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3,73

sur 412 notes
Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions HC pour l'envoi de ce livre dans le cadre d'une Masse critique privilégiée.

Avant de commencer, je dois quand même préciser que je n'avais jamais entendu parler de J.R. Dos Santos ni d'aucun de ses livres.

Je n'ai pas encore lu les autres critiques, mais pour moi il s'agit d'un véritable coup de coeur. J'ai vraiment été conquise par l'ensemble du roman : l'écriture, l'histoire, le personnage de Tomás Noronha (j'ai aussi beaucoup aimé les personnages secondaires mais je garde un petit faible pour le Portugais), l'humour, le suspense et, la cerise sur le gâteau, les digressions scientifiques. Quel bonheur !

Sans ces pages interminables (un faux bémol en ce qui me concerne) je ne pense pas que j'aurai autant apprécié ce roman. C'était passionnant !

Alors qu'il est sur le point de se marier, Tomás Noronha, est amené à participer à une mission de premier contact. Il va intégrer une équipe internationale d'astronautes, direction l'espace… et la grande aventure !

Je n'ai pas pu m'empêcher de penser au film Star Trek : Premier Contact (J. Frakes, 1996). Mes associations livres-films ne sont pas toujours évidentes… mais je me comprends.

Les dernières pages (qui précèdent l'épilogue) étaient intenses et… bon sang cela faisait longtemps que je n'avais plus pleuré dans le train le nez dans un bouquin. Cela m'avait manqué! Pour la petite histoire, en descendant dudit train j'ai croisé une jeune navetteuse qui était bien triste avant que je ne lui raconte la raison de mes larmes. Nous avons beaucoup rit et elle m'a dit qu'elle allait probablement sourire pour le reste de la journée ^_^ Elle m'a dit aussi que j'étais bizarre mais j'assume.

Me voilà donc bien partie pour lire les autres histoires de Tomás Noronha.

Allez, je m'en vais lire les autres critiques.



Challenge pavés 2018
Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (141)
Challenge multi-défis 2018 (73)
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Très réticente au départ : le précédent opus de l'auteur m'avait plutôt déçue. Mais le premier chapitre était plutôt engageant, l'écriture très agréable (moins répétitive que dans Vaticanum) et le sujet attractif. Tout commence comme dans le film Contact, avec Judie Foster : des signaux sont captés par les télescopes de sites de surveillance de l'espace et il est impossible que ce soit le fait du hasard. Les moyens techniques actuels permettent d'identifier rapidement l'origine de l'émission : il s'agit d'un objet mobile qui se dirige très rapidement vers notre planète. Branle bas de combat sur la terre : des décisions rapides sont à prendre. C'est ainsi qu'un vaisseau est affrété pour aller à la rencontre des visiteurs et parmi l'équipage, Tom Norhona, qui s'était déjà illustré par son intelligence et sa ténacité lors de la mission que lui avait confié le pape dans Vaticanum.

Pour la suite, il faudra attendre patiemment de parcourir les 400 premières pages, consacrées à un débat argumenté et documenté sur l'origine de la vie, sur la question du hasard et de la nécessité, sur les mathématiques, et sur la possibilité qu'il y ait d'autres civilisations dans l'univers. Ces problématiques scientifiques sont échangées entre Tom , le fameux cryptanalyste et Emese, l'astrobiologiste désignée elle aussi pour la mission.

Autrement dit, il ne faut pas s'attendre à 680 pages d'aventures ininterrompues, loin de là. L'intrigue est juste un support au débat. Mais comme celui-ci est bien mené, la lecture reste une source de plaisir.

C'est aussi l'occasion de prendre conscience des conditions matérielles des missions réalisées par les astronautes, pas vraiment une bande de santé.

Le risque de ce type de récit est de rater le moment crucial de la rencontre avec les extra-terrestres. Mais ici, sans dévoiler le sujet, je dois avouer que l'auteur s'en tire plutôt avec les honneurs.

Le sujet est pointu et argumenté, et bien qu'accessible du fait des qualités de pédagogue de l'auteur, il faut néanmoins accepter de lui faire confiance lorsque l'on est pas un spécialiste en la matière.


Merci à Babelio et aux éditions HC pour leur confiance.


Challenge Pavés 2018
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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COUCOU ! J'arrive, je suis là ! Très con oui, mais avec un titre comme celui-là hi, hi, trop envie^^ et de vous en parler aussi. Dans les 50 premières pages j'étais déjà arrivé à la conclusion que cette mission internationale en vue d'entrer en contact avec "ces êtres étranges venus d'ailleurs" résultait de l'hystérie collective. Ca n'a point de bon sens c't affaire là ! auraient dû dire les Canadiens au lieu d'y adjoindre leur astronaute. Ne soyons pas naïfs, il faut se méfier des extra-terrestres !

