce jour que les deux premiers tomes des publications Bragelonne. Cette dernière maison d'édition a d'ailleurs suivi le format original des romans dans un premier temps avant d'en proposer une version poche, scindée pour chacun des tomes en deux. Pour celles et ceux qui souhaiteraient donc se lancer dans l'aventure, il vous faudra donc faire un premier choix sur le format. Les grands formats sont particulièrement lourds et épais et ne sont pas très pratiques si vous souhaitez transporter votre exemplaire.

Autre alternative également : la version audio. Personnellement, elle ne me correspond pas. Si je l'ai tentée, c'est principalement pour me replonger dans le premier tome avant de reprendre la suite mais j'ai eu plus de mal à accrocher dans ce format alors que j'avais beaucoup aimé la lecture.

Et maintenant, rentrons dans le vif du sujet !

Rand vit une vie relativement paisible sur les terres de Deux-Rivières avec ses amis et les autres villageois. Leur vie est rythmée par les saisons et les seules nouvelles du monde extérieur qu'ils ont sont celles colportées par le trouvère de passage. Jusqu'au jour où Moiraine, une Aes Sedai, et Lan, son homme lige, arrivent. Là, c'est un peu le début des ennuis pour les villageois. Alors même que le Ténébreux rassemble ses forces pour retrouver le Dragon, la magicienne s'est mise en route pour tenter de le retrouver avant lui. Dans ce monde, seules les femmes peuvent utiliser le pouvoir de l'Unique sans sombrer dans la folie. Or, le Dragon réincarné est destiné à être le plus grand ennemi du Ténébreux mais puise dans une source de pouvoir souillée, le condamnant à la folie et pouvant mener à la destruction du monde. Moiraine en est sûre, le Dragon est l'un des jeunes garçons : qui de Rand, Mat ou Perrin est le Dragon ? Ne pouvant se permettre d'attendre, l'Aes Sedai annonce aux trois amis que le Ténébreux est à leur recherche et qu'il leur faut se rendre sans tarder à Tar Valon. C'est là le début d'un périple qui sera marqué par l'aventure et le danger.

Impossible de ne pas penser au Seigneur des Anneaux de J. R. R. Tolkien à la lecture de ce premier tome. Les similarités sont nombreuses : que ce soit dans la forme comme dans le fond. La structure est, sur bien des points, identiques à la célèbre trilogie : un village paisible, assez replié et éloigné de tout, de jeunes amis menant une vie tranquille, l'arrivée d'un(e) étranger(e) annonciateur(trice) de grands événements, de redoutables créatures lancées à leur poursuite, un seigneur du mal, bref, je ne vais pas vous refaire le schéma récurrent de ce type de fantasy. Est-ce pour autant une redite de l'oeuvre de Tolkien ? A mon sens non. J. R. R. Tolkien a posé des bases qui sont devenues les piliers fondamentaux de la fantasy telle que nous la connaissons aujourd'hui, cela ne veut pas dire que toutes les oeuvres qui ont suivi ne sont que de pâles copies.

Compte tenu de l'ampleur de l'univers de la Roue du Temps, le développement se fait très progressivement et Robert Jordan a pris le temps de poser dans ce premier tome de nombreux éléments. Forcément, les descriptions sont nombreuses et foisonnent. Pour se lancer dans cette lecture, il vaut donc mieux ne pas y être allergique !

Pour celles et ceux que les descriptions à rallonge ne rebutent pas, nul doute que vous trouverez dans La Roue du Temps un récit épique et ce premier tome, bien que conséquent, est une très bonne introduction.

Si ma première lecture a été un coup de coeur, l'écoute quant à elle a été plus difficile. Je ne reviens pas sur les talents de conteur d'Arnauld le Ridant mais la durée du livre audio est vraiment très importante (34 heures) et l'histoire demande une attention toute particulière. Comme j'écoute ça en fond lorsque je suis au travail ou dans les transports, J'ai décroché à plusieurs reprises. Heureusement, comme je connaissais déjà le roman, j'ai pu me remémorer l'essentiel et faire facilement les liens lorsque c'était nécessaire. Et compte tenu de tout ce dont je me souvenais, je me rend compte que ce roman m'a vraiment marqué !

