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Citations sur Nos vies en flammes (105)

Ils avaient été trop nombreux à se taire et à ne rien faire, à se tenir en retrait et à regarder le monde se casser la gueule. Raymond Mathis en avait marre de le regarder sombrer.
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Je fais ce boulot depuis cinquante ans, et s’il y a une chose que je sais, c’est que les gens changent uniquement quand ils le veulent.
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Pendant son enfance, l'oncle de Denny détestait l'université. Il lui racontait qu'il y avait eu un tumulus indien avant la construction du campus, et qu'ils avaient aplati les lieux pour couler les fondations d'un bâtiment. Il affirmait qu'ils avaient trouvé des squelettes en creusant et qu'un professeur avait gardé un crâne d'enfant dans ce tumulus pour s'en servir de presse-papiers. Denny ne savait pas si tout ça "tait vrai ou non, mais il n'avait pas oublié ces histoires.
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Quand les jours deviennent vides, il ne reste que ce que l'on a gardé en mémoire, les histoires éparpillées comme des graines, les récits qui nous lient les uns aux autres dans ce monde. Nous pouvons les raconter de nouveau, assembler les vestiges d'âmes qui ont explosé dans l'infini, redonner forme aux morceaux éclatées et insuffler la vie en ceux que nous avons aimés et perdus. Quand nous ferons face à l'oubli et nous éloignerons lentement de ce qui nous est familier, ces histoires seront les visages qui nous entoureront, et les voix que nous entendrons quand nous aussi nous éteindrons.
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Ce n'était pas que les junkies se foutaient de vivre ou de mourir, c'était que la sensation qu'ils recherchaient se trouvait juste à la lisière entre les deux, et parfois vous basculiez. (p.225-coll.10/18)
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Ceux qui restaient élevaient leurs enfants dans l'espoir qu'ils s'en sortiraient mieux. Ils leur conseillaient de faire des études pour trouver un bon boulot qui ne rendrait pas leurs mains calleuses, qui ne leur crevasserait pas la peau, qui ne leur briserait pas les os. Nous ne voulons pas que tu sois obligé de travailler comme nous l'avons fait. Voilà ce qu'ils disaient, et c'était une pensée noble mais de mauvaise augure. Car au lieu de rester ancrés à l'endroit qui portait leur nom, ils emportaient leur nom avec eux quand ils partaient. Le tissu même de ce qui avait autrefois défini les montagnes se fragmentait et était remplacé par des étrangers qui construisaient leurs résidences secondaires sur les crêtes et faisaient tellement grimper les prix de l'immobilier que les quelques gens du coin qui restaient ne pouvaient plus payer leurs taxe foncière.
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Son visage était tellement amaigri par la dope que ses dents semblaient trop grandes pour sa bouche.
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Dehors, c'était le chaos. Une voiture abandonnée brûlait à l'endroit où l'allée de gravie donnait sur un chemin de terre entre les mobile homes. Des pans de mauvaises herbes partaient en fumée et étaient réduits à néant. Des débris en feu jonchaient le toit des mobile homes et certaines flammes avaient déjà atteint les hautes herbes. Un léger vent soufflait, menaçant la montagne. Les bois et les champs étaient desséchés.
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Quelqu’un, quelque part, recevrait bientôt un coup de fil pour l’informer qu’une personne aimée était morte. C’était inévitable. Et je savais ce que ça faisait, car j’avais reçu ce genre d’appel par le passé. De tels moments façonnent notre vie. Nous nous retrouvons avec rien d’autre que l’avant et l’après. C’est ainsi que fonctionne le temps, ceux d’entre nous qui sont dans l’après tentant de recoller les morceaux.
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La population était scandalisée. Un jour, le service d'urgences du comté de Madison avait publié sur Facebook qu'il avait répondu à huit appels pour overdose en trois heures, mais personne n'écoutait. Personne n'écoutait jamais.
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