- Et pourquoi espèce de parano, à cause de David Vincent peut-être ? Ou alors t'es Russe !
- Ben voyons, l'Histoire tiens. Si j'ai retenu une chose c'est bien qu'à coup sûr la civilisation la plus avancée a toujours imposé sa domination aux dépens de ses voisins pour son profit. Et une civilisation extra-terrestre arrivant sur terre sera nécessairement plus avancée. Le plus loin où l'homme a réussi à mettre le pied n'est-ce pas la lune, à deux pas à l'échelle de l'univers ? Il serait donc grand temps d'enfermer tous ces savants fous qui envoient, à l'insu de notre plein gré, des signaux dans l'espace pour nous faire repérer.

Et de fait ! Mais n'épiloguons pas, cela viendra après 650 pages. ^^

Lorsque j'ai été approché pour cette masse critique privilégiée, pour laquelle je remercie Babelio et HC Editions , ce n'est pas sans appréhension que j'y ai répondu car de la lecture de la formule de Dieu, j'avais retenu les points négatifs suivants :
1. une cover-story (espionnage) peu crédible à mes yeux
2. une dichotomie entre la cover story plutôt simpliste et le ton doctrinal ex-cathedra des interventions du professeur Siza
3. des personnages creux auxquels je n'ai pas su m'attacher
4. une écriture sans relief
5. une fin revenant à l'anthropocentrisme et faisant l'éloge du transhumanisme plutôt que sa critique
C'est beaucoup ! Malgré tout cela, sauvé in-extrémiste par l'excellence de la vulgarisation scientifique principalement mathématiques et physique (astro & quantique) et les dialogues philosophiques.

Alors le souvenir de l'expansion sphérique de l'univers, poussée par les 4 forces originelles, et la pensée de cette formule unique dont Einstein avait l'intuition allumèrent 4 étoiles dans mon firmament babélien. (*) Pouvais-je créditer Dieu d'une simple Satis pour sa Formule ?

Vous comprenez mon atermoiement : et si dans celui-ci l'illumination poétique de la science avait disparu ? Et si cette fois la beauté des mathématiques ne parvenait pas à transcender cette nouvelle histoire ? Excellente surprise : bien des défauts sont moins criants et cet opus forme un tout nettement plus cohérent. Grâce à mon avis à la linéarité du récit, les explications scientifiques, plus tournées cette fois sur les dernières avancées en chimie et en biologie, sont bien mieux intégrées sous formes de dialogues relativement crédibles entre scientifiques participant à une odyssée spatiale. Je regrette cependant que l'ONU n'ait pas considéré la présence d'un philosophe dans cette équipe.

Quand la Formule de Dieu nous approchait de la naissance de l'univers, Signe de vie nous renseigne sur l'apparition de la vie et de l'intelligence pour nous amèner à réfléchir à ce mystère. Comme le suggérait ma remarque préliminaire, même si le sujet est des plus sérieux, tout apprentissage demande néanmoins de garder un esprit critique. A cette fin j'utilise l'humour pour son irrévérence distanciatrice.

Au passage, j'ai constaté le changement de traducteur qui m'a semblé bénéfique. Et c'est avec ravissement que j'ai pris connaissance des dernières avancées en biologie. Vous le saviez-vous que se développait une biologie quantique ? Bien sûr, il sera question de Darwin. Alors cette petite pensée subversive vient me titiller : l'homme se rend-t-il bien compte qu'en allongeant l'âge de sa vie il ralentit du même coup l'évolution et les chances d'adaptation de l'espèce, in fine de sa survie ?

Une amie babeliote aurait aimé plus de poésie, elle transparait pourtant dans la beauté des mathématiques cachées aussi bien dans la musique, la peinture, les étoiles ou les fleurs. Apprendre que la suite de Fibonacci et ainsi le nombre d'or se retrouvent sur le clavier d'un piano, les tournesols, les coquillages, les cristaux de glace, moi met meuh plus que vaches au pré^^. Aussi comme une nouvelle fois J.R. Dos Santos nous entraîne dans les inspirantes questions métaphysiques, m'est venu en songe pendant ma lecture ce simplistique poème, certes moins lumineux que les mathématiques, renfermant néanmoins une certaine profondeur.