Conclusion
La saga de la Roue du Temps est un classique de la fantasy et à la lecture de ce premier tome on comprend aisément pourquoi. Robert Jordan a su s'approprier les éléments posés par J. R. R. Tolkien pour développer son propre univers, un univers riche et complexe, ayant mené à la création d'un cycle ambitieux.

Nota Bene
Un mot rapide sur la série télé que je viens de commencer : je n'adhère pour le moment pas du tout. En cause : une série bien trop lissée et victime de son époque. Les caractéristiques de chacun des personnages sont gommées au profit d'une diversité affichée au détriment de l'oeuvre. Robert Jordan s'étant livré à des descriptions précises, pourquoi avoir prix des libertés ? Si le roman avait laissé une marge d'interprétation, d'accord, mais là ce n'est pas le cas... L'exemple le plus flagrant concerne Rand et son aspect physique, censé détonner avec celui des habitants de Deux-Rivières, point qui a tout de même son importance dans la suite de la saga littéraire. Or, dans la série disponible sur Amazon Prime, les habitants de Deux-Rivières présentent une multitude de physiques très différents… Un peu comme si Peter Jackson avait peuplé la Comté de hobbits (jusqu'ici ok) d'elfes, de nains et d'hommes (whaaaat ???!!!).

Comment justifier cela dans la suite des épisodes ? Soit une impasse est faite dessus soit on aura droit à une explication bancale. Pourtant, bien que n'étant pas une spécialiste de la réalisation de films et séries, il me semble que ce n'était pas un point particulièrement difficile à réaliser…

Pour moi, la base de la série télé ne respecte pas les bases de l'univers de la Roue du Temps et il m'est assez difficile de passer outre. Je vais quand même essayer de poursuivre en essayant de me détacher de l'oeuvre originale pour peut-être réussir à l'apprécier. Mais les libertés prises dès le début du premier épisode me font peur pour la suite.
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1er tome d'une sage qui semble vraiment haletante et intéressante ! Plus compréhensible que "Game of Thrones" et plus accessible que "Le seigneur des anneaux", le livre possède toutes les caractéristiques du genre. Nous y trouvons l'aventure, le récit initiatique, les personnes représentant la sagesse et l'expérience, les personnages maléfiques et une dose de fantastique.
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La roue du temps est une excellente série de Fantasy, un monument incontournable mais je dois reconnaître que ce premier tome n'est pas totalement une réussite. Je l'ai lu il y a longtemps et je viens d'y retourner pour comparer avec la série télé qui vient de sortir sur Prime.
Force m'est de reconnaitre que tout ce qui a été taillé dans la série vidéo par rapport à ce premier tome l'a été fait à juste titre : l'oeil du monde met longtemps à démarrer, il y a beaucoup d'atermoiements, de réticences, de bouderies, de faux départs, comme ce passage de Rand à Caemlyn.
Autre point négatif, que l'on pourra totalement oublier dans les tomes suivants qui ont de plus en plus d'originalité, autre point négatif donc : le début de l'histoire ressemble beaucoup trop au Seigneur des anneaux : une magicienne vient chercher des hobbits, pardon 5 jeunes paysans, avant que des Nazgûls, pardon des blafards ne viennent s'en emparer au nom de Sauron, pardon du ténébreux, et ils leur échappent de justesse en franchissant un gué.
Alors heureusement, il y a déjà les points forts de la Roue du Temps qui commencent à percer : cet incroyable ordre matriarchal des Aes Sedaï, les Taveren, c'est à dire ces personnages autour de qui la Roue tisse sa toile, les nombreuses factions qui vont rendre la vie impossible aux héros jusqu'à un vrai statu quo dans certains tomes ultérieurs. Il y a plusieurs formes de magie ancienne et mystérieuses qui suscitent un grand intérêt chez le lecteur, et qui révèlent leurs secrets à un bon rythme.
Mais c'est quand même très long. Il aurait fallu retailler tout ça et enlever un bon tiers du texte.
Pour ceux qui doutent : il faut tenir bon jusqu'au tome 4 si vous voulez voir nos héros vraiment faire du rodéo avec la prophétie...
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On est clairement dans une ambiance à la Tolkien. C'est de l'heroïc fantasy médiéval. Il y a une quête qui est en partie portée par des personnages jeunes et qui vivaient dans un monde assez innocent. On n'arrive pas à destination facilement, il y a de nombreuses épreuves et la menace pèse perpétuellement.
🌙Le plus, il y a vraiment plus de personnages féminins forts et ils participent à la quête.💕

