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Ah ! La loi du Talion...
Cet oeil pour oeil, dent pour dent.
Facile à penser, mais pas toujours facile à réaliser.
Sébastien Jullian en a fait le sujet de son roman le berceau du talion.
C'est un mail reçu par la police de Grenoble qui annonce la suite.
Sur les indications de ce message, on retrouve le corps d'un avocat enterré.
Bon, autant le dire tout de suite, sans se réjouir, personne n'a envie de le pleurer.
Il faut quand même enquêter. le commissaire Sirus charge l'un de ses meilleurs flics, Gilles Rousset de mener les investigations, il lui adjoint un nouvel équipier tout frais débarqué à la brigade, le prénommé Marion (ne rigolez pas, c'était  le prénom, à la ville, de John Wayne qui n'était quand même pas une gonzesse).
Un suicide suspect suivi de disparitions mystérieuses, la piste d'une vengeance semble la plus évidente pour le duo.
Il faut dire que tout ce petit monde semble lié à une affaire qui se termina dramatiquement une dizaine d'années auparavant.
Et pendant ce temps-là, l'équipe de France de handball et son capitaine Nicolas Aguettaz joue le championnat d'Europe en Croatie.
Quel rapport me direz-vous ?
Justement il y en a peut-être un...
En tout cas, amateur de thrillers addictifs, vous pouvez y aller en toute confiance, ce Jullian rempli toutes les cases, il est pour vous.
Après, il y a peut-être quelques défauts, on peut toujours chipoter, des trucs qui vous titillent.
Je ne vais pas dire que j'ai tout aimé,  mais par contre je peux vous dire que je l'ai lu très vite, c'est que l'auteur a fait son boulot, non ?
Il utilise efficacement les ficelles du genre et il sait tenir le lecteur en haleine, que demander de plus.
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Depuis quelque temps les thrillers m'ennuient, je l'ai déjà dit ici, même les meilleurs auteurs tournent en rond à mes yeux.
Il leur reste néanmoins, en général, un certain savoir-faire qui assure au lecteur une honnête distraction le temps d'un vol long courrier.

Je n'enverrai pas Sébastien Julian rejoindre Alexis Arend au purgatoire des ambitions inaccessibles. Sa langue et sa mise en scène sont plus abouties mais il exerce dans un genre où l'innovation est ardue.

Trop de déjà lu, quelques invraisemblances et ce "coupable" que j'ai malheureusement senti venir assez vite.

Lecture dispensable.