Vitalité

Par une nuit lointaine et agitée
Nuit que je rêvais lascive
Elle, s'imposait créative
Me dansaient autour des pensées

Nombres s'en sont allées
Dans sa vérité nue
Une seule s'est imposée
qu'ainsi j'ai retenue

"La vie est courte et ne contient que la Vie"


(*) inspiré par l'auteur qui dans sa note finale recommande la lecture de ses bouquins je vous incite à consulter ma chronique d'il y a 3 ans sur son premier ouvrage de cette trilogie
https://www.babelio.com/livres/Rodrigues-dos-Santos-La-formule-de-Dieu/389241/critiques/818195
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Allez, j'avoue : j'ai jeté l'éponge à la page 418 (sur presque 700); J'attendais encore que l'histoire commence, mais je n'en pouvais plus de m'endormir sur ce roman; D'ailleurs, est-ce vraiment un roman ? Si l'on en croit la 4ème de couverture, c'est une enquête, et même un "thriller historique et scientifique", rien que ça ! Bon, depuis que j'ai appris récemment que j'étais sans doute tristement conformiste en plus d'être paresseuse (petit clin d'oeil amical à berni_29, s'il passe dans le coin !), je me dis que c'est entièrement de ma faute si je n'ai pas su saisir l'essence de ce chef-d'oeuvre
Pour me rassurer j'ai relu la critique hilarante d'Antonio, alias @saigneurdeguerre, dont je pourrais presque faire un copié-collé tellement elle exprime bien mieux que je ne saurais le faire mon ressenti. Allez la lire, vous comprendrez !
Au départ, il y a pourtant une intrigue plutôt aguichante : un vaisseau extra-terrestre va passer prochainement à quelques encablures de la Terre, et une expédition scientifique se monte pour entrer en contact avec ces visiteurs qu'on attendait depuis si longtemps. Tomas Noronha va devoir reporter son mariage avec Maria Flor, même si celui-ci aurait du être célébré par le pape en personne et à la Basilique Saint-Pierre de Rome en plus ! Parce que la Nasa a grand besoin de lui et de ses talents de cryptanalyste pour communiquer avec les petits hommes verts lorsque la navette spatiale abordera le vaisseau venu de l'espace. On est donc venu le chercher au sein même du Vatican pour le persuader d'accompagner les astronautes, un astrophysicien américain, et une scientifique hongroise spécialisée en astrobiologie.
Après quelques tergiversations qui vont quand même prendre plusieurs chapitres, Tomas va bien sûr accepter la proposition et partir avec ses nouveaux amis pour préparer le départ imminent. C'est qu'il faut se dépêcher, la rencontre devrait avoir lieu très bientôt ! Pas le temps de fignoler, il faut appréhender en 15 jours ce que des astronautes chevronnés mettent deux ans à assimiler. Rapide comme rythme, on entre tout de suite dans le vif du sujet, que je me suis dis. Mais je vais vite me rendre compte que j'étais un brin optimiste...
Pendant ces deux semaines, et sur des centaines de pages, il va se passer...rien, à part d'interminables discussions entre spécialistes sur l'origine de la vie, sur le nombre µ, sur la formation de l'univers, etc. Ah ça, je peux sans crainte vous affirmer que vous en sortirez bien plus savants qu'en y entrant, parce que tous les éléments donnés sont certifiés véridiques. le problème, c'est que si comme moi vous étiez simplement passé pour lire un thriller, fusse-t-il scientifique, vous risquez d'être un brin frustrés. J'ai commencé par sauter de longs passages, puis carrément des chapitres entiers, sans pour autant perdre le fil de l'intrigue, ce qui n'était pas bien difficile. C'est passionnant toutes ces ratiocinations pour savoir si les fossiles en provenance de Mars contenaient beaucoup d'azote ou non, sauf que désolée, je n'ai pas du tout l'esprit scientifique, et je m'en contrefiche ! Mais je dois reconnaître que le langage est clair, c'est très accessible même à une ignare comme moi. le seul problème étant que je voulais lire un roman, pas un traité d'astrophysique.
Alors je ne sais pas s'ils ont fini par décoller (par contre je sais que Tomas a appris à déféquer en apesanteur, j'en suis ravie pour lui), et j'ignorerai sans doute toujours si les méchants Russes ont fait sauter le vaisseau extra-terrestre comme ils l'avaient annoncé, mais tant pis pour moi. Je renonce, ce livre et moi ne sommes pas faits l'un pour l'autre. Parmi vous j'en connais à qui il plaira énormément, et que mon retour va sans doute émoustiller, bande de pervers ! mais pour ma part je vais sans regret le rapporter (enfin !) à la médiathèque où je l'avais emprunté avant le premier confinement...
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Tomas Noronha est un individu capable de décrypter des codes d'une formidable complexité. Il se trouve à Rome… « Pour un Da Vinci Code ? » me demanderez-vous ?
Mais noooon ! Tomas est là avec sa fiancée, une fervente catholique. Lui serait plutôt du genre « fervent agnostique ».
« Sa fiancée est italienne, alors ? »
Mais noooon ! Elle est aussi portugaise que lui.
« Oui, mais alors, peut-être qu'au moins un des deux travaille en Italie ? »
Mais noooon ! Vous faites exprès ou quoi ? Ils travaillent tous les deux au Portugal.
« Mais quelle drôle d'idée de vouloir se marier en Italie, alors ! »
Excellente réflexion, mais puisque vous n'avez toujours pas compris, je vous explique : Maria Flor, la fiancée de Tomas, le cryptanalyste, est une FERVENTE CATHOLIQUE… Et qui c'est que c'est qui habite à Rome ? … Vous ne voyez toujours pas ? … Qui a dit « le pape » ? … Vous ? Bravo ! Vous aurez une sucette à l'anis bénie par le Vatican.
« Ah ? Et alors ? Je ne vois pas le rapport… »
Décidément, faut tout vous expliquer. Maria Flor est une FERVENTE CATHOLIQUE… et elle serait aux anges si Sa Sainteté le Pape daignait célébrer son mariage. Mademoiselle se la pète et pas qu'un peu ! Or, il se fait que le Saint Père est redevable à Tomas qui lui a rendu de sacrés services ! le successeur de saint Pierre est donc tout disposé à célébrer la messe des épousailles dans un modeste endroit qui s'appelle la basilique Saint-Pierre !
Youpie ! Qu'est-ce qu'elle est contente la Maria Flor ! Bon, Tomas n'est pas très catholique, mais comme il est sous la domination complète de sa future femme, il est prêt à subir le martyre, car il doit suivre une préparation au mariage. Que ne ferait-il pas pour plaire à l'élue de son coeur ? (Entre nous, pour un mec qui est supposé être d'une rare intelligence, je le trouve franchement benêt !)
Donc, tout va bien ?
Ah, ben non ! Sinon, il n'y aurait pas thriller mais feel good !
Le mariage est suspendu… Pas annulé, non ! Suspendu ! La faute à E.T. …