🌙 Une très bonne fantasy, qui m'a beaucoup plus, même si j'ai parfois trouvé ça un peu long. Mais à vivre un peu l'aventure comme nos personnages "on va jamais y arriver c'est pas possible". Après, allez traverser le pays vous, sans faire de l'auto-stop et avec des tarés aux fesses.
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Quatorze volumes d'environ 800 pages, plus une préquelle ? Ça me semblait un vrai filon. Pour ceux qui ne le savent pas encore, plus un livre est gros, plus il m'attire. Je ne peux pas m'en empêcher. Malgré tout, le tome 1 de cette saga-fleuve m'a laissé un peu mitigé.
D'une part parce que les cent premières pages s'enfoncent dans une lenteur typique de l'auteur, puis que le voyage semble être assez hasardeux avec ses détours et ses buts multiples. Ce qui ne l'empêche pas d'être intéressant car on découvre la complexité du monde de Jordan : ici, il n'y a pas juste trois royaumes, une mer et un fleuve, tout est d'une précision remarquable, même si cela rend la carte illisible. Après, bah... Ça reste de l'epic fantasy encore assez classique : Méchant seigneur des ténèbres a failli détruire le monde et recommence trois mille ans après. Recherche héros pour le combattre.
Rand est-il pour autant un preux chevalier ? Dieu merci, loin de là. Si le héros qui ne veut pas de sa quête n'est pas un thème visionnaire, il est ici remarquablement bien traité : il veut échapper à son destin qui le rattrape malgré tout et n'est préparé à rien. Mettez-vous à sa place et vous avez une idée de ce qu'on vit quand on est un personnage un brin plus complexe qu'Eragon.
Au final, si on s'accroche un peu, on ne s'ennuie pas trop. Après, quelques situations sont encore un peu trop rocambolesques et le pitch pour l'instant assez banal. Mais je reste confiant.

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Première intégrale d'une longue série. Un peu trop longue pour moi et si je savais qu'il y en avait beaucoup, pas autant. Je n'aime pas trop les séries qui s'éternisent et qui deviennent redondantes.
Je me suis donc lancée avec une certaine appréhension, de peur de rester sur ma faim. Car je savais que je ne lirais pas la suite, à moins d'un coup de coeur.
Le début est plutôt bien. On ne tarde pas à plonger dans l'univers et dans l'action. Un univers plutôt intéressant avec un passé très présent. Mais difficile à appréhender. L'auteur nous donne des indications au compte goutte sans détail. Heureusement qu'il y a le glossaire à la fin pour nous éclairer. Ca nous aide.
Malheureusement ça se gâte assez rapidement. L'action toujours présente devient répétitive. Fuite, problème, résolution, fuite, problème, résolution... C'est rapide, on n'a pas vraiment de sens, il manque un fil rouge et on n'a l'impression qu'il nous manque beaucoup d'informations pour donner de la profondeur à tout ça. La lecture agréable est quand même linéaire et on a tendance à s'ennuyer. Ou en tout cas à manquer d'intérêt.
De même les personnages ont une bonne base. le duo Aes Sedai-champion est très intéressant. Mais pas assez creusé à mon gout. Les autres sont nombreux, trois amis, une sage-dame, une jeune femme, un trouvère... Assez complet et chacun ayant leur intérêt. Mais à force de multiplier les personnages ils ont tendance à être stéréotypés, pas assez travailler, pas assez attachant. Je les trouve un peu froid. Seul Perrin m'a touché et a su éveillé ma curiosité durant sa cohabitation avec les loups. Qui ne sert pas à grand chose dans ce tome.
Vous me direz il en garde peut être sous le pied pour les tomes suivants mais du coup ce premier sonne un peu creux. En tout cas beaucoup de bonnes choses mais mal utilisés pour ma part.
La fin m'a surprise. Dans le bon sens comme dans le mauvais. J'ai d'un côté un tome qui se conclue et qui pourrait se suffire à lui même, même si on sent que beaucoup d'autres choses peuvent se produire. Par contre gros point négatif, c'est beaucoup trop rapide. On n'a quasi aucune réponse à nos nombreuses questions, pire elle nous en crée d'autres, on n'arrive pas à donner un sens à tout ce qu'il s'est passé. On ne comprend pas tout, ni même la conclusion avec le Ténébreux...