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Premier livre de l'auteur Sébastien Jullian, c'est avec confiance, au vu des critiques élogieuses vues sur Babelio, que je le commande chez France Loisirs. Avec également l'aide de la quatrième de couverture, fort appétente.
Ca commence fort ; âmes sensibles, s'abstenir. Nous commençons par lire les dernières pages du journal intime d'un adolescent marginal qui se fait sans cesse harceler par ses camarades, mais là, nous "assistons" malgré nous au pire que ses camarades puissent lui faire.
Nous voilà alors plongé dans le roman, direction un commissariat grenoblois qui reçoit les coordonnées GPS de la tombe d'un avocat, envoyées par une mystérieuse adresse e-mail provenant même du ministère de l'Intérieur. A partir de là, tout va très vite, le tueur sème le trouble et semble tout contrôler, principalement tout ce qui touche à l'électronique et à l'informatique, effaçant ses traces, demeurant introuvable ; même son nom demeure inconnu.
Un bon thriller, efficace avec ses chapitres courts qui nous donnent terriblement envie de tourner les pages frénétiquement. le final est assez brillant également. Mais... oui, je vais faire ma pointilleuse, mais les deux flics principaux en charge de l'enquête sont trop stéréotypés. Gilles, la quarantaine, meurtri par quelque chose s'étant passé il y a une dizaine d'année, Marion, dont on ne sait presque rien, si ce n'est qu'il vient d'être muté de Paris et que sa femme l'a suivi. Et là, j'ai l'impression de me retrouver dans les années 60 quand je les "entends" parler dans un bar :
"Je te jure, je comprends rien aux gonzesses. Si quelqu'un essayait d'écrire un mode d'emploi, il se suiciderait après le cinquième tome ! Et moi j'arrêterais de lire après deux pages.
- Et oui, il faut de la psychologie, mon ami, dit Marion sur le ton de la plaisanterie.
- de la psychologie ? Intéressée, alors... Les femmes n'ont aucune logique sur le rapport de force qui s'installe dans un couple. Elles aiment souffrir (spoil :NON nous n'aimons pas souffrir, tout comme vous, les mecs), mais on ne sait jamais quand ou comment. Il faudra m'expliquer par exemple pourquoi un type lambda, qui tient sa femme en laisse et la brutalise sexuellement, finit comme un pestiféré dans Enquêtes Criminelles, mais si Monsieur est milliardaire, alors là, ça devient de la sensualité érotique et Madame mouille sa culotte devant "50 nuances de grey". Tu y comprends quelques chose?"
Quelques petits indices pour ces inspecteurs si doués pour retrouver des meurtriers mais si mauvais pour décrypter ces êtres surnaturels et étranges qui composent la moitié de la population : dans le premier cas, c'est vrai. Dans le second, c'est un film/livre avec des personnes, donc fantasme. Après oui, fantasmes tordus, je n'ai pas dépassé les 5 premiers chapitres de "50 nuances" moi même (la mauvaise, très mauvaise écriture a aussi beaucoup joué), mais les femmes qui lisent cela n'en voudraient pas en vrai - et si j'osais pousser l'analyse plus loin, ce peut également être une forme de conditionnement... Rahhh, on va encore me taxer de féministe hystérique et misandre !
D'autant que je n'ai pas fini de râler sur les vues de l'auteur sur les femmes : c'est Valérie qui viole Valentin avec un tuyau d'arrosage (ne vous inquiétez pas, vous le saurez très très vite). Sachant que 99% des viols sont commis par des hommes, c'est quand même peu probable. Passons. Ah oui, j'oubliais le proxénète qui fournit des gigolos à des vieilles dames esseulées... Quand on sait que 95% des personnes prostituées sont des femmes et des enfants pour 99% de clients, là encore, l'écrivain nous montre l'exception qui confirme la règle. Pas de personnage féminin fort, ou même, qui se détache un peu du lot, c'est un joyeux entre couilles (blanches : les noirs et les arabes, les asiatiques, n'existent pas dans cette France-là) !
Bref, Mr Jullian, vous avez du potentiel, mais n'oubliez pas que l'on est en
2020, que les femmes et les personnes racisées ne sont pas des minorités, parce que bon là ça sent le bon vieux temps de Tintin au Congo et compagnie...
Voilà, ma critique a légèrement dérapé, mais tout en lisant ce roman, je me disais qu'il fallait que ça sorte.
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ce livre est génial . l'auteur me la envoyé lui même avant ça sortie chez France loisir et je n'ai qu'une sorte de commentaire a vous dire : foncez dessus pour le lire car ce livre est génial. l'auteur m'a transporté dans ce livre grâce a plusieurs éléments , les flics et leurs personnalités , le rythme et aussi l'histoire qui ma transporté . moi qui découvre cette auteur, je peux vous le dire que même les lecteurs qui veulent découvrir ce type de littérature , il est très accessible . ce livre est un très bon livre et il ma fait penser a des auteurs comme thilliez, coben et lorraine letournel laloue tout trois auteur de polar . bonne lecture les amis
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Vous avez soif de vengeance, vous serez comblés. Oeil pour oeil, dent pour dent ! Coupable ou victime ? Quand l'un devient l'autre, que devient-il ?

L'auteur nous plonge dans l'histoire avec une scène terrible. le viol d'un jeune garçon auquel on s'attache immédiatement. Dans le prologue, Valentin Monge raconte son histoire dans son journal intime, ce qu'il a vécu toutes ses années où il a été harcelé, humilié, jusqu'au jour où 4 lycéens l'ont enlevé et violé et qu'il décide d'en finir avec la vie.Ce début de roman intense, cruel, nous immerge dans un sentiment de révolte très rapidement, et c'est comme cela que l'on se retrouve à apprécier le seul personnage qui devrait nous horrifier. Celui qui vengera et commettra les pires atrocités des pages qui suivront ce roman.

J'ai trouvé la plume de Sébastien Jullian agréable, fluide. le suspense était au rendez-vous, même si j'ai très vite pensé au coupable en tant que tel. Il y a vraiment un énorme potentiel quant à l'évolution du style et du développement des intrigues de cet auteur. Un auteur que je vais suivre de toute évidence. Très belle découverte.

Si vous avez envie d'un roman à suspense, ce roman est fait pour vous.
La loi du Talion vous connaissez ? Alors, c'est partit!
Lien : http://plusieursvies.eklablo..
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Tout comme dans l'excellent dualité, on retrouve dans ce tout nouveau thriller un jeu de pistes, des énigmes qui mettront votre cerveau à rude épreuve, à la limite de l'ébullition.

Un mail officiel provenant de l'Intérieur sème la panique, pourtant il ne contient que des coordonnées de localisations géographiques. Gilles et son nouveau protégé, Marion, sont dépêchés sur les lieux: le corps d'un célèbre avocat y gît.

Un ''banal'' suicide éveille les soupçons dû à l'étrangeté d'un simple mot laissé comme lettre d'adieu et semble être lié à l'affaire par un tout petit détail qui remonte à plus de 13 ans : le viol d'un adolescent et le suicide de celui-ci survenu quelques jours après son agression.

L'heure de la vengeance a sonné, il est déjà donc trop tard.

Prends garde, quand tu ériges le talion en loi universelle, de
n'avoir pas à le regretter la première. Car enfin, si un mort rachète un mort, ton tour est venu d'expier. La peine du talion n'est pas toujours équitable, quand elle égalise ; mais elle est toujours atroce, quand elle excède.