Critique :

Alors comme ça, vous pensiez en avoir fini avec les cours universitaires et vous avez acheté « Signe de vie » dans le but d'avoir un bon thriller à vous mettre sous la dent ?
Eh bien, c'est raté ! Vous allez vous farcir des centaines et des centaines de pages d'explications sur les origines de la vie !
« Oui, mais le thriller, il arrive quand ? » me demanderez-vous, petits impatients que vous êtes…
Oui, mais non ! Encore un peu de connaissances scientifiques s'impose…
Si vous n'êtes pas encore gavés de connaissances universitaires l'histoire à proprement parler, va peut-être enfin démarrer : un vaisseau venu de très très très loin, encore plus loin, s'approche de la Terre et il a émis un signal. Européens, Américains, Chinois, Russes… Ah, non ! Pas les Russes ! Eux ce qu'ils veulent c'est envoyer quelques missiles nucléaires pour atomiser E.T. et ses frères. du vrai Poutine ! « Je flingue donc je suis, ou, si vous préférez, je flingue d'abord et je discute ensuite avec ce qui reste de vos particules… » … Donc, Européens, Américains, Chinois, acceptent d'envoyer une navette spatiale (oui, ils en ont encore une en état de vol à ce qu'il paraît) pour entrer en contact avec cette intelligence venue de « pas-juste-à-côté », et c'est là qu'ils vont aller chercher le « pas-astronaute-pour-un-sou » Tomas Noronha, l'homme indispensable pour entrer en contact avec une civilisation probablement totalement différente de celles de l'espèce humaine.
Comment ? Vous n'y croyez pas ? Vous trouvez aberrant de confier pareille responsabilité à Tomas Noronha ? Eh, bien, il est comme vous ! Incrédule ! Eh puis, il doit se marier ! Ce n'est pas en allant faire le zouave avec les astronautes qu'il sera de retour à temps pour la belle messe célébrée par le Pape, lui-même ! Vous imaginez le drame ? Et la petite Maria Flor, elle ne va pas lui arracher les yeux s'il rate cette belle opportunité ? Non, peut-être ! (En Belgique, cette expression veut dire « Oui ! Assurément ! ».)
« Et le thriller ? Il arrive quand ? »
Pas tout de suite ! Patientez un peu…