Non je n'ai pas été conquise par ce tome même si la lecture de ce pavé se fait bien et reste agréable. le récit des années 90 nous parait maintenant très classique et sans surprise.
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Après avoir lorgné un moment sur le cycle de Jordan, je me décide enfin à me plonger dans ce premier tome. L'univers y est plaisant même si peu original et l'impression qui en ressort est une grosse ressemblance avec l'univers de Tolkien, jusque dans la caractérisation de certains personnages. Ils ne portent pas les mêmes noms, ce ne sont pas les mêmes races décrites mais on ne peut s'empêcher de penser aux Trolls, aux Nazguls, à Sauron, aux Elfes et dans une moindre mesure aux Hobbits, ici interprétés par les 3 garçons et la jeune fille. La ressemblance est tellement frappante qu'elle se fait également dans les situations. Les forces du mal recherchent un garçon sans connaitre sa véritable identité, comme les urukai de Tolkien recherchent l'un des semi homme. Il y a également d'autres ressemblances un peu moins évidentes.
Mais je préfère en retirer les poins positifs, c'est un univers intéressant, l'aventure y est haletante, les personnages sont tout en profondeur, attachants et leur personnalité s'affine, se diversifie au fil du récit. Robert Jordan sait raconter une histoire, j'ai lu sans m'arrêter pratiquement et je me suis surpris à plonger aisément dans son univers. Il s'agit bien sûr d'un récit initiatique, comme beaucoup de romans de fantasy mais celui ci a le mérite d'accrocher le lecteur par la justesse et l'ambiguité de ses personnages, et par une petit touche d'innocence face à un destin tout tracé subit par les jeunes, destin ici incarné par le personnage de l'aes sedaï : une sorte de fatalité face à laquelle les héros acquièrent une forme de résolution et qui s'en sortent du mieux qu'ils peuvent.
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Un grand classique indémodable. Robert Jordan nous a offert une véritable saga digne de son homologue Tolkien. J'ai apprécié les nombreuses cartes et le glossaire qui permet d'alléger le corps du texte. Cependant, je dois adresser un petit bémol au sujet de la traduction. En effet, le traducteur utilise le mot « colonne » au lieu d'évoquer le groupe, et cela se répète tout au long du livre. Je pense qu'il aurait été utile de l'aider en lui proposant une personne supplémentaire pour la relecture du récit. Ou bien, ceci est passé à la trappe vu la quantité de pages. Puis, cela ne saute pas aux yeux car il ne s'agit pas d'un problème d'orthographe, mais d'un mot utilisé pour un autre. Peut-être, pour les prochains volumes, ceci est à vérifier pour proposer un travail d'une qualité irréprochable et pour une meilleure compréhension de l'histoire.

Toutefois, je remercie l'éditeur Bragelonne pour sa confiance, je lui souhaite de trouver du temps pour trouver des personnes supplémentaires qui lisent des ouvrages avant la parution sous presse pour atteindre la perfection. Néanmoins, ce constat est le même pour toutes maisons d'édition et éditeurs confondus.

Une course effrénée de titre s'enchaîne dans le monde de l'édition. Dès lors, des coquilles peuvent apparaître plus facilement qu'auparavant. Parfois, le travail de tout à chacun gagnerait en performance, si on le laissait se reposer. En résumé, on doit souvent laisser l'oeuvre « dormir » afin que celle-ci atteigne la maturité escomptée.