Oeil pour oeil, dent pour dent. le mal reviendra toujours à celui qui l'engendra. Et qui peut se dresser devant le juste retour de la balance de la justice?

Plume efficace, sombre puzzle. Jullian nous revient en force avec cette petite bombe littéraire, du bonbon.
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Je vous parle aujourd'hui de la loi du Talion, de Sébastien Jullian.

Un démarrage sur les chapeaux de roues, percutant et vif, comme on les aime, qui n'aura aucune baisse de régime avant la toute dernière page. le récit est servi par une plume fluide et agréable et pourtant, il est dérangeant. Au vu du titre, inutile de vous préciser qu'il s'agit d'un polar sur fond de vengeance.

Les personnages sont aboutis, l'intrigue est nette, sans fioritures. Avec ce polar efficace et angoissant, Sébastien Jullian nous démontre qu'il maîtrise parfaitement les codes du genre.

Je vous invite chaleureusement à le découvrir aux Editions Nouvelles Plumes.
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Bien… Commençons par le début si vous le voulez bien ! L'auteur attaque direct dès les 2 premiers chapitres !!! Ça fait pam et ça fait boum 💥💥💥 !!! First page : On rentre dans le dur ! Soyez prêt, ça va dépoter !!!! Et pu…n, qu'est ce que je kiffe ce genre d'entrée en matière, celle où tu sais que tu vas prendre ton pied ! Et bien pas rater, j'ai prit mon pied !!! 😁

Si vous avez déjà lu dualité, qui est le premier roman de l'auteur, autant vous prévenir que nous passons dans un univers complètement différent. Bien que j'avais apprécié dualité, j'ai maintenant de quoi comparer et je peux vous confirmer qu'il était plus « froid« , plus distant sur les personnages. Différent. Ma préférence va incontestablement pour ma dernière lecture qui nous plonge dans le monde des hackers et où l'ombre de la vengeance plane.

Le berceau du talion saura vous surprendre par une enquête complexe aux ramifications. L'auteur brouille les pistes, joue avec nos nerfs. Et pourtant, « Tout est là, sous nos yeux ».

De plus, on sent un net progrès dans l'écriture 🔝 ! J'ai trouvé ici une plume beaucoup plus mâture et percutante. Des chapitres qui s'enchaînent, se dévorent à une vitesse folle et nous rendent accro à cette lecture de folie. Un roman plus travaillé pour un résultat plus abouti.

Certains diront que le lieutenant Gilles Rousset, dit le « zombie » est encore un cliché avec ses soucis et les casseroles qu'il traîne. Et bien moi, je dis non ! Parce que je pense que l'auteur a vraiment su lui donner une dimension humaine. Et puis, se greffe autour de lui tous les autres personnages, très hétéroclites : de la veuve même pas éplorée (et quelle description !!!! J'ai trouvé juste sublime son interrogatoire) au joueur de hand loin de tout soupçon, en passant par le p'tit nouveau, Marion, qui devra faire ses preuves, ou encore un ado harcelé, mais aussi un commissaire toujours sur les nerfs, une mère abattue par le chagrin, ou encore cet inconnu au masque vénitien… il y a de quoi régaler tout le monde ! Donc, nous sommes en présence d'une belle brochette de perso, joliment travaillés. Tout est possible…

Et puis, il y a cette couverture… Je ne m'attarderai pas dessus par peur de ne pas être assez objective. Cependant, je vous invite à réfléchir aux trois éléments qui y figurent : Themis (déesse de la justice) , le hacker et l'homme perdu.

J'aurais encore beaucoup de choses à vous dire, notamment sur les références cinématographiques et musicales par exemple mais je préfère vous laisser découvrir.

Soyez juste… Attentifs !

🚨 Bref, voici un excellent thriller pour une belle rentrée littéraire ! 🚨

Pour conclure, un petit passage qui n'est autre que les paroles d'une chanson du groupe Slipknot.

Irreverence is my disease
It's secondhand, but you know me
The son of a bitch is on his knees
The last man standing gets no pity

(L'irrévérence est mon mal
Ce n'est pas original mais vous me connaissez
Le fils de pute est à genoux
Le dernier homme debout n'a pas de pitié)
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Un très bon thriller, qui ne renouvelle certes pas le genre, mais diablement efficace.
La lecture est très agréable et la mécanique très bien huilée.
Je découvre cet auteur avec ce roman qui n'a rien à envier aux romans d'auteurs qui bénéficient d'une plus large exposition.
Nul doute que je relirai Sébastien Jullian.
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Des faits abominables qui surgissent du passé, un jeu macabre qui tient la police en halène.. les soupçons se portent sur un éventuel serial killer hacker et tout porte à croire qu'il fait partie d'instances intouchables (CIA, NSA ?)... mais quelles sont ses motivations?
Même si parfois écrit de manière un peu surprenante, je dois avouer que j'ai trouvé sympa. Je tenterai avec plaisir d'autres lectures "Nouvelles Plumes".
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