J'avoue tout : je me suis endormi une dizaine de fois, c'est un minimum ! Durant des centaines de pages. J.R. dos Santos nous donne un vrai cours sur les origines de la vie y compris, et surtout, dans les situations extrêmes. Si ça, ce n'est pas de la « hard-SF », j'accepte que vous me traitiez de « Poutine » !
Les néo-darwinistes vont en prendre pour leur grade et les théories de Lamarck reprennent vigueur. le tout avec des arguments scientifiques bien entendu. Bref ! Si vous souhaitez un cours de mise à niveau en biologie, chimie, physique et mathématiques, ce livre est fait pour vous. le langage est clair et les exemples aident à comprendre le propos.
« Mais le thriller, il arrive quand ? »
Ma parole, vous êtes obsédés par le thriller ! Il n'y a pas que ça dans la vie ! Allez ! Je vous laisse, je retourne aux cours !
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Merci à Babelio et aux éditions HC Editions

N'est-ce pas fascinant l'univers ? son mystère, ses théories, le hasard et le temps qui façonnent le tout mais qui ne donne du sens à rien… Alors on invente un hasard plus humain, plus accessible, moins ambitieux, ou la question devient rhétorique et la réponse religieuse, le hasard scientifique deviendra le dieu théologique, parfait et idéalisé à l'image de son inventeur : l'homme…
Les chiffres se perdent dans l'immensité… philosophes, scientifiques et religieux, cherchent, dissèquent : le philosophe lui questionne, le scientifique Kant à lui répond, le religieux dans sa grande sagesse a déjà la réponse…

Il y a nous, perdus dans notre imaginaire, le plus fou, le plus téméraire, le plus curieux, qui nous pousse toujours plus haut, l'évolution prend du temps, prend son temps, alors impatients nous spéculons, nous inventons, nous calculons, nous prions, les théories d'aujourd'hui seront les fakes de demain, l'éternité est inaccessible, et nous sommes déjà mourants, vieillissants, condamnés… Nous sommes limités par notre propre intelligence qui nous torture, qui nous obsède inconsciemment…

Et Puis l'univers qui n'a de limites que celles des hommes, sommes-nous seules dans l'infini expansion de l'espace ? oui, non, on s'en branle ? Une bonne bière et l'OM qui va gagner la finale…

Les hommes ont inventé le futile, pour s'occuper l'esprit alors que l'on est juste une évolution hasardeuse d'un ensemble concret mais abstrait dont le but est encore méconnu…

Et puis tu te retrouves à lire ton bouquin qui vulgarise un peu tout ça, tu te plonges dans un sujet dont la majorité d'entre nous se branle, mais genre à deux mains, pas timides… entre ceux qui se gangrènent dans la misère pour tenter de survivre à un peu près tout ce que l'homme peut inventer d'astucieux pour les faire crever dans d'atroces souffrances, c'est encore mieux, ceux qui divorcent, ceux qui préfèrent le foot, les pubs de shampoings, et leur reflet dans le miroir, bref de quoi vous selfiser le cerveau jusqu'à l'atrophie intellectuelle, on n'est pas tout prêt de trouver les bonnes réponses…

Du coup la lecture ou t'apprend des trucs, que tu savais déjà ou que tu ignorais ce n'est quand même pas trop de la merde en pages, même si en bruit de fond t'entend un petit machin de 4 piges, qui chouinotte un cache cache.

Ouais pas facile de lire avec un môme qui réclame toute ton intention d'égoïste solitaire à la solitude bien pendue, pourquoi donc qu'on fait des gamins, hein je me le demande, pourtant on en fait et l'évolution suit son cours, les mutations, et j'en passe de vulgarisation…

Donc c'est assez bandant de se poser des questions, assez gratifiant de trouver des réponses, on voudrait se donner de l'importance, se prendre pour des dieux alors que l'on est que la résultante d'un hasard qui nous échappe, Dieu est l'échappatoire qui donne l'illusion d'un sens, le temps suit son cours pendant que les hommes font des concours de bites, alors j'espère juste que les extraterrestres sont moins cons, mais avec des gros seins et une libido intergalactique, qui ferait de ma bite à moi le plus heureux des hasards…

A plus les copains
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Tout d'abord, merci à Babélio et HC Editions pour ce livre qu'amateur de science fiction, j'attendais avec impatience. Un pavé? si j'accroche, ça va être un grand moment...
Malheureusement, et pourtant, j'ai insisté... je n'ai pas accroché et vers la page 300, abandon...
Amateur de science fiction, je l'ai dit, et de science tout court... mais malgré tout, les interminables digressions biologiques m'on paru... interminables, justement...
Un style, mais peut on parler de style, sans relief, pas mal de fautes d'orthographe, des dialogues cucul... Pas mal de clichés également : il faut un gros con dans ce genre de livre , ce sera le Russe face à la blanche colombe américaine...Bref. Pas mon truc.
Pourtant le sujet, "signe de vie" m'avait paru alléchant. Mais non, finalement pas...
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Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant que Babelio m'avait sélectionné pour une Masse critique prévilégiée. Une fois n'est pas coutume, j'ai zyeuté le résumé de l'éditeur pour savoir si ce genre de livre pouvait me convenir. J'ignorais tout de l'auteur. Vous me direz que j'habite sur une autre planète pour ne pas connaître José Rodrigues Dos Santos, un écrivain abonné aux best-sellers.

Je remercie, comme il se doit, les Éditions HC et Babelio pour l'envoi de ce livre. Ma seconde surprise fut de découvrir l'épaisseur du bestiau. Bien nourri, il affiche les 696 pages, le tout en broché. N'étant pas fan des pavés, le doute s'est emparé de moi, vais-je aimer ?

Une accroche plus qu'intéressante m'a mis l'eau à la bouche avec un prologue savoureux. Quelques pages plus loin, la joie retombe et j'ai peur de lire un énième roman ésotérique ayant pour toile de fond le Vatican. Que nenni.

Avant de parler du gros point qui fâche, j'admire la fluidité et le style impeccable de l'auteur. Tout se lit avec une telle facilité que les pages se tournent sans même s'en rendre compte. Et puis, vint l'histoire. Comme je suis fan de Science-Fiction, mais également de tout ce qui touche au domaine de l'univers – j'ai absorbé toutes émissions telles que « Les mystères de l'univers » ou « Les mystères du cosmos » au temps où j'avais National Geographic Channel (soupir, mélancolie) – j'ai été servi de ce côté-là. L'ensemble est même remarquable puisque l'on suit le parcours d'un cosmonaute, de sa préparation au parachutage dans le vide sidéral, tout ceci de manière réaliste et très bien documentée. J'ai encore plus de respect pour notre seigneur de l'espace en la personne de Thomas Pesquet.

Le décollage, la sortie dans l'espace, j'en ai eu des frissons. J'avais vraiment l'impression de me retrouver à la place du personnage central – Thòmas, un portugais. Pour nous, le lancement d'une fusée, ces scientifiques qui ont eu la chance de quitter notre stratosphère, ne sont qu'une banalité. Après avoir lu ce roman, j'admire le travail de documentation de l'auteur, j'ai du respect pour l'ingéniosité et la créativité de l'espèce humaine à développer toute une technologie pour que l'on puisse survivre dans cet environnement hostile. Cela va du scaphandre, du régulateur de température, de la fusée, de la protection afin d'éviter la combustion lors de l'entrée dans notre atmosphère…

Tout ceci est occulté par une de nombreux passages où l'auteur explique très longuement – ceci s'étale sur de nombreuses pages – les différentes théories scientifiques et les différentes sciences telles que les mathématiques, la biologie, la géologie, la théologie. Ce qui est parfois intéressant – comme celle dont le nom m'a échappé, mais qui assure que la vie est apparue sur Terre via des bactéries venues de l'espace, dont je pense –, m'a paru par la suite pompeux. Certaines thèses abordées m'ont rappelé avec bonheur ces moments passés devant National Geographic Channel. Bien souvent, ces discussions débouchent sur de la philosophie et la place de Dieu.

J'ai été scotché jusqu'à la fin. Il m'a été difficile de lâcher le livre. On y ressent même une certaine tension appréciable. Toutefois, j'ai été déçu sur ce final,

Une bonne pioche que ce livre. Je ne connaissais pas l'auteur et j'avais des appréhensions. L'histoire tout à fait plausible est captivante à suivre. le tout est très bien documenté par des vérités qui ont été scientifiquement prouvées et je souligne le travail de l'écrivain. À souligner que le récit part d'une histoire vraie avec le “Signal Wow!”. le style est très agréable et les presque 700 pages se lisent avec facilité malgré que José Rodrigues Dos Santos ait tendance à s'étaler avec des paragraphes entiers de thèses scientifiques – qui représentent peut-être un tiers du roman. Je pense que je pourrai lire un autre de ses ouvrages, pourvu que cela reste dans le domaine de la SF. « Signe de vie » est très bon. Je conseille de le lire.
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J'ai failli arrêter ma lecture de nombreuses fois car j'avais l'impression d'être pris pour un imbécile. Mais je me suis engagé à en faire une critique constructive :