Aussi, je serais attentive aux prochaines publications de l'éditeur Bragelonne pour voir si mes conseils avisés seront entendus dans un avenir proche. En tout cas, je lui souhaite une bonne continuation dans ce domaine.
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« Si vous ne deviez lire qu'une seule série de fantasy en dehors du Seigneur des Anneaux », voilà le slogan - plutôt accrocheur - de Bragelonne. A l'occasion du Salon du Livre de Paris (mars 2012), le lecteur pouvait découvrir la saga entièrement revue à neuf. Petit lifting des couvertures - sobres et efficaces - et retraduction complète ! Un boulot de titan à n'en point douter.
Sur fantasy.fr, vous pouvez trouver des liens où des (grands) fans de la saga commentent et comparent les deux traductions. Il en ressort que les habitués seront un peu perturbés, mais que cette nouvelle traduction est de grande qualité - bravo à Jean Claude Mallé - et bien dans l'esprit de la saga. Voilà de quoi rassurée la néophyte que je suis.

En effet, je connaissais de nom, mais la quantité de livres de poche que cela représentait m'avait un tantinet refroidit (une vingtaine je crois). Alors l'idée de regrouper des tomes, c'est plutôt tentant. le pavé est lourd - vraiment - de qualité, mais coûte tout de même 25€...bon ça reste raisonnable.

L'histoire est assez classique dans le fond : des jeunes gens, simples, et que rien ne semblaient prédestiner à cette histoire, se retrouve arrachés à leur terre et leur famille pour se lancer dans un long et éprouvant voyage. le but ? Sauver le monde de la destruction, le Mal commence à s'agiter et à ronger les barreaux de sa prison. L'heure est grave, et Rand et ses amis remettent leur sort entre les mains de Moiraine et de Lan, son plus fidèle allié. S'en suivent alors de nombreuses péripéties et des drames. L'étrange compagnie devra parfois se séparer - bon gré mal gré - mais se réunira pour l'action finale, avec des évolutions dans les personnages "secondaires" du groupe.

En effet, on comprend dès les premières pages que Rand est le plus important, mais que Perrin et Matt auront un rôle non négligeable à jouer, et je ne parle même pas des femmes ! Mais pour ce qui est des personnes qui les aide - ou non d'ailleurs - il va y avoir du mouvement au gré des évènements.

Effet pervers de la campagne de communication, toute ma lecture j'avais des images des films le Seigneur des Anneaux en tête ! (je n'ai jamais lu les livres) le début, qui présente le passage de la Roue du Temps, le choix des personnages, les séparations etc. Effet vraiment pervers puisque du coup, on pense à l'un en regardant/lisant l'autre, on compare, on réfléchit.

Le récit est bien écrit, c'est assez fluide à la lecture. Comme beaucoup de fresque, l'auteur prend du temps pour décrire le monde et la nature qui entoure (moins pour les villes par la suite) ce qui rend l'ensemble parfois un peu...lent. L'action démarre lentement, et pourtant ce qu'il se passe dans cette introduction permet de mieux rentrer dans l'histoire par la suite.

Le plus gros défaut de l'ensemble serait la façon dont se compose le récit. A un moment donné, il y a une fracture temporelle, puis on va avoir droit à un retour en arrière, sans crier gare, après une autre scène. C'est perturbant et nécessite un peu d'adaptation de la part du lecteur.
Il y a de l'action, je ne le nie pas, mais également beaucoup de récit de marche qui allonge l'ensemble. Donc quand on rajoute les descriptions à rallonge et les aller-retour dans le temps, il faut avouer que l'ensemble est parfois un peu lourd.

Un point agaçant également, ce sont les réactions des garçons. Il y a une telle répétition dans les comportement des jeunes gens que ça devient plus que lassant et passe agaçant. Un exemple : Rand passe son temps à dire que Perrin s'en tire mieux que lui avec les filles, et Perrin fait pareil de son côté. La première fois, c'est drôle. Plus la deuxième. Après, c'est juste casse-pied.

Mais ne soyons pas négative. C'est de la bonne fantasy, fouillée, construite, recherchée. C'est du beau travail, et j'ai beaucoup aimé le lire. Ceci dit ce premier tome offre une bonne fin, et je ne sais pas quand je lirai la suite - ou la préquelle.
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