Les heures silencieuses

Le journal intime de Magda au 17ème siècle. Elle nous raconte sa vie sur à peine 150 pages . Il n'y a pas vraiment d'histoire ni d'intérêt. Je me suis ennuyée. Heureusement que l'écriture est belle. Et que le livre se lit en 1 heure.
une déception. /

Partant d'une célèbre toile d'Emmanuel de Witte, peintre hollandais du 17ème siècle, Gaëlle Josse imagine le quotidien de la femme représentée à son épinette. Je trouve cette idée de départ très intéressante. Devant une peinture il m'arrive souvent de me demander qui pouvaient bien être les personnes représentées, à quoi ressemblait leur quotidien,…
Outre l'idée de départ j'ai trouvé le style de l'auteur plutôt agréable à lire. le livre étant très court il se lit très facilement et rapidement (à peine 2 heures pour moi).
Malheureusement je n'ai pas vraiment accroché avec ce livre. Ce roman est présenté sous la forme d'un journal intime, mais à aucun moment je ne me suis sentie connectée avec le personnage, je ne me suis pas attachée à elle et ses sentiments ne m'ont pas touchée. Elle décrit successivement des souvenirs de son enfance, dévoile un lourd secret qu'elle cache depuis de longues années, raconte sa rencontre avec son futur époux, présente ses enfants, ses espoirs pour leur avenir, exprime son chagrin suite à la perte de plusieurs enfants, dépeint son quotidien de femme d'intérieur ainsi que la vie des riches commerçants. Tout cela en moins de 150 pages. du coup j'ai eu l'impression de ne faire qu'affleurer tous ces évènements, de ne faire que feuilleter un catalogue.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..

Mais qui donc est cette femme que l'on voit de dos assise devant son clavecin sur ce tableau de de Witte ?

«Interior with a woman at the virginal» est un tableau de de Witte peintre hollandais du XVIIème siècle spécialiste des «intérieurs». (voir la couverture du livre)

Dans son premier roman, Gaëlle Josse nous propose, nous invente le journal intime de cette femme vue de dos. Elle s'appelle (s'appellerait) Magdalena. Elle est (serait) l'épouse de Pieter, administrateur de la Compagnie des Indes orientales à Delft, port de Hollande.

«Peu de temps après, M de Witte est venu exécuter sa commande. A ce moment-là, j'ai décidé que l'on m'y verrait de dos.»

J'ai fait exprès de citer ce «Peu de temps après...» pour vous appâter, cher lecteur !

L'intime immersion dans cette vie de famille hollandaise du XVIIème siècle sera totale pour qui veut bien se laisser bercer par l'écriture clair-obscure de l'auteur.

Un roman que j'ai eu en cadeau pour l'achat de deux romans dans la collection J'ai lu, car sinon je ne pense pas que je l'aurai acheté...

L'histoire est celle de Magdalena qui se confit à son journal intime, que le lecteur peut lire. Mariée très jeune, elle a renoncé à ses rêves auprès du monde sur les bateaux de son père, administrateur d'un compagnie...

Je dois dire que la lecture de ce "journal intime" est intéressant, mais j'aurai voulu en savoir plus sur l'enfance de Magdalena notamment, mais aussi sur tout ce qu'elle a vécu. Tout cela est beaucoup trop survolé à mon goût, l'auteur ne développe pas assez, c'est vraiment dommage, car l'histoire de cette femme m'a rendu curieuse.

La fin est trop rapide, pas assez développé, mais dans la continuité de l'histoire au départ. Mais l'on ne pouvait pas s'attendre à plus de développement vu la taille du roman (environ 90 pages).

Magdalena est une femme qui a vécu beaucoup de choses, même si elle a été mariée très jeune. Mais même s'il y a du potentiel, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à ce personnage. J'aurai voulu en savoir plus sur les événements qui jonchent sa vie, mais aussi sur son ressenti sur cela.

Le style d'écriture est vraiment entraînant, cela m'a permis de le lire super rapidement. Et même si le développement de l'histoire est quelque chose qui manque, la plume de l'auteur est vraiment sympa.

En général, une histoire sympathique, mais qui manque de développement...
Lien : http://www.fifty-shades-dark..

Un journal intime délicat, d'une femme d'armateur du XVIIe siècle ; une plume complexe mais agréable à lire, comme l'était probablement les plumes de l'époque.

Un journal intime où l'adjectif s'applique particulièrement bien, les douleurs, les difficultés, les craintes, les joies les plus personnelles de la narratrice y sont exposées sans détour, sans tabou, dans une sincérité touchante.

Même s'il s'agit probablement là d'une volonté de l'auteure, on retrouve un ouvrage qui manque cependant de "particularité". La vie bien rangée d'une femme vivant en 1667, ayant des enfants et surtout, "femme de..." ; d'où ma notation quelque peu sévère.