Prendre pour prétexte une histoire fictive afin d'apprendre au lecteur un maximum de faits scientifiques, au début, cela me semblait intéressant (découverte des pulsars, ockham, seti, âge de l'univers observable, etc) et puis… on se rend compte que cela pose plusieurs énormes problèmes au récit : le premier, évident, il ne se passe rien ! Vraiment en 700 pages il ne se passe vraiment presque RIEN. Il s'agit seulement de dialogues entre scientifiques (et un historien) qui passent leurs temps à expliquer des concepts de physique, biologie, mathématiques, théologie,… Mais ce n'est pas très grave comparé aux autres problèmes…

Comme les dialogues sont un prétexte pour expliquer des concepts au lecteur, les situations en deviennent complètement absurdes ! Par exemple : Une astrobiologiste qui demande à un mathématicien « Les mathématiques peuvent fonctionner avec un système en base soixante ? » c'est tellement con que ça ne peut pas être crédible une seule seconde, c'est d'un niveau CE1, bon sang ! On apprend en CE1 à lire l'heure, comment une astrobiologiste pourrait se poser une telle question ? Et ce n'est qu'un exemple, on pourrait en citer de nombreux autres du même genre. On sent tellement que le récit n'a aucune importance, toutes les situations ne sont que des prétextes, c'est tellement téléphoné ! Ça ne donne pas l’impression qu’il s’agit de discussions entre scientifiques, cela ressemble plus à des discussions scientifiques de comptoir.

L'humour de l'auteur ? Comment peut-on faire de l'humour aussi stupide en dehors d'une cours d'école primaire, franchement ?
Le héros qui se demande comment seront les extraterrestres tente d'alléger la conversation (pour une raison X) :
« … Si ça se trouve, ils seront verts et auront des yeux au bout du zizi et des dents sur la queue. Comment savoir ?
Elle rit doucement.
— Il n'y a que vous pour me faire rire, observa-t-elle,… »
Vraiment ? Cela semble crédible une telle discussion hors d'une cours de récré ? Pire encore un peu plus tard quand un astronaute fait croire à ses collègues qu'il est en train de manger son caca, mais non… c'était une saucisse ! C'est une blague de Toto ? J'ai passé l'âge, merci ! L'humour est rare dans le roman mais chaque essai est complètement à côté de la plaque ! L'astronaute qui explique que son chien va chercher le magazine auquel il est abonné :
« — C'est Scientific American ?
— Non, Playboy.
Ils éclatèrent de rire. » C'est pas possible d'être aussi nul ! C'est téléphoné, c'est facile, c'est mauvais ! Comment peut-on laissé passer une telle médiocrité dans un roman !

Les cliffhangers à la fin de chaque chapitre. C'est quelque chose que j'appréciais, je crois que je suis maintenant vacciné. Les chapitres sont très courts (il y a 108 chapitres). Chaque chapitre se termine par un cliffhanger ridicule : puisque le chapitre est trop court pour installer une vraie intrigue, il s'agit donc d'un mini moment de suspens téléphoné. On le voit venir, on se doute du retournement, c'est NUL ! Quand j'ai lu "Seul sur Mars", je me rappelle avoir été incapable d'arrêter sur certains cliffhangers de fin de chapitre vraiment bien pensés, dans "Signe de vie" à chaque fois j'ai eu l'impression que l'auteur me prenait pour un attardé.

D'un point de vue littéraire, rien à espérer, du coup ça se lit très facilement (si ce n'est qu'il faut rester motivé car il faut supporter de se sentir insulté). Si ce n'est les détails scientifiques ou certaines situations bien décrites (ce que peuvent ressentir les astronautes par exemple), le peu qu'il reste est compréhensible par un enfant, tout est détaillé à la manière d'un épisode des Télétubbies : tout est explicité en permanence. Si vous comprenez un sous-entendu évident dans un dialogue, vous constaterez quelques lignes plus tard, qu'il sera expliqué de toute façon, rien ne reste non explicite, posez votre cerveau, on s'occupe de tout…

Les personnages sont caricaturaux au possible : L'Américain est lourdaud avec la femme astronaute qui est incroyablement belle (le chapitre où celle-ci tente de séduire le héros à la limite du viol est d'un ridicule invraisemblable particulièrement pitoyable ! D'une médiocrité déconcertante, j'avais honte pour l'auteur en lisant une telle scène à peine digne d'apparaître dans la rédaction d'un collégien libidineux), les russes ne veulent pas s'associer à l'entreprise internationale car ils ont un plan de méchants (évidemment), la NASA ne donne que des hamburgers à manger aux astronautes,… PITIÉ arrêtez le massacre !!!

Je passerai sur les passages où le héros, décrit comme non-croyant, démontre à la Bogdanov, que le réglage des constantes cosmologiques prouve l'existence d'un dessein intelligent, donc d'un créateur. Démonstration qui ne trouve aucune opposition des scientifiques puisque c'est bien connu, les scientifiques ne savent pas démonter les tautologies et autres arguments fallacieux… On peut être gêné par le fait que cette démonstration soit présentée comme si elle était scientifique alors que le principe anthropique fort est clairement en dehors de cette discipline… honnêtement on n'est même plus à cela prêt, si seulement il n'y avait que cela à critiquer…

À lire si vous aimez être pris pour un imbécile et que vous ne voulez qu'effleurer un maximum de concepts scientifiques et religieux (présentés comme scientifiques). D'une médiocrité crasse !
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Les radiotélescopes de l'Institut SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) en Californie viennent de capter un signal inhabituel venu de l'espace sur la fréquence de 1.42 GHz qui est connue des scientifiques sous le nom de "trou d'eau" (fréquence d'émission de l'hydrogène froid, élément le plus simple et le plus commun de l'univers).
Ce signal vient de l'étoile Tau Sagittarii située à 122 années-lumière de la Terre, cette étoile faisant partie des "géantes rouges", étoiles en fin de vie qui ont épuisé tout l'hydrogène de leur noyau et utilisent l'hélium comme combustible.
Un premier signal émis depuis cette zone de notre galaxie avait déjà été enregistré en 1977, signal connu sous le nom "Wow" tellement il était spectaculaire.
Un vaisseau se dirige vers la Terre et viendrait de la zone d'où vient le signal.
Le gouvernement américain et l'ONU en sont immédiatement informés.
La NASA prépare d'urgence une mission spéciale internationale pour aller à la rencontre du vaisseau inconnu. Tomás Noronha, le célèbre cryptanalyste héros de "La formule de Dieu" et de "La clé de Salomon" du même auteur, est recruté pour faire partie de l'équipe d'astronautes, équipe internationale avec des membres de différentes nationalités; américaine, hongroise, canadienne, chinoise...
Mission qui va être éminemment dangereuse comme on peut s'y attendre, aucune information n'étant disponible sur les intentions de ces créatures extra-terrestres qui pourraient occuper le vaisseau.
On peut s'attendre à une rencontre passionnante entre l'équipage et ces "Aliens" venus de loin mais c'est là que le livre va surprendre bon nombre de lecteurs! La rencontre n'aura lieu que vers la page 500 et sera vraiment surprenante! La grande partie du livre correspond à une vulgarisation très bien faite concernant l'évolution possible de notre univers, de la vie qui peut s'y développer sur d'autres planètes, des conditions nécessaires à l'apparition de la vie, des conditions pour que la vie "intelligente" puisse se développer, de l'intentionnalité possible de l'univers, au travers de discussions poussées entre les différents scientifiques. de fait le livre se lit plus comme un documentaire passionnant avec toutefois un enjeu important à la fin, comme on peut s'y attendre.
L'auteur est excellent pour rendre accessibles des informations scientifiques diverses relevant ici à la fois des sciences physiques, de l'astronomie, de la biologie.
C'est extrêmement bien documenté et accessible à tous.
La question de notre survie en cas de rencontre du "troisième type" est clairement évoquée. Ainsi se pose la question "Avons-nous raison de nous signaler en envoyant des signes de vie (intelligente) dans l'espace?"
Et justement en 2012, à l'occasion du 35 ème anniversaire de la réception de ce fameux signe "Wow" l'observatoire d'Arecibo a émis vers l'espace un signal en guise de réponse. Etait-ce une bonne idée? L'avenir le dira peut-être pour nos lointains descendants puisque la zone d'émission du signal est située à plus de cent années-lumière de chez nous....
La question n'est peut-être pas négligeable puisqu'à ce jour plus de 200 signaux d'origine probablement extra-terrestre ont été enregistrés.
Merci à Babelio de m'avoir fait découvrir ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique. J'avais déjà beaucoup apprécié les précédents livres de l'auteur, qui à chaque fois nous démontre son grand talent de vulgarisateur scientifique